Les Loges esséniennes sont avant tout des Écoles initiatiques et des lieux où les Mystères sont honorés. Ce sont des chantiers où l’homme apprend à travailler sur lui pour améliorer le monde entier, équilibrer les errances de l’humanité, soulager les peines des animaux, des végétaux et des minéraux.
Ainsi, l’homme ne vit plus uniquement pour sa nature mortelle, mais il inclut dans sa vie une nature supérieure, immortelle, nourrie par l’étude et le travail en loge. D’autres perceptions se manifestent à lui et lui révèlent une autre façon de vivre afin d’être en accord avec son être global et aussi celui de l’humanité et de la terre. Chaque individu peut alors aider à la transformation du monde vers la sagesse.
Les Loges esséniennes réunissent des femmes et des hommes de tous horizons, de toutes croyances, de toutes traditions qui aspirent à s’individualiser dans la plus haute conscience et à unir leurs forces pour l’accomplissement d’une oeuvre belle, universelle, agissant pour le bien de tous les êtres.
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Les quatre piliers fondamentaux des Loges esséniennes sont : L’étude, la dévotion, les rites, les oeuvres.
L'étude
L’étude est la clé de la pensée sage qui s’unit avec l’intelligence universelle. Cette pensée comprend qu’il y a une sagesse en toute chose et que cette sagesse est plus grande que tout. La pensée est éduquée et structurée par l’étude.
Étudier la Sagesse essénienne, c’est être avec le monde divin. La comprendre, c’est se construire un corps de lumière et amener la bénédiction sur la terre.
L’homme doit s’étudier lui-même, il doit se regarder, s’analyser, se poser des questions : Qui pense en moi ? Qui gouverne ma vie ? Qui agit à travers moi ? Suis-je conscient de mon quotidien ? Tant que l’homme n’a pas répondu à ces questions dans la clarté, cela signifie qu’il n’a pas commencé l’étude de soi. La véritable éducation passe par l’art de se nettoyer et par le respect de soi et des autres. Ainsi, au fil du temps, l’étude permet de s’individualiser dans la lumière de l’Intelligence supérieure et de vivre à l’unisson avec les autres et tous les règnes.
Les étudiants de la sagesse entrent dans l’étude non pas comme une activité de plus, mais comme la vertu essentielle qui leur permettra de trouver la force de prendre leur vie en mains. Être fort, c’est savoir se concentrer sur un point important et ne plus le lâcher jusqu’à ce qu’il soit conduit à l’aboutissement
parfait.
Le fruit de l’étude est quant à lui offert pour ouvrir le chemin vers l’Intelligence du Père et de la Mère.
La dévotion
Quand un être reconnaît qu’un savoir éclaire, il est nécessaire qu’il le fasse entrer dans son coeur et qu’il éprouve un sentiment pour lui.
Ce peut même être un sentiment qui invite au recueillement. La dévotion, c’est cet enthousiasme, cette admiration face à la beauté, face à ce qui est vrai et pur, ce qui est angélique et apporte l’harmonie.
L’atmosphère des temples-loges sont celles de l’étude et de la dévotion envers la Lumière angélique du Père. On y cultive les vertus de manière à les rendre vivantes. C’est à travers une certaine atmosphère que les vertus et les dons cachés dans l’homme peuvent apparaître et se développer, dans une atmosphère respectueuse, humble, emplie d’amour pour les mondes sacrés. La peur, le doute, le jugement condamnant ne sont pas invités dans les Loges mais l’amour, la patience, la délicatesse, le respect de l’autre et la courtoisie y sont vivants en permanence.
Le calme serein, la patience, la virginité et la réceptivité douce sont le berceau de la dévotion. Ces vertus invoquent les Anges et leur manifestation dans l’atmosphère de la loge.
Les rituels
Les rituels, c’est mettre en mouvement des symboles réunis en une écriture, dans une dimension artistique et rattachés à une dimension supérieure. Par l’intelligence, la parole et les gestes, les symboles s’animent et le rite vit alors autant dans le monde visible que le monde invisible.
Dans les loges sont pratiqués des rites théurgiques (s’unir au bien pour atteindre Dieu) reliés à l’Alliance. En accomplissant les rites sacrés, l’Enseignement est rendu vivant dans la vie de chacun et dans le monde.
Tout ce que l’on accomplit dans notre vie façonne le monde, écrit note destinée et celle de l’humanité. Un rite
peut donner la victoire au bien comme au mal, car il met en action les principes du bien ou du mal auxquels on s’associe consciemment ou inconsciemment. Par les rites esséniens, nous entrons consciemment dans le corps de Dieu, dans ce sens que l’écriture du rituel est totalement conforme au monde divin, ce corps est alors mis en mouvement ; ainsi est mise en oeuvre une puissance créatrice totalement dévouée
au bien en accord avec les lois divines.
