L'Américain ou l'Européen moyen répartit ses apports en protéines entre 60 à 70% de protéines animales et 30 à 40% de protéines végétales. Entre55 et 60% de la production mondiale des protéines végétales estutilisée pour nourrir les animaux d'élevages (80% pour le sojà).
Si 6 milliards d'humains mangeaient comme les Européens ou les Amécicains, il faudrait 2 à 2.5 fois plus de céréales que le monde entier n'en produit actuellement. Rappelons qu'élever des animaux suppose d'énormes coûts énergétiques pour les infrastructures d'élevage, d'abattage, de
transport, de conservation, de transformation... Bref, c'est totalement
irréaliste. En 2100, la population humaine devrait se stabiliser autour
de 2100 [Les parents conscients de leurs responsabilités doivent déjà
dire à leurs enfants que devenir végétarien est pour eux une nécessité
vitale, et qu'ils devront élever leurs propres enfants végétariens,
etc... A moins qu'ils trouvent une solution, du genre manger la chair de
leur aïeux décédés, ce que devrait accepter actuellement tout omnivore
dans son testament afin de reverser au moins une partie de ce qu'il aura
coûté à la planète]
Manger trop de viande [c'est à dire comme un Européen
] est désormais
unanimement reconnu dans les milieux médicaux comme générateur de
troubles et de pathologies allant de l'obésité aux maladies
cardio-vasculaires, en passant par les cancers. Une anecdote survenue
au Danemark lors de la deuxième guerre mondiale où la pénurie de viande
avait permis une amélioration de la santé de la population. Beaucoup de
thérapeutes affirment que 70% des maladies seraient dues à des erreurs
alimentaires...
On constate hélas qu'un changement de régime alimentaire est long et
laborieux car profondément ancré dans des habitudes qui touchent aux
domaines de l'affectif et des traditions collectives. [ blocages
psychologiques très difficiles à vaincre ]
L'impact de l'alimentation sur l'état de santé est difficile à percevoir
car manger trop ou mal ne se traduit le plus souvent que par des
désagréments passagers, qui à leur se traduisent, mais plus tard, par un
effet de cumul rendant dès lors la vie plus difficile.
Consommer moins de protéines animales est un acte plus important que
nous ne l'imaginons. Remettre à leur juste place les protéines végétales
n'est pas un acte nourri d'amertume et de frustration, mais bien
d'équilibre et de bien-être.
DOSSIER 2 : "La consommation de viande dans l'Histoire"
Hommes préhistoriques : charognards puis chasseurs puis éleveurs [
l'agriculture était à cette époque plus difficile et incertaine que tuer
des animaux ]
Au fil du temps et des civilisations, la liste des animaux "mangeables"
et "non mangeables" a évolué. [c'est bizarre, la capacité à souffrir de
tous les mammifères qui sont sous le joug de l'"être humain" n'a pas
changé, elle]
Les aliments végétaux ont rapidement été associés à la pauvreté et à la
faiblesse, la viande a la richesse et à la force [heureusement qu'on est
au 21è siècle et que l'Homme est bien plus intelligent aujourd'hui
]
Le monde connaît actuellement une surpopulation d'animaux de ferme.
Entre 1950 et 1994, la production mondiale de viande a presque
quadruplé, augmentant même plus rapidement que la population humaine [
cela fait combien de milliards de litres de sang versés POUR RIEN ? ]
DOSSIER 3 : "Pourquoi choisit-on d'être végétarien ?"
Motivations diverses : hygiénistes, éthiques, économiques, écologiques,
tiers-mondistes, religieuses.
