L’ego ami ou ennemi !!!

Bonjour à tous, aujourd’hui j’ai envie de vous parler de mon travail qui est en relation direct avec  l’ego, le mental. Je voulais vous partager mon expérience, ma rencontre avec ce gardien de l’ombre.

Qui dit gardien dit protecteur !

J’aimerais faire une petite distinction entre le mental qui pour moi est un outil de classification, et l’ego qui est la représentation de parties blessées, à des moments donner de l’histoire.

Les blessures naissent d’une peur, d’une douleur, d’une incompréhension, sachant qu’en grandissant nous sommes mieux parés pour les comprendre, elles proviennent très souvent de l’enfance et de plus loin… (Tout dépend des croyances de chacun).

Le temps de réactions des cerveaux primitifs est quasi immédiat provoquant une réaction enchaine, le néocortex prendra le relais bien plus tard.

Elles sont en lien avec notre cerveau reptilien qui a pour fonction la survie et sont directement liées à notre présent, mais aussi à notre passé primitif.Nous enregistrons tout de ce que nous vivons. Nous avons une mémoire cellulaire, olfactive, gustative visuelle, émotionnelle…rien n’est mis de côté.

Ces mémoires proviennent de ce que nous avons vécu depuis notre création (rencontre spermatozoïde-ovule) et de ce que l’on nous a légué.  Nous avons notre propre histoire mais aussi l’histoire de nos cellules (patrimoine héréditaire de nos parents, de nos ancêtres), et l’histoire de notre âme à travers les différentes vies que nous avons vécues.

Il existe donc 4 domaines :

•     Le domaine bibliographie (vie actuelle)
•     Le domaine périnatal (vie intra-utérine)
•     Le domaine transpersonnel (vies antérieures)
•     Le domaine trangénérationnel (les ancêtres)

Pour bien comprendre comment nous fonctionnons face à nos blessures, je dois parler de notre cerveau limbique qui lui est le siège de nos émotions en lien direct avec le présent. C’est pour cela que nous devons nous actualiser en observant nos émotions, pour les vivre dans l’instant afin qu’elles ne perturbent pas notre futur et ne ramènent rien du passé.

Ensuite nous avons notre néocortex qui lui est le siège de la conscience, de la raison en lien avec le futur. Son temps de réaction est beaucoup plus lent que les 2 autres cerveaux. Et lorsque nous avons affaire à une blessure, il est carrément déconnecté par le reptilien autant vous dire qu’être raisonnable au cœur de la blessure, c’est impossible. La survie est prioritaire pour notre système provoquant des réactions suivant notre programmation (histoires vécues). 

Si nous agissons depuis notre néocortex, nous pouvons apporter un soulagement à nos maux, mais est-ce que cela dure dans le temps ? Je suis sûr que vous aussi vous avez essayé un grand nombre d’outils qu’ils soient énergétiques psychologiques ou autres...ont-ils résolu vos problèmes ou répétez-vous encore les mêmes schémas ! Soyez honnête !!! Là où j’ai envie de vous mener  il est  quasiment impossible d’y aller seul.

Qui a envie de revivre ses souffrances !

Notre ego pour ne plus nous voir souffrir a mis en place des stratégies d’évitement en généralisant  des situations. Il a créé une propriété avec des murs très hauts, un portail et bien sûr le nec plus ultra des gardiens (possibilité d’être invisible, complètement autonome, effrayant, le super héros aux multiples pouvoirs) pour être sûr que plus rien ne pourra atteindre la partie blessée. Pour suivre une chronologie la propriété et le gardien ont l’âge de nos blessures, un Golgoth d’âge mental enfantin (tout dépend de l’âge de la blessure) vivant dans une forteresse, vous voyez le tableau.

Je voulais vous parler du gardien parce que j’ai rencontré quelques-uns des miens et que dans mon travail je suis en lien direct avec eux. Ma mission est de les inviter à prendre des vacances, à revenir uniquement en cas de dangers immédiats. Je suis médiatrice et je suis tellement touché par leur dévouement que j’ai eu envie de vous les présenter comme je les vois. 

Je récapitule un peu, j’ai des blessures dans cette vie de mon histoire perso, de celles de mes parents et de mes ancêtres, et même d’autres vies, mais cela fait des millions de petits mois blessés…

La bonne nouvelle c’est que nous ne sommes pas obligés d’aller tous les visiter. Par ce que la plupart sont justes là pour nous détourner de nos blessures racines. D’après l’ouvrage de Lise Bourbeau il y en a 5 principales. Les autres sont des ramifications. Il suffit de traiter les blessures racines pour que toutes les autres tombent…comme un jeu de dominos. Facile à dire mais pas à faire.

Nous avons tous des personnes qui nous inspirent,  dont les enseignements nous ont fait avancer à pas de géant, je dis qu’il n’y a pas de mal à demander de l’aide. Isabelle Padovani m’inspire beaucoup, quand elle parle des parties de l’enfant-moi et des gardiens, elle est souvent émue aux larmes. Je suis  touchée pour la compassion qu’elle leurs porte dans ces vidéos. Mais j’ai pu comprendre vraiment en le vivant dans mon corps.        

