La loi de l’attraction dont on parle de plus en plus ces derniers temps a pour origine la loi de la résonance qui provient d’enseignements très anciens. On retrouve par exemple, ce précepte dans la kabbale.
Cette loi stipule que l’on « attire à soi ce que l’on est ».
La loi de la résonance est un principe universel et nul ne peut s’en soustraire. Des recherches scientifiques sont en cours et de nombreuses méthodes ont été élaborées à partir de ce concept.
Cette loi, bien comprise, nous amène à faire un travail sur soi. En effet, puisque selon ce principe nous attirons à soi les situations qui reflètent notre perception, nous pouvons nous en servir afin de mesurer l’évolution de notre personnalité et notre évolution de conscience. C’est un outil « magique » pour développer notre personnalité.
Ne dit-on pas : « Dis-moi qui sont tes amis, je te dirais qui tu es ! ».
Notre état intérieur se reflète au travers de notre « extérieur ».
L’homme est soumis à cette loi de la même manière qu’un récepteur réglé sur des ondes courtes ne peut recevoir les moyennes et grandes ondes.
Une personne agressive ou emplie de haine n’est pas réceptive à l’amour.
Autrement dit, tout un chacun ne peut que percevoir des réalités avec lesquelles il est en résonance.
Chacun voit ce qu’il veut voir et chacun "voit midi à sa porte" !
Prenons un exemple très simple. Nous relisons aujourd’hui un livre que nous avons déjà lu quelques années auparavant et, à notre grand étonnement, nous découvrons de nouvelles émotions et des éléments nouveaux nous apparaissent. Pour quelles raisons ? Parce que nous avons évolué entre temps. Autrement dit, notre façon de voir les choses a changé et nous avons un regard différent maintenant. On peut dire également que notre horizon s’est élargi.
On a coutume de dire : « Qui se ressemble s’assemble ».
Les hommes, en général, recherchent des personnes qui leur sont semblables. Les situations que nous vivons peuvent changer d’un jour à l’autre. Par exemple, dès le matin, au réveil, nous sommes contrariés et, comme par hasard (qui n’existe pas), nous rencontrons tout au long de la journée des personnes qui vont nous contrarier davantage. Les gens aimables rencontrent des gens aimables.
Il est des êtres peu agréables que l’on n’a pas envie de côtoyer. Cependant, ils trouveront quand même des gens qui pensent comme eux et qui les renforcerons dans leurs convictions. A contrario, une personne dévouée et pleine d’humour crée une bonne atmosphère là où elle se trouve. Elle aura autour d’elle des gens gais et agréables. En donnant ces différents exemples, nous ne portons aucun jugement de valeur car ni le bien ni le mal n’ont d’existence réelle.
Chacun d’entre nous reçoit en retour ce qu’il donne. La situation d’une personne haineuse ne peut qu’empirer. Celle d’une personne joviale ne peut que continuer à s’épanouir. Un être bon attire à lui des êtres bons.
A force de rendre les autres responsables de nos difficultés, on oublie que la cause véritable de notre problème est en nous. A partir du moment où l’on change radicalement sa façon de penser et son comportement, notre entourage changera aussitôt.
En d’autres termes, notre entourage nous renvoi notre propre reflet.
Si nous mentons, on nous mentira. Si nous avons peur, nous serons confrontés à des peurs. Si nous aimons nous battre, nous serons amenés à nous battre. Si nous vivons dans la joie, notre existence nous réjouira. Si nous regardons sans modération des films de violence ou d’horreur, cela influencera notre vie.
Nos pensées libèrent d’énormes énergies qui finissent par se matérialiser. Aussi, devons-nous cesser d’alimenter nos basses pensées.
De la qualité de nos lectures, de nos paroles et de nos actes dépend la qualité de notre vie.
La loi de résonance est implacable et incontournable. Si nous sommes en contact avec des énergies basses (sataniques) et que celles-ci deviennent importantes pour nous, nous serons forcément influencés.
Un proverbe dit : « Ce que l’on trempe dans un liquide rouge devient rouge. ».
Un autre aspect de la loi de résonance est l’analogie : « Au dehors comme au-dedans ».
Cela signifie que le corps est le reflet de l’âme et de notre mental.
S’il existe la dés-harmonie en nous, elle sera visible. Notre société nous incite à voir la cause de nos souffrances dans le monde extérieur. C’est ainsi que nous avons oublié que c’est nous-mêmes qui les avons provoquées.
La cause peut remonter à la phase prénatale ou à des vies antérieures (pour ceux qui admettent cette croyance).