HYGIÉNIQUES : pour garder la forme et de préserver des maladies "de
société". Position officielle de l'Association Américaine de Diététique
: "les régimes végétariens bien conçus sont bons pour la santé, adéquats
au plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement
de maladies spécifiques". Les régimes végétariens sont reconnus pour
leur action bénéfique pour les cancers pharyngés, laryngés, digestifs,
gastriques, coliques, rectaux mais aussi pulmonaires et rénaux chez
l'homme comme chez la femme. On peut ajouter une réélle prévention (ou
un traitement) contre les maladies cardiaques et rénales, le diabète
sucré, les affections de l'intestin et de l'estomac, la goutte et les
rhumatismes, la constipation. [ je comprends mieux maintenant pourquoi
je me sens si bien : ]
ETHIQUES : la notion de respect de la vie est déterminante pour un grand
nombre de végétariens et notamment essentielle pour beaucoup de jeunes
[cela fait du bien de se dire qu'on est jeune
] Quand on prend
conscience du caractère sacré de la vie, il devient impossible de
participer à l'hécatombe provoquée par la consommation de vainde. Chaque
jour, et rien qu'en France, près de 4 millions d'animaux sont tuésdans
des endroits dont on se demande comment un être qui se dit humain peut
accepter l'existence : les abattoirs.
On peut aussi citer les pratiques concentrationnaires et totalement
barbares de l'élevage industriel qui produit 90% de la viande mise sur
le marché. A aucun moment, on ne tient en compte le bien-être nécessaire
à chaque animal.
Le choix du végétarisme dénote une sensibilité normale, contrairement à
l'attitude paradoxale de ceux qui laissent tuer, sans réagir, les
agneaux devant lesquels ils s'extasient ou les lapins "si mignons"
qu'ils caressent quand ils ont l'occasion. [ Et pour ceux qui n'ont pas
de coeur, j'ajouterais que ce n'est pas parce qu'on n'aime pas qu'on ne
doit pas respecter ]
ECONOMIQUES ET ECOLOGIQUES : l'elevage des animaux domestiques
entretient un énorme gaspillage alimentaire : il faut environ 9 kg de
protéines végétales pour produire un seul kg de viande. Chaque année, le
bétail consomme près de 700 millions de tonnes de céréales alors que 800
millions de personnes souffrent encore de la faim [ une bonne partie de
ces céréales est produite dans les pays du Tiers-Monde : aujourd'hui, on
vole les pauvres pour donner aux riches... ]
Ajoutons les dizaines de millions de tonnes de méthane qui sont
produites par les ruminants (gaz qui provoque 20 fois d'effet de serre
que le gaz carbonique)
Ajoutons la déforestation des pays en voie de développement qui est une
conséquence de l'élevage : pâturages et cultures pour nourrir le bétail.
Ajoutons la pollution des sols et de l'eaux par les déjections animales.
Exemple, en Bretagne, plus de 200000 tonnes de nitrates sont rejetés
chaque année par les élevages.
Ajoutons le gaspillage de l'eau : 20000 litres d'eau pour faire un kg de
viande, 2000 l pour un kg de sojà.
Ajoutons que 100g de sojà contiennent plus de protéines que 100g de
viande et coutent environ 5 fois moins cher. Les coûts de production de
la viande sont énormes, et sans les subventions (gaspillage de l'argent
public), cette activité ne pourrait pas être rentable dans l'état actuel
des choses.
RELIGIEUSES : sans en faire une obligation, l'hindouisme et le
bouddhisme font explicitement référence au végétarisme dans leurs
enseignements [ et l'associe à une elévation de la spiritualité. ]
La remise en cause de l'alimentation"classique" induit chez beaucoup de
végétariens une réflexion en profondeur sur la qualité, mais aussi sur
sur le sens de ce qu'ils consomment. D'où vient le produit que j'achète
? Qu'a t'il fallu pour le fabriquer, pour le transporter ? Sa
fabrication a t'elle générée des souffrances animales ou humaines ?
Devenir acteur de sa vie et non plus consommateur, tel est bien souvent
un prolongement du choix du mode de vie végétarien.
DOSSIER 4 : PROTÉINES ANIMALES ET PHYSIOLOGIE
Ce dossier tente de réhabiliter la viande et les protéines animales.
Ecrit par Robert MASSON, il s'illustre à contre-courant de la
nathuropathie.
