Bonjour à tous. Voilà la suite de notre étude succincte concernant les pollutions invisibles dont nous pouvons souffrir quotidiennement. Après les âmes humaines et les entités, nous abordons maintenant le sujet des formes-pensée.
Pour schématiser, lorsque nous émettons une pensée, celle-ci se transforme en petit nuage au-dessus de nous, à l’image des bulles des bandes dessinées. Une fois créée par notre esprit, elle peut soit rester au-dessus de nous et nous maintenir dans l’énergie (souvent négative) qui lui a donné naissance, soit parcourir l’univers au gré des pensées voisines. Elle peut ainsi « vagabonder », survoler les lieux en quelque sorte, s’introduire dans nos maisons, nos bureaux attirée par une autre forme pensée de même vibration ou une personne présentant une façon de penser identique. Par exemple, une forme pensée de colère ou de jalousie rejoindra plutôt les rangs de ce type d’émotions qu’une pure pensée d’amour. Cela explique comment une forte colère peut facilement se propager parmi les membres d’un groupe qui émettront à leur tour cette énergie négative. Celle-ci encore plus forte, attirera à elle toutes les autres à proximité, et ainsi de suite. C’est aussi vrai pour l’amour, heureusement ! Nous pouvons donc assister à un mouvement de foule qui réclame la mort d’un bouc émissaire qui cristalliserait toutes les formes pensée de haine ou de colère environnantes. Nous sommes alors à « l’échelon » supérieur, celui de l’égrégore, une « masse » importante de formes pensée. Cet égrégore peut aussi naître de l’esprit collectif de tout un peuple ou des nombreux pratiquants d’une religion, par exemple. Nous avons d’ailleurs souvent pu observer à travers les âges, le résultat de ce phénomène lorsqu’une foule de milliers de personnes scande le même cri dans une pensée unique. Heureusement les formes pensées positives existent aussi, comme les prières, l’amour de l’autre, le désir d’aider etc. A ce sujet, l’union des formes pensées de paix et d’amour de milliers de personne a pu changer et améliorer récemment, suite à l’appel de Masaru Emoto, la structure de l’eau à proximité de la centrale de Fukushima. N’est-il pas reconnu aujourd’hui par les plus éclairés que les conflits à l’échelon mondial trouvent leur source énergétique dans la réunion des millions de « petits » conflits personnels qui sont en nous ? Une image me vient subitement. Celle des ruisseaux qui font les grandes rivières. C’est exactement cela : « petite forme pensée deviendra grand égrégore ».
J’aime beaucoup cette histoire lue dans un livre qui raconte la rencontre d’un pèlerin et de l’énergie du choléra sous forme humaine. Ils commencent à parler et le choléra annonce qu’il emportera deux milles personnes de la ville voisine pendant l’hiver prochain. Au printemps, l’homme croise de nouveau le chemin du choléra. Aussitôt, il reproche à la maladie de lui avoir menti et d’avoir tué dix milles habitants et non deux milles. Alors, le choléra lui sourit malicieusement et lui explique qu’il n’est bien réellement responsable que de la mort de deux milles êtres. Les autres sont morts par la simple crainte de mourir… Cette fable me vient souvent à l’esprit lorsqu’il m’arrive un évènement tout en pensant « je le pressentais » ou « cela ne m’étonne pas ». Je ne peux m’empêcher de me poser cette question : « est-ce dû à de la prémonition ou à mes craintes qu’il se réalise » ?
En effet, au-delà du regroupement des formes pensées vu plus haut, il y a l’impact de la pensée elle-même. « Nous créons ce que nous pensons et nous sommes ce que nous pensons ». Si nous prenons conscience et acceptons cette loi, il devient dès lors inimaginable de penser « à mal », de critiquer (les autres ou nous-mêmes) etc. Et pourtant, il m’est aussi parfois difficile de rester insensible à certaines situations, de ne penser que du bien de mes contemporains ou de moi-même. N’oublions pas : la pensée est créatrice. Quand nous pensons du mal de quelqu’un, ne serait-ce qu’une simple remarque, nous émettons une pensée qui risque fort de se cristalliser par une action ou un fait qui prendra tôt ou tard consistance dans la réalité. Je ne veux pas être moraliste, ce n’est pas mon rôle, je souhaite juste attirer notre attention à tous sur notre part de responsabilité dans les évènements, qu’ils nous touchent de près ou à l’autre bout de la Terre. Lorsqu’une personne en colère réussit à « contaminer » ses proches professionnels ou privés et à créer une ambiance désastreuse, c’est aussi parce qu’ils sont réceptifs à ce type d’émotion à cet instant « T » et ne sont en aucun cas, victimes. Si nous acceptons de recevoir la colère d’autrui, de ressentir de la jalousie ou au contraire de la compassion ou de l’amour, c’est parce ces pensées trouvent en nous un terrain fertile pour se développer. Accepter de regarder cette loi en face, c’est tendre une main vers l’amour de Soi et de l’Autre.
« Je pense donc je suis » disait Shakespeare, alors essayons d’être créateur de formes pensées positives et d’amour, plutôt que de colère, de jalousie, de rancune etc… Je sais, ce n’est pas l’enseignement que nous recevons aujourd’hui des médias et autres beaux parleurs, des téléfilms ou des jeux télévisés dignes du célèbre « du pain et des jeux » de Rome. Seulement, nous savons tous aussi comment l’empire romain a terminé. Un prochain article tentera d’apporter des solutions pratiques à cette pollution largement répandue. En attendant, c’est par notre prise de conscience quotidienne de l’importance de nos pensées que passe notre bien être personnel et celui des autres, voire l’avenir de l’humanité…
Jean Renault
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