Ma façon à moi de prendre contact avec le gardien c’est de me brancher directement sur son l’énergie. Suivant l’intensité que je perçois dans son champ, je peux engager la conversation. La seule voie pour être en lien avec lui c’est la douceur, tout langage qui contient de la violence augmente sa force. Il est important de reconnaitre son rôle, ses qualités, de l’interroger sur sa mission. Là commence la médiation vers la reconnexion et la réconciliation.

En mettant en scène des actes symboliques sur un tapis, ou en immersion à travers l’imaginaire. Il est possible de transformer son quotidien.

Une fois en confiance, le gardien ouvre la porte donnant accès à l’être blessé.

Au cours d’une représentation sur le tapis, j’ai pu ressentir le rôle du gardien, je ne pouvais même pas imaginer l’énergie qu’il mettait à protéger cette petite fille de 7 ans, jusqu’à ce que je le vive physiquement. Dans cette représentation je sentais tous mes sens en alerte, je bondissais les bras tendus pour empêcher les intrusions. Je regardais de partout, c’était vraiment épuisant, je suis sortie rapidement de cette représentation car trop pesante.

À  partir de là je n’ai plus accompagné de la même manière . Parce que tout ce que fait notre ego, c’est de s’assurer que tout va bien aller pour nous.

Imaginez si demain vous pouviez récupérer cette énergie et l’utiliser pour autre chose. Si vous pouviez ramener à votre conscience actuelle toutes ses parties de vous.

Le retour à l’unité c’est une recherche commune à beaucoup de cheminant non !

Peut-être qu’après ce partage vous pourrez voir d’une autre manière cette partie de vous que certains diabolisent  et le voir comme un ami bienveillant.

Sur le tapis nous avions mis en représentation le personnage du présent, le gardien, le personnage du passé, chacune de ces énergies vivait séparément. C’est là que j’ai eu l’inspiration de faire entrer un représentant du « lien », la scène s’est transformée. Le présent communiquait avec le gardien et le passé pouvait bouger pour finir dans les bras du présent. Le gardien se retirait. C’était magique d’être le témoin de ces mouvements de vie.

En immersion c’est un peu différent, c’est à travers la visualisation, le verbe et le ressenti dans le corps que l’histoire symbolique se déroule. Mais je demande toujours l’autorisation à l’essence, l’âme, votre profondeur (à vous de choisir le mot) d’entrer, le but c’est de marcher main dans la main.

Je ne sais pas vous mais moi j’en ai assez de souffrir, j’aspire à plus de fluidité et de douceur.

Ce sont les méthodes que j’utilise en individuel ou en groupe.

Il est possible d’allier l’art à cette immersion, ma sœur de cœur  peint votre histoire dans un mandala,  du coup, vous gardez une représentation vibratoire de votre séance. Votre mental ne saura pas l’interpréter mais votre cœur saura que c’est le message de l’âme inscrit dans la matière.

Cela permet de prolonger le travail en dehors de la séance et de maintenir la vibration du changement si vous le nourrissez de votre attention bien sûr.

Prendre conscience d’un problème n’apporte pas pour autant la solution. Nous pouvons gai-rire que dans l’action. D’où l’importance des actes symboliques.

Pour le mandala de l’être  par exemple la synergie des trois participants (Sylvie, Mireille rencontrent X) apporte une triple confirmation de ce qui est vécu en séance.

Je vous guide en éclaireur, c.-à-d. que je soutiens votre lampe, pour que vous visitiez votre univers intérieur en sécurité, à votre rythme jusqu’à la rencontre.

Simultanément  Sylvie est appelée par des images, des phrases qu’elles découpent dans des magazines. C’est épatant, car la plupart elle les choisit pendant la relaxation, la guidance n’a pas encore commencé. Moi aussi je reçois des messages permettant de poser un cadre et la personne allongée raconte ce qu’elle vit et à chaque fois tout est synchronique. C’est ce qui nous permet d’affirmer qu’il y a une véritable connexion informative entre chacun des participants.

Nous sommes en collaboration constante, au même niveau de Co-création.

Nous ne sommes pas des thérapeutes, mais bien des co-évoluants donnant et recevant à tour de rôle.

Parmi les participants beaucoup de thérapeutes sont venues à notre rencontre. Cette méthode est totalement inspirée, elle s’est créée  à travers nos expérimentations personnelles et communes.

Je suis comme une enfant qui apprend à chaque instant et qui choisit de contribuer à la grande vie. Je suis remplie de joie à l’idée de pouvoir vous offrir ce cadeau venu du ciel.

« Vivre la Réalité (le Présent, la Vérité…) nous rendra libres » Jésus

Merci d’avoir lu ces lignes et c’est avec plaisir que je répondrais à vos questions.

                           Mireille Médiatrice de l’être http://www.essaimerworld.fr