Vous vivez ou avez vécu un moment particulièrement désagréable avec une personne de votre entourage professionnel ou personnel.

Depuis ce moment vous n'envisagez pas que votre relation puisse revenir à "la normale" tant que vous n'aurez pas obtenu d'excuses de sa part.

Depuis ce moment vous ressentez le besoin qu’un geste soit fait à votre égard et vous vous mettez à l’espérez.

C’est comme si une partie de vous reste figé dans une attente dont l’issue est très incertaine :

• La personne de votre entourage est-elle consciente de vous avoir blessé et …
• Est-elle prête à vous accorder ce dont vous pensez avoir besoin ?
• A-t-elle été blessée aussi ?
• Est-elle aussi dans une attente de retour de votre part ?

Il y a fort à parier que ce besoin que vous ressentez ne soit en réalité qu’un moyen d’assouvir un autre besoin plus réel qui peut être celui de recevoir de l’attention, d’être valorisé ou encore de la reconnaissance ...

Cette attitude réveille le manque de l’enfant qui sommeille en vous et qui se considère comme le centre de son monde. Elle est basée que sur vision unidirectionnelle des évènements qui ne tient pas compte du ressenti de son entourage.

De plus elle engendre inévitablement de la frustration et désarroi dans votre vie parce que vous perdez votre capacité d’action.

Vous êtes dans l’attente qu’une tierce personne fasse une action pour que vous retrouviez votre sérénité et vous espérez que cela va arriver.

Avoir des attentes, c’est soumettre son propre bonheur
au bon vouloir d’une tierce personne.

Il est important d’être responsable de son propre bonheur, d’entretenir une autonomie suffisante quant-à ses propres besoins pour ne pas dépendre de l’autre.Pour se faire, prendre connaissance de soi-même est un passage obligatoire.

Faire connaissance de sa propre intimité, de ce qui nous amène au plaisir comme de ce qui nous fait rencontrer le doute et le manque.

• Accepter d’être imparfait dans notre perfection tant désirée.
• Accepter de ne pas être la personne idéale que nous imaginons être.
• Accepter qu’une partie de soi soit plus fragile, ce qui permet de commencer à la renforcer.
• Accepter de montrer nos faiblesses, avec pour conséquences de nous renforcer.

• Sortir de son monde pour prendre en considération celui de l’autre et d’une façon plus globale son entourage en général.
• Autoriser l’autre à nous dire ce qu’il a sur le cœur, parce que cela ne regarde que lui et son histoire personnelle.
• Autoriser l’autre à être fâché contre nous.

• Avancer sur le chemin de son propre pardon pour se libérer des charges émotionnelles qui sont les nôtres. (Lien vers le texte du pardon)

• Remettre du mouvement dans la relation pour recréer le lien avant que celui ne s’étiole.

Être créateur de son propre bonheur relève
d’une dynamique d’amour de Soi.

                                                        http://olivier-borgeaud-sophro-analyste.fr/