Quand j’étais petite, je n’aimais pas la viande! Mais les adultes m’ont rabâché que si je n’en mangeais pas, je ne grandirais pas ou que  je serais en mauvaise santé, notamment à cause des carences en protéines.

Bref, tout un tas d’idées reçues que je me suis décidée à digérer, tout comme la viande que l’on mettait dans mon assiette d’ailleurs!

Je vous avoue que je n’ai jamais couru après, même en grandissant.  Mais quand on grandit, on se fait de bons amis et on se fait aussi… des barbecues! héhé! Je crois que ces moments conviviaux m’ont une fois pour toute, classée dans le clan des carnivores.

Je ne vous parle même pas de ma consommation de lait, je pense que j’ai dû épuiser quelques vaches laitières depuis ma naissance.

Et puis, vient un jour, où l’on en a marre de se plaindre de bobo au ventre, et où l’on décide de voir comment rééquilibrer tout çà. Et que ce passe-t-il? Et bien, on lit un tas d’ouvrages sur le sujet, des articles sur internet, on fait des tests bidons afin de connaître son IMC (indice de masse corporelle) et de lire les conseils des coachs virtuels (ce sont en fait des programmes informatiques automatisés qui « répondent »)  qui nous accompagnent (ou pas) dans cette démarche, on pleure car on se demande ce que l’on va bien pouvoir manger finalement… Et puis on ouvre les yeux sur l’industrie agroalimentaire et on réalise surtout que l’on nous fait ingérer n’importe quoi, à n’importe quelle saison de l’année, et que l’on connaît rarement l’origine de ce que l’on achète et surtout de ce qui finit dans nos assiettes.  J’ai eu aussi cette chance de tomber sur des photos d’abattoirs, d’animaux en batteries et de pêches « miraculeuses » avec des filets contenant toutes sortes de poissons, requins, mammifères marins,… Et j’ai envie de dire que l’on pense rarement à ce que l’on mange! Moi qui suis une amoureuse de la nature, j’avoue avoir eu très honte de ma nature humaine!
Alors qu’est-ce qu’on fait? et bien on pleure de nouveau, mais surtout on arrête le massacre et on se prend en mains.

Certains « spécialistes » vous diront que je cite: « L’homme est un omnivore et que durant toute la Préhistoire, son alimentation était basée sur la chasse, la pêche et la cueillette… » J’ai envie de répondre, que si j’avais dû courir après des proies avec une lance ou un couteau, je crois que le végétarisme se serait plus rapidement imposé à moi. De plus, j’ai trouvé cette petite image, qui semble démontrer que l’homme n’aurait pas un système digestif adapté à la consommation de viande:

 homme digestion

Alors qui croire? Moi tout ce dont je peux vous parler, c’est de mon expérience. Je suis végétarienne depuis un an, mais je ne l’assume pas encore dans ma famille, ou chez certains amis (je devrais créer les végétariens anonymes…) Et ce que j’observe, c’est que je vais bien mieux, et que je suis moins malade qu’avant et qu’en plus j’ai l’impression de faire une bonne action pour la planète!

Je vous présente ici un petit guide du végétarien débutant, qui rentrera plus dans le détail, il m’a été d’une aide précieuse.

Dites vous bien qu’être végétarien ce n’est pas seulement ne plus manger d’aliment d’origine animale, c’est un mode de vie à part entière, une prise de conscience, car l’élevage a un fort impact sur l’environnement, je cite le guide:

  • « émissions de gaz à effet de serre supérieures à celles émises par la totalité des transports mondiaux selon l’ONU !
  • gaspillage des ressources en eau : en considérant comme applicables à la situation française actuelle les données internationales, manger végétal permet l’économie de 5 400 litres d’eau par personne et par jour, soit une centaine de douches.
  • déforestation de l’Amazonie en raison des cultures massives de soja pour nos animaux « d’élevage ».
  • perte de biodiversité : l’élevage nécessite de grandes quantités de terres qui ne sont plus disponibles pour les autres espèces. En effet, 1 ha peut nourrir 30 personnes s’il est consacré à la culture de légumes ou de fruits, 5 personnes seulement s’il est dédié à la production d’oeufs ou de viande (d’après Bruno Parmentier, directeur de l’École supérieure d’Agriculture d’Angers).
  • pollutions : nitrates, etc…
  • pillage des océans : chute des effectifs de 90 % parmi les espèces couramment consommées. Par ailleurs, pour obtenir 1 kg de poissons d’élevage, il faut, pour les nourrir, 5 kg environ de poissons sauvages transformés en farine.
  • et bien d’autres impacts encore… »

Les végétariens ont moins de problèmes cardiaques, de tension artérielle, de diabète… Vous allez voir que votre alimentation sera finalement bien plus diversifiée qu’auparavant!

Faites bon usage de ce guide, je le trouve très bien fait et à la portée de tous.

guide vegetarien
Téléchargez le Guide Ici!

Bonne journée

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Commentaire de Energéia le 13 Septembre 2013 à 11:19

Merci beaucoup Sabine ;-)

Commentaire de Sabine le 12 Septembre 2013 à 23:05

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