Si quelques uns savent des prières parce qu’ils ont été élevés dans une religion, ce n’est pas le cas de la majorité des enfants.
Nous avons tout intérêt à les préparer, pour qu’ils vivent ce moment demain sereinement.
Vous pouvez guider une petite méditation d’une minute à laquelle il pourra penser demain à l’école.
Tout humain a deux besoins fondamentaux : se sentir connecté à autrui et se sentir puissant.
.Pour se sentir connectés, nous allons proposer à l’enfant de nous tenir la main. Il pourra tenir la main d’un camarade ou proposer que toute la classe se donne la main demain matin.
.Face à ces attentats, on se sent tous impuissants. L’enfant aussi. Nous glisserons donc dans notre méditation quelque chose sur la force qu’on peut sentir en soi.
Vous pouvez vous inspirer de ces mots :
Je ferme les yeux pour rentrer à l’intérieur de moi.Je respire. Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne. Nous sommes ensemble.
Des gens ont été tués. Des gens ont tué. Je respire et je sens ta main dans la mienne et ma main dans la tienne.J’envoie de l’amour aux gens qui ont été tués. Peut être j’envoie des cœurs, ou de la lumière, je me fais les images que je veux pour envoyer de l’amour.
J’envoie de l’amour aux gens qui ont été blessés et qui sont encore à l’hôpital. J’envoie de l’amour à tous les gens qui ont eu peur et qui sont tristes.Je m’envoie de l’amour à moi parce que j’ai eu peur et que je suis triste.Je me sens fort, parce que j’envoie de l’amour.Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.
J’envoie de l’amour aux gens qui ont tué. C’étaient des jeunes qui n’avaient pas assez d’amour en eux, qui voulaient exister.Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.Nous sommes ensemble.
Je vois dans ma tête les images que j’ai vu à la télé et je les mets dans une bulle. Puis je regarde la bulle s’envoler dans le ciel. Je me sens fort parce que j’envoie de l’amour. Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.Nous sommes ensemble.
Quand ils le désireront, dans quelques jours, vous pouvez leur proposer d’envoyer un dessin (vous pouvez le poster avec l’adresse que l’enfant choisira), de faire un petit rituel pour dire aux victimes, à toutes les victimes, ce qu’ils ont envie de leur dire. Cela leur donnera quelque chose à faire. Or faire quelque chose, être actif, donner, nous répare.
Bonne connexion avec vos enfants !
Source : Isabelle Filliozat
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