[ Ce personnage est un ex-enseignant de médecine (Quelle chance qu'il
soit parti
) Il a reçu le prix international de l'Académie de la
Paix au Mérite des médecines naturelles. Je dirais que cela donne de
l'espoir à chacun d'entre nous : tout est possible même quand cela
paraît impossible... Ce dossier est un tissu de contre-vérités à la
sauce scientifique. Je dirais que c'est ce que l'on peut écrire
lorsqu'on lit un Science & Vie et tout de suite après une brochure
publicitaire du CIV. Je plaisante, j'aime beaucoup Science & Vie
En bref, la viande n'apporterait pas beaucoup de purines, n'est pas une
sources de cadavérines et autres molécules au nom évocateur, ne fait pas
courir de risque de surcharge pondérale, n'apportent pas de gras
nuisibles, ne se putréfie pas dans le côlon, apportent des nutriments
qu'il est impossible de trouver ailleurs d'aussi bonne qualité, favorise
l'allaitement, n'acidifient pas le sang, ne provoque pas le cancer. Au
moins, il ne dit pas que la viande n'est pas une source de souffrances
pour 50 milliards d'êtres sensibles dans le monde, mais ne le précise
pas non plus.
Selon lui, le régime végétarien est impossible car même les animaux
herbivores ne se nourrissent pas que de végétaux : ils ingèrent en effet
de grandes quantités d'insectes. Il prend pour exemple une jument en
gestation nourrie exclusivement de foin : son poulain sera alors
incapable de marcher. Explication de M. MASSON : le foin dépoussiéré ne
contient plus les insectes et oeufs d'insectes nécessaires à la
gestation. Je ne sais pas où M. MASSON a vu que le foin est
l'alimentation naturelle du cheval, mais j'espère qu'il ne fera pas
d'expérience avec une femme enceinte en ne lui donnant à manger que des
croquettes de viande... Moi qui croyais avant que le cheval broutait
bêtement son herbe, et bien non : je sais maintenant qu'il cherche des
insectes. D'ailleurs, la prochaine fois que vous verrez un cheval
,faîtes lui plaisir : offre-lui une poignée de lombrics (enfin, un peu
plus parce qu'un cheval fait quand même plusieurs quintaux, il ne
faudrait pas paraître radin...)
Il parle ensuite de la vache dont le premier estomac a un pH de 6 à 7
alors que l'estomac monogastrique de l'Homme a un pH de 1.5 à 2.
Dommage, il parle pas du pH de la caillette, un autre estomac de la
vache, qui elle à un pH de 2 à 4. Bref, M. MASSON a montré pourquoi un
humain végétarien ne devait pas manger que de l'herbe toute la journée
Enchaînant les démonstrations, il nous parle du lapin. Lui aussi mange
des insectes avec ses herbes et racines mais, sans vraiment expliquer
pourquoi, il mangerait toute la journée. On peut dire que les lapins de
M. MASSON mangent autant qu'un cheval. J'ai vraiment de la chance
d'avoir un lapin unique qui met 15 mn avant de choisir son brin d'herbe,
qui dort pas mal et passent de longues heures à rêver... les yeux ouverts.
Je ne peux que conseiller à M. MASSON d'apprendre à connaître les
animaux ailleurs que dans son assiette...
Il cite enfin en exemple les esquimaux, carnivores exclusifs par
obligation. Il se réjouit qu'ils aient si peu de maladies
cardio-vasculaires, cancers, affections pulmonaires... Il oublie de dire
que là-bas, il n'y a pas beaucoup de microbes et virus qui traînent dans
la neige, ni que les esquimaux sont surexposés aux accidents vasculaires
cérébraux. Le vrai bénéfice qu'ils ont, c'est la forte consommation
d'acides gras mono et poly-instaurés... tout comme on peut en trouver
dans de nombreuses sources végétales. Enfin, la taille moyenne des
Esquimaux est de l'ordre de 1m50. Qui a dit que la viande, ça rend grand
et fort ? ]
DOSSIER 5 : "Les protéines vertes"
La suprématie des protéines animales sur les protéines végétales : dogme
ou réalité ? On a très longtemps sous-estimé la teneur en protéines des
feuilles et des tiges. Les plantes sauvages (que mangeaient nos aïeux)
présentent un taux de protéines important (ex : l'ortie avec 9g de
protéines aux 100g. Hélas, la consommation de ces végétaux et les
recettes qui les utilisent sont tombés dans l'oubli.
