RECITS DE VOYAGE EN INDE
8 juillet 1970 :
Dès que je suis sorti de l'aéroport, les taxis affluèrent, mais notre agence de voyage nous avait réservée un petit car; je suis monté à bord et la visite de la ville a commencée; ce qui m'a surpris le plus c'est de voir en plein centre ville, d'un coté de la rue, des maisons splendides, bâties par les Anglais avec des jardins magnifiques et de l'autre côté, les bidons villes des gens pauvres; cahutes faites de planches et de tôles assemblées, sous lesquelles des personnes étaient accroupies; c'est le paradoxe de l'Inde, la splendeur et la misère se côtoient sans cesse.
30 septembre 1970 :
une longue marche commença et après avoir marché pendant plusieurs heures, certains amis et amies manifestaient des signes de fatigue et votre serviteur commençait à avoir mal aux pieds car j'avais eu la fâcheuse idée de prendre des baskets sans mettre de chaussettes; on ne se refait pas; tous, nous en avions plus qu'assez, et d'un commun accord, on s'apprêtait à faire demi-tour, lorsque nous aperçûmes comme par enchantement, une maison au milieu des arbres; c'était un ashram . Un Yogi, très vieux, sans âge, vint à notre rencontre et nous souhaita la bienvenue; nous avons parlé un peu de tout, mais beaucoup yoga; en plus il connaissait l'astrologie indienne et c'est maintenant que j'entre dans le vif du sujet : il nous parla d'un curieux livre qui se trouvait à Bénarès dans un temple : ce livre à la particularité lorsqu' une personne l'ouvre, de lui voir révéler son passé, son présent, son avenir dans les pages qu'elle consulte; mais la où cela devient intéressant, le livre n'a que des pages blanches et ce n'est que lorsqu'une personne le consulte, après un certain temps d'attente, que les pages s'animent. J'avais pris connaissance de ce fait dans un ouvrage il y a de nombreuses années en arrière mais je ne m'attendais pas à la véracité des faits;
10 juillet 1970 :
De l'autre côté de la route se situe l'ashram; après avoir monté des escaliers qui n'en finissent plus, de nombreux bâtiments sont sur la première terrasse; les uns sont destinés au résidants, d'autres pour la musique; un autre sert pour la méditation; sur la deuxième terrasse se trouve un nouveau temple en construction.
En bas, lorsque l'on prend les escaliers , sur la gauche, on traverse un terrain plat, puis on descend et l'on trouve la chambre du Swami Sivananda; chambre modeste avec quelques meubles et un grand lit ; cette chambre se trouve inondée à chaque mousson, car elle se situe au même niveau du Gange. Il y a une imprimerie; nous y avons trouvé de nombreux livres et nous avons pu nous procurer bien des ouvrages. De l'autre côté, la partie réservée à Mataji, la disciple directe de Sivananda, laquelle m'a initié, lors d'une cérémonie intime.
Je me sentais à l'aise dans ce paysage et je supportais très bien la chaleur; je n'ai eu aucun problème à ce sujet comme si j'étais habitué au climat; j'étais chez moi en quelque sorte; par la suite à travers les endroits visités, j'avais une impression de déjà vu; une réminiscence du passé, peut-être; lors de mes nombreuses rencontres, je trouvais plaisant et très chaleureux, le passage d'un Swami, il me saluait et moi de même en joignant les deux mains, je le saluais en disant "Om Swami" , c'était la coutume; j'aimais ces gens car ils avaient toujours le sourire; cela me changeait bien de chez nous car ici les visages sont tristes et renfrognés.
mais il ne bougeait plus, les Swamis avaient eu raison de lui; puis tout devint calme à part des chants et de psalmodies que les Swamis avaient entamées pour le serpent, certainement pour demander pardon de cet acte; mais cela aurait pu avoir une grave incidence car nous étions une vingtaine de personnes à dormir dans la chambre. Mais le sommeil nous vint et on passa une très bonne nuit.
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