Je suis prête, mon sac randonnée est prêt, je pars en réflexion sur le chemin du doute à la confiance.

 

Ressentir la terre sous mes pieds,

Ressentir l’odeur de la terre en moi,

Donner à ma réflexion l’empreinte de la profondeur terrienne.

 

J’ai traversé le bois et effectué sa montée en jouant avec les mots doute et confiance,

Quel est le « doute » qui s’installe pour en chasser « confiance »

Et comment celle-ci fuit-elle ?

Que risque-t-elle à rester ?

Et « doute » qui es-tu, d’où viens-tu, pour t’imposer ainsi ?

 

Les kms défilent, et le jeu des questions –réponses aussi.

Chemin retour, la descente de la colline, sentier bordé d’arbres,

Mon pas est alerte, je ne cours pas, mais marche bien.

 

Un chien me rejoint, « hello, bonjour le chien »

J’entends les pas de son maître au loin, je me retourne,

La canne blanche s’agite devant chaque pas,

L’homme aux lunettes noires, me dépasse,

Ses pas sont toniques, sans hésitation,

Même lorsqu’il dévie un peu dans le fossé,

Il se rattrape et garde sa cadence.

 

L’homme arrive à la route, son chien l’attend,

Il lui passe le collier d’aveugle,

Et hop, ils repartent aussi rapidement,

L’homme tient le collier du chien, d’une main,

Sa canne blanche sous le bras, il suit son guide,

Sans ralentir aux voitures qui passent,

Ils longent sans faiblir le bord de la route !

 

Hé là « doute » et « confiance », quelle leçon me donnez-vous là ?

 

Je m’engage moi aussi sur la route,

Lorsqu’une voiture arrive, je fais un pas sur le fossé, m’arrête !

Comment se fait-il que moi et mes yeux

Et comment se fait-il que l’homme sans yeux,

De notre marche, nous soyons différents ?

Aurais-je moi et mes yeux pris l’habit du doute !

Et l’homme sans yeux pris l’habit de la confiance !

 

N’est-ce-pas, ce que nous faisons souvent ?

Nous oublions que notre guide est là,

Que nous n’avons nul besoin de le voir

Peut-être juste d’ouvrir notre confiance au guide

Le guide en nous qui habillée de confiance

Ouvre notre chemin d’un pas alerte

Tout comme le chien, ouvre le chemin à son maître.

 

Qui est le maître, qui est le guide ?

Serais-je mon guide si je deviens aussi mon maître !

Et serais-je mon maître, si je deviens mon guide !

M’ouvrir le chemin de la confiance et devenir maître.

 

Me donner la main, la main à ma profondeur en moi

Qui sait que je suis guidée,

« Confiance » en ma profondeur, main joyeuse, qui mène mes pas.

« Doute » en ma profondeur, main protectrice, qui m’interpelle.

Dans ce bel équilibre, conscience, mon regard intérieur, tu es.

Brigitte

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Commentaire de Brigitte CAVADINI le 19 novembre 2013 à 12:17

La richesse de notre essence s'éveille juste là en posant nos pieds sur la terre.Une fois que le lien d'amour avec la terre est créer ou reconnu.

Commentaire de Brigitte CAVADINI le 19 novembre 2013 à 11:43

Oui, Nathie, ressentir la Terre et notre esprit s'éclaire différemment.

C'est un peu le retour à la Source qui parle, sans que parfois nous en soyons conscient.

Commentaire de Brigitte CAVADINI le 18 novembre 2013 à 19:16

Miroir mon beau miroir de vie,

la vie autour de nous parle et raconte à qui veut la regarder et  l'écouter !

merci Isabelle.

Commentaire de Isabelle Paoli le 18 novembre 2013 à 12:56

J'aime beaucoup ton texte Brigitte. Il est vivant et rempli de réflexions . Merci ainsi de nous faire réfléchir sur notre condition et nous interroger sur celle de  '' L'Autre '' 

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