Petite réflexion sur la Pensée et ces mécanismes
La pensée d’où vient-elle ?
Est-ce que je peux arrêter de penser ?
Je vais suivre mon intuition, je pars toujours de mon expérience personnelle bien sûr.
En méditation dès que je me dis je dois stopper mes pensées, c’est là qu’elles sont les plus présentes. En faites les pensées vont et viennent à leur grès. Depuis un certain temps je prends le temps de les observer. Je peux dire que certaines sont liées à mon passé et ressurgissent lorsque les stimuli du présent réveillent des souvenirs. Elles sont en lien aussi avec le futur, avec ce que je rêve ce que je projette. Elles sont présentes à chaque instant. Par contre lorsque je suis dans l’action, je n’observe pas de pensée.
Mais d’où viennent-elles ?
La réponse qui me vient c’est de partout….
En énergétique, j’ai pu voir l’impact de mes pensées et des pensées des autres sur mes corps subtils, sur mes émotions. C’est déjà une piste en ce qui concerne leur provenance. Je peux capter mes pensées, mais aussi celle des autres, mon champ aurique traite en permanence des milliards de milliards d’informations, de pensées en provenance de partout.
Comment je peux faire alors pour différencier déjà mes pensées de celles des autres ?
Ce qui me vient à l’esprit tout de suite en disant cela, c’est la présence à soi en tant qu’observateur. Déjà si je prends conscience qu’elles sont là en moi, je peux faire un tri. Si je suis bien présente dans mon corps, je reste au moins avec les miennes et c’est déjà beaucoup croyez-moi !
En tout cas je comprends mieux pourquoi le monde va si mal, car si j’additionne les milliards d’êtres humains avec leurs pensées lançaient comme ça dans « l’air », et les personnes qui n’ont pas encore pris conscience du processus de la pensée, bonjour le chaos.
Concrètement c’est quoi le risque si je laisse faire ?
C’est de vivre la vie des autres mon petit chou !!! À non j’ai déjà bien à faire avec la mienne !!!
Ça vaut le coup de faire un effort au départ, de prêter attention, surtout qu’elles ne sont pas toujours une version high-tech de la Pensée. Je me rends compte que c’est une question d’entraînement. La personnalité de Mireille est toujours prête à bondir, d’ailleurs elle part au quart de tour.
La prise de conscience ressemble à un stop, qui permet de me poser, me laissant le choix de réaction ou d’action.
Si je prends le temps de voir de dessus je peux désamorcer un grand nombre de bombes (ici réactions qui déclenchent le mode chacal celui qui surenchérit tout le temps)
Si je me place plus haut (le sommet de moi-m’aime) et que je dis « non, merci » à chaque fois qu’elles émergent, il arrive un moment où la pensée passe son chemin.
La formule de politesse est importante parce que j’ai essayé la manière forte et ça n’a fait qu’empire l’intensité des pensées.
Et si je n’y arrive pas, ça fait quoi ?
C’est l’image du hamster dans sa roue qui vient, effectivement il n’y a rien de plus frustrant que de faire du sur place.
Pour avancer si je comprends bien je dois sortir des formes de pensées collectives, me désidentifier de ma personnalité, rester vigilante, et choisir consciemment. Whaou tout un programme ! Je vis quand dans l’histoire…
Ça me conduit où ?
Avant de me poser ces questions j’étais plutôt tendue et en rébellion avec beaucoup de Monde.
Ce cheminement m’a permis d’être plus proche de mes besoins, de voir que je parle souvent depuis une identification à une pensée surtout quand je suis en réaction.
En même temps que j’écris ces mots, je réalise que les autres sont le reflet de pensées, et suivant la compréhension qu’ils ont du « mode pensée », ça peut faire de gros dégâts, ce que nous vivons actuellement dans l’humanité.
-Certains suivent les pensées collectives sans se poser de questions, ils sont dans la norme créer par des « penseurs conscients de l’impact des pensées».
-Et d’autres qui sortent de cette norme en suivant leurs pensées liées à des évènements de leur passé, s’identifiant à leur personnalité.
-Puis il y a ceux qui suivent les pensées de la Conscience qui s’observe en train de penser.
Donc observer mes pensées me permet d’évolution.
Et cette évolution elle me sert à quoi ?
À être détendue mon petit chou. Effectivement quand j’étais dans la norme, c’était plutôt stressant, vu que je faisais rarement des choses que j’aime. D’ailleurs c’est pour ça que j’ai démissionné de mon ancien poste (j’étais dans les nanotechnologies).À dire vrai j’ai mis du temps à me rendre compte que je n’étais pas vraiment heureuse, je n’avais pas l’impression d’être vivante, mais j’avais un bon salaire, j’étais en sécurité.