La complémentarité des protéines végétales font d'elles un apport
protéinique complet au cours d'une journée : céréales+légumineuses
(riz/sojà, blé/lentille, maïs /haricots,...)
DOSSIER 6 : "Le lait moderne est-il toxique ?"
Que boit le veau ? Grâce à l'Homme, il boit mainteannt du lait
reconstitué à partir de lait écrémé, d'eau, de graisses et de protéines
de toutes origines. Le veau absorbe normallement des bactéries sur le
pie de sa mère. Elevé désormais dans la grande majorité des cas seul
dans un box exigü où il peut à peine se mouvoir, il est privé de ses
bactéries d'où les multiples diarrhées et infections dont il souffre,
liées à la prolifération de germes pathogènes qui prennent dans le
ventre du veau la place des bons microbes qu'on a éradiqués de son
alimentation, d'où l'abus d'antibiotiques dans l'élevages des veaux...
Si le veau a besoin de bactéries particulières que lui donne sa mère, on
peut se demander comment un être humain qui ne tête pas directement la
vache peut, lui-même, digérer le lait. L'Homme est encore moins préparé
que le veau à digérer les protéines du lait de vache. Les déséquilibres
de l'alimentation de la vache (herbe fraîche remplacée par des aliments
industriels) font exploser les riques de prolifération de microbes
pathogènes dans le lait. C'est pourquoi il ne peut être commercialisé
que débarrassé de tout microbe. Le lait vendu en bouteille est un lait
mort qui contient quand même des facteurs de croissance (cancérigène),
des résidus de pesticides et de fort taux d'urée.
Afin d'assurer une production laitière optimale, on sacrifie un veau
chaque année (séparation de sa mère au bout de quelques jours à peine,
emprisonnement, alimentation carencée pour lui donner la chair blanche
puis abattoir) au bout de quelques semaines ). Un vache vit normallement
une vingtaine d'année. Entre les mains des hommes, elle ne vit pas plus
de 3 ans.
DOSSIER 7 : "Végétarisme et produits laitiers"
On peut être tenté, lorsqu'on devient végétarien, de faire reposer son
alimentation sur les produits laitiers. Grave erreur alimentaire. Un
apport important de produits laitiers est forcément source de mauvaises
graisses et d'inconfort digestif par le biais du lactose. De plus,
l'apport protéique devient vite excessif, ce qui n'est pas une bonne
chose pour notre équilibre acido-basique, ni pour les fonctions rénale
et hépatique.
Une consommation excessive de produits laitiers se traduit souvent par
des glaires respiratoires (d'où rhumes, bronchites,...)
[ Un régime végétarien doit reposer sur des apports de fruits et légumes
frais, céréales, légumineuses, algues, bref, le maximum de variétés
végétales sous toutes leurs formes selon ses goûts : il suffit d'être
curieux ! ]
Ne pas oublier non plus les graines germées : elles sont un apport de
protéines non dénaturées et de molécules bioactives, minéraux et vitamines.
Deux articles sur 2 sportifs :
- Marco OLMO, végétarien. Troisième place du "North Face Ultra Trail du
Mont Blanc (un epreuve de 158 km avec 8500m de dénivellé). Il est végé
depuis 30 ans, il a 56 ans.
*Scott JUREK, végétalien. Première place à la "Western States" (160km)
7 années de suite. Deux semaines après une telle course, il est arrivé
1er à une autre épreuve, la Badwinter (217km dans la Vallée de la Mort,
température extrême de 50°, la course finit sur le Mont Whitney). Il a
27 ans. En période d'entraînement, il absorbe 6000 à 8000 calories ,
avec un pourcentage élevé de fruits et de légumes cru, des céréales
complètes, des légumineuses, des fruits secs, du tofu.
Il reste 2 dossiers, mais j'arrête là. J'ai déjà menti en début de
message, lorsque j'ai parlé "d'un petit résumé"
Merci à ceux qui ont tout lu.
Ah oui ! S'il y en a qui ne sont pas encore végétarien, j'aimerais
vraiment connaître "leurs bonnes raisons de ne pas l'être"
Amicalement,
Maxence
maxsegura@wanadoo.fr
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