Petite partie de Moi, oubliée, temps  d’enfance, temps d’innocence, aujourd’hui, je viens te reconnaître.

                                      

Qui es-tu ? Où te caches-tu ?

Moi, l’adulte, je crois que je suis une vraie grande personne, autonome, raisonnable, heureuse. Quand tout va bien,  je nage en confiance aveugle et dès qu’un vent de conflit survient,  je tangue, je m’accroche aux maigres branches de réalité consciente.  Je me redresse, je chavire, j’entre en faiblesse, pantin de mes émotions, j’hurle, je pleure, j’hésite, où donc est passée ma témérité, ma combativité.

Qui suis-je, là maintenant ?

Quel est ce « Moi n° 2 » qui dans l’ombre agit ?

Qui es-tu, toi, qui mène mes pas dans le précipice des affres de l’inquiétude, qui torture mon esprit de puérilité en dépit de ma volonté d’adulte ?

Je suis devenu aveugle à la logique raisonnable, ton affectivité m’enlise, m’entortille en dilemmes.  J’ai perdu ma réflexion mature, le nez collé au conflit, je dramatise, l’anxiété appelle sa copine angoisse et toutes deux m’emprisonnent, m’empêchent de réagir sainement, sereinement.  Adieu mon enthousiasme,  j’entre en démesure.

Je ne me reconnais plus, je suis télécommandé.

Maintenant, allongé sur mon lit en pleine culpabilité, je me martèle de regrets, je me reproche mes enfantillages. Pourquoi, Pourquoi ?

Qui tire les ficelles et me mène en dérision ?

-        C’est MOI ton « Enfant Intérieur », souvenirs de vie « enfance », c’est moi qui craint.  J’ai besoin de sécurité, d’être aimé, de ne plus être jugé, ni critiqué, je ne veux plus être culpabilisé, ou grondé, je ne veux plus être nul, ou moche, je ne veux plus être abusé, …

Je veux être tout simplement aimé, reconnu, utile, à ma place joyeuse d’enfant.

Je ne cherche pas à te faire souffrir, c’est moi qui souffre, et ma souffrance devient tienne.

Je m’impatiente, je m’énerve, je m’emporte, oui, la violence, c’est moi qui l’articule.  J’ai dû tant obéir, me taire, plaire pour ne pas décevoir, m’oublier pour être ce que l’on voulait de moi. Je suis devenu grand trop vite, compressé par des désirs, j’ai déserté mon enfance.

Et là, « Moi, l’Enfant » en toi, je t’appelle, je n’arrête pas, écoute moi. Tu veux avoir confiance en toi, tu veux t’affirmer, tu veux quitter la tristesse, jouir de la vie, être heureux, alors penses à moi. Donnes moi à déguster l’insouciance de l’enfance.

 

Je ne peux vivre dans l’ombre, j’ai besoin de lumière, de rire, l’enfance, c’est l’innocence. Et l’innocence dans l’amour c’est la joie,

Je peux devenir avec ton amour un tremplin au bonheur, fini le mal-être, l’incompréhension, je deviens ton bon petit génie.

-« Comment ?»

- « Le bonheur, c’est être en paix, être en harmonie avec Soi.

Et Soi, c’est Moi et Toi.

Tu es l’adulte, avec ta richesse d’adulte, tes qualités, tes défauts.  Moi, je suis ton enfance, ton passé, son histoire avec  ses bonheurs et malheurs. Apaise mon cœur d’enfant, dissous mes craintes, calme ma sensibilité par ton amour, reconnais que je suis là, que j’ai vécu et donnes moi, vie en toi.

Je ne veux plus être un fantôme qui hante ton esprit, parce que je  suis malheureux.  N’attends pas de devenir vieux et de retomber en enfance pour  réactiver  ton enfance,  jadis refoulée.

La vie c’est un Tout : Naître et baigner dans sa petitesse joyeuse, grandir et entrer en adolescence, devenir adulte responsable, aimant, confiant d’une vie d’instants consommés sereinement.

 

 

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