En ressassant sans cesse le passé ce n’était pas mieux, Nostalgie…
La Communication Non Violente m’a beaucoup aidé pour prendre conscience de mes besoins, de mes pensées. Grâce à ce langage, je me sens en lien avec moi, avec les autres. C’est tout un apprentissage pour voir ce qu’il se cache derrière une pensée. (A pratiquer en premier lieu avec soi car tout le monde ne comprends pas ce mode de vie, sinon au début on a l'impression d'être au théatre et l'élan est coupé).
L’expérience m’a montré que ce sont des besoins non nourris, et les blessures de l’ego qui font naitre la plupart des pensées. D’ailleurs ce sont de véritables forteresses qui sont mises en place par le mental figeant des parties du soi à différents moments de la vie. Si je peux reconnaître ces blessures chez moi je peux les identifier chez les autres. Et je peux ajuster mon écoute et mon langage pour communiquer avec vraiment l’autre.
Si vous êtes assailli par les pensées, écrivez ou dites les a hautes voix, au moins elles ne restent pas coincées dans votre tête. Et posez-vous ces trois questions :
Qu’est-ce qui est, qu’est-ce que je veux et qu’est-ce je fais ?
Conseils de Marshall Rosenberg :
" Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière-là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit."
Merci de m'avoir lu jusque au bout
Commentaires bienvenus
Merci Mireille pour ce très bel article. J'aime bien :
"L’expérience m’a montré que ce sont des besoins non nourris, et les blessures de l’ego qui font naitre la plupart des pensées. D’ailleurs ce sont de véritables forteresses qui sont mises en place par le mental figeant des parties du soi à différents moments de la vie."
Connaissez-vous l’histoire de Petit Pierre ?
Elle se déroule dans un jardin d’enfants.
Les parents, assis sur les bancs font la causette tandis que leurs petits bouts de choux s’amusent comme des fous.
De temps en temps, papa ou maman intervient pour remettre de l’ordre : « Tu dois attendre ton tour pour monter sur la balançoire ! ».
Le temps est radieux et il fait bon vivre. Bientôt ce sera l’heure du goûter …
Soudain, Petit Pierre, en voulant courir après son ballon, s’étale de tout son corps et ses petits genoux sont éraflés. Rien de bien méchant !
Curieusement, Petit Pierre ne pleure pas tout de suite. Il jette un petit coup d’œil vers sa maman chérie. En s’apercevant qu’elle continue à parler avec sa voisine, il se met à pleurer très fort pour attirer son attention et réclame ainsi tout l’amour dont il a besoin pour surmonter son « épreuve ».
Maman réagit : un petit bisou sur le front, des paroles encourageantes, un petit souffle sur le « bobo » et Petit Pierre est de nouveau en piste pour faire les quatre cents coups avec ses copains et ses copines.
Ainsi va la vie, avec ses hauts et ses bas.
Petit Pierre, va grandir et devenir un homme.
Va-t-il reproduire le schéma de comportement qu’il avait lorsqu’il était enfant ?
Nous avons tous, plus ou moins, élaboré des modèles de survie au cours de notre plus tendre enfance. Il sont présents dans notre vie d’adulte et se manifestent sous la forme d’une multitude de comportements, de sentiments ou de pensées qui se sont cristallisés pour nous aider à survivre à nos besoins non satisfaits, à nos peurs, nos angoisses, etc.
Au cours de l’un de mes accompagnements coaching, une femme désireuse de perdre du poids me demande de l’aider à atteindre son objectif.
Au fil des séances, il apparait que celle-ci a été victime, lors de son enfance, d’attouchements sexuels. A partir de ce moment-là, elle a commencé à prendre du poids.
Dans son âme d’enfant, elle a mis en place le seul moyen de se défendre qu’elle avait « sous la main ».
Pour la petite fille : BEAUTE = DANGER !
Les années passant, elle a maintenu solidement ancrée en elle cette « protection ».
Pour perdre du poids, devenue adulte, il lui fallait donc comprendre qu’aujourd’hui cette menace n’était plus d’actualité et qu’elle avait maintenant d’autres moyens pour se protéger.
Elle a donc fait un certain travail sur elle et maintenant BEAUTE n’est plus synonyme de DANGER.
Depuis, avec l’aide d’une diététicienne, c’est une jolie femme, mince et bien dans sa peau.
Nous avons tous des cannes que nous avons mises en place dans le passé sur lesquelles nous nous reposons dans le présent.
Aussi, plus nous voulons nous déplacer sans ces cannes et plus nous souffrons. Car ces cannes nous permettent d’avancer. Aussi, plutôt que de vouloir se séparer de ces cannes, voyons si, dans le présent, elles sont toujours utiles.
Dans le cas de cette femme, le fait de ne pas être désirable en raison de ses kilos en trop lui a permis de se sentir en sécurité tout au long de son enfance et de son adolescence.
Devenue adulte, elle a compris non seulement que cette canne n’était plus nécessaire mais qu’elle l’empêchait d’avancer. Aujourd’hui elle a le désir de PLAIRE !
Merci de m'avoir donné l'occasion de réfléchir à ce sujet.
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