Tout acte de la vie quotidienne peut-être ritualisé, conduit à une dimension artistique et rattaché à une dimension supérieure. Cela donne du sens à chacun de nos actes et ouvre un chemin grand et noble.
Prenons l’exemple du rituel du thé au Japon ou proche de nous tous, la cuisine. La cuisine peut aider à bien comprendre ce qu’est un rituel. D’abord nous devons savoir quelle recette nous allons réaliser. Cette partie de l’acte de cuisiner n’est en rien visible ; il faut aller chercher l’idée, la recette (le principe, la source auquel on veut se rattacher), nous devrons l’étudier et la comprendre pour correctement mettre en pratique la
recette (l’étude). Puis nous allons devoir trouver les ingrédients (les symboles, les paroles) qui feront de cette recette une recette précise qui donnera un goût précis (le but). Enfin, nous allons cuisiner, marier les ingrédients ensemble de manière à obtenir le résultat souhaité (mettre en mouvement les symboles).
Le principe de la recette devient alors vivant parce que nous l’avons mis en mouvement selon la recette juste…
Les oeuvres
OEuvrer individuellement ou collectivement dans une Loge essénienne c'est exprimer le monde invisible sacré par la mise en action de la sagesse vivante de l’Alliance de lumière et de la Tradition qui en découle.
Chaque parole divine étudiée, activée, chaque rituel mis en oeuvre dans les Loges sont dotés d’une énergie particulière propre à accomplir l’oeuvre.
En consacrant une loge individuelle dans sa maison ou une loge collective, chaque étudiant
crée une antenne relais qu’il active par la pratique et son service, afin que l’égrégore et l’intelligence
divine puissent se répandre sur toute la terre. Ainsi, une énergie de guérison peut alors agir là où cela est nécessaire pour aider et harmoniser.
Les oeuvres sont accomplies pour la victoire de la Parole du Père, dans tous les mondes. Elles
permettent également à chaque étudiant de se former un corps individuel de sagesse et de compréhension
et ainsi de poser ses pas sur une voie de guérison globale de tout son être, de prendre sa vie en mains.
Le travail en loge est telle une offrande. La manipulation des symboles, l’activation des rituels,
les paroles prononcées depuis la nuit des temps, selon une science sacrée et efficace transmise à travers l’Enseignement selon des lois précises, ont pour fonction d’assurer la victoire de la lumière sur les ténèbres, de l’intelligence sur la bêtise, de l’amour sur la brutalité.
Le Père est bon, il est la grande Sagesse. Manifester la sagesse dans les oeuvres, c’est répandre le pain de la bonté. La bonté est une présence essentielle qui change toute la vie.
L’erreur de l’humanité est de travailler sur la matière extérieure qui ne lui appartient pas, de même que sur la lumière extérieure qui ne lui appartient pas non plus. Entrer dans la Loge essénienne, c’est devenir l’architecte de la construction d’un temple à l’intérieur de nous. Le temple extérieur qu’est la loge est le reflet de ce que nous construisons à l’intérieur de nous, un corps de sagesse, immortel. Il est compréhensible que ces termes d’immortalité, de corps intérieur, de construction de temple, ne soient pas forcément évidents à comprendre,
car cette dimension de la vie est très peu, voire n’est pas abordée dans l’éducation que nous recevons. Depuis
notre plus jeune âge, on nous apprend principalement à porter notre attention sur ce qui est à l’extérieur de nous, principalement le monde de la matière, aussi toute notre attention finit pas s’éloigner de notre être véritable.
Entrer dans une Loge essénienne est un bouleversement dans ce sens que nous passons d’un monde « endormi » à un monde où tout est vivant d’une sagesse primordiale. C’est comme se réveiller d’un long sommeil et parfois ouvrir les yeux peut être éblouissant. On se rend très vite compte que le travail en loge invite à une reconstruction intérieure, parfois une remise en question totale. On ne peut construire sur une base peu solide, aussi il est nécessaire bien souvent de commencer le travail par une nécessité de démonter en nous-même certaines structures peu sûres que nous y avons édifiées durant notre cheminement passé.
L’Enseignement n’est en rien dogmatique et il n’impose pas. Il nous donne les outils qui nous permettront de nous reconstruire, mais avant tout, nous devons apprendre à les utiliser, c’est en cela que le travail en loge devient un réel apprentissage.
Qui est Olivier Manitara ?
Bonjour,
Quel lien il y a avec les loges maçonniques ou rosicruciennes ?
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