Nous subissons dans notre vie actuelle ce que nous avons semé au cours de nos vies successives, selon le principe de la réincarnation.
Pour illustrer le concept selon lequel chacun d’entre nous reçoit en retour ce qu’il donne, je vous propose ce petit conte de Tagore :
« J’étais allé, mendiant de porte en porte, sur le chemin du village, lorsque ton Chacun d’entre nous reçoit en retour ce qu’il donne.apparut au loin, pareil a un rêve splendide, et j’admirais quel était ce roi des rois !
Déjà je me tenais prêt dans l’attente de richesses éparpillées partout dans la poussière. Le charriot s’arrêta ou je me trouvais. Tu tendis ta main droite, et dis : « Qu’as-tu à me donner ? »
J’étais confus et demeurai perplexe. Enfin, de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de blé, et je te le donnai. Mais combien fut grande ma surprise lorsqu’à la tombée du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de pauvres grains.
Je pleurai amèrement et alors je pensai : « Que n’ai-je eu le cœur de te donner mon tout ! »
Commentaires bienvenus
Merci Shanti pour ce commentaire encourageant. PAT
Trés intéressant MERCI
Ne peut-on pas parler alors de synchronicités. Ces mystérieuses coïncidences qui se manifestent juste au bon moment, nous permettant « comme par magie » de débloquer une situation ou d’accéder à nos désirs.
C’est l’histoire d’untel, qui, dans un journal laissé dans un bus, tombe pile sur l’annonce du logement idéal, ou d’un autre qui rencontre sur un chemin pris au hasard la personne qu’il fallait pour faire avancer son projet ...
Certains diront que c’est là l’expression du pur hasard, d’une probabilité statistique certes mince, mais relevant du possible. Ou bien d’un excès d’interprétation de l’esprit prompt à ramener à lui ce qui l’arrange.
L’acteur Anthony Hopkins a retrouvé un livre par « hasard » sur un banc public alors qu’il avait cherché ce livre en vain dans plusieurs librairies.
Pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, ces « hasards nécessaires », n’ont rien de fortuit. Au contraire, il voit dans ces événements liés par le sens et non par la cause, une forme de réponse de l’univers à un besoin exprimé consciemment ou inconsciemment par la personne, et venant transcender l’espace et le temps.
Cette conception d’un hasard intelligent, porteur de sens, si elle est étrangère à nos esprits occidentaux, est beaucoup plus naturelle du côté de l’Orient, qui conçoit le hasard dans sa globalité, comme une loi de cause à effet.
Oui, c'est tout à fait ça Patrick.
En effet, comme une impression aussi, que les croyances nous choisissent.
J'aime bien, Ann-Pascale :
"On attire ce que l'on est ...et on reçoit lorsque l'on est prêt ."
On dit parfois qu'on choisi ses croyances. Je pense aussi que les croyances nous choisissent !
Oui ma chère Katy, notre regard sur les autres changent. Est-ce que la petite histoire ci-dessous illustre vos propos et votre vision :
« A l’entrée d’un village, un vieux sage se reposait près d’un puits.
Arrive un pèlerin qui veut s’installer dans le village.
Il demande au vieux:
Dis-moi comment sont les gens de ton village. J’aimerais bien m’installer ici. Où j’étais avant, les gens sont méchants et médisants. C’est pourquoi je suis parti.
Les gens sont les mêmes ici, répond le sage.
Et le pèlerin passe sa route.
Arrive un second pèlerin.
Comment sont les gens de ton village ? demande-t-il à son tour au vieux sage.
Comment étaient les gens que tu as côtoyés jusque- là ? demande le vieux sage.
Très gentils et serviables. J’ai eu de la peine à les quitter, répond alors le pèlerin.
Les gens sont les mêmes ici, rétorque le vieux sage.
Un jeune du village a assisté aux conversations et dit au sage : :
Je ne comprends pas, à l’un tu dis que les gens sont méchants, à l’autre qu’ils sont bons.
Le sage lui répond alors :
Les gens sont comme nous les voyons ! ».
J'ai bien aimé :"femme attendant l'homme parfait".
Il s'agit également, des couleurs perçues en fonction des jours. Le regard peut changer sur telle personne que nous trouvions revêche, la veille, et inversement, considérer que telle autre que nous trouvions "si bien", ne l'est pas tant que cela.
L'attraction/répulsion n'est pas définitive, mais fluctue en fonction des "couleurs" dans lesquelles nous baignons à tel ou tel moment.
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