"D'après Oschwien Biano (un Chef de la nation Pueblo), les Blancs étaient fous parce qu'ils prétendaient penser avec la tête, et qu'il n'y a que les fous pour penser ainsi. Cette affirmation du chef indien me surprit beaucoup et je lui demandai de me dire avec quoi il pensait, lui. Il me répondit qu'il pensait avec le cœur.”
Carl Gustav Jung
Toutes les civilisations antiques donnaient comme siège de l’intelligence, centre spirituel de l’être humain, siège de l’âme, le Cœur. Récemment les neurosciences ont découvert que les neurones ne se situent pas exclusivement au niveau du cerveau mais partout dans le corps et surtout dans les zones du ventre et du cœur.
Le cerveau ne sert pas à émettre une parole, il permet de positionner l’état de conscience dans lequel nous nous trouvons, il joue le rôle d’aiguilleur du train de conscience émanant du centre du cœur. L’alliance entre la tête et le cœur permet que le train du cœur aille dans une direction juste dans sa fulgurance solaire. Tout ce que je dis est vérifiable par l’expérience directe et le serait certainement selon les critères scientifique par le biais des neurosciences quantiques.
La parole du cœur se marche, elle dit bien souvent davantage que ce que l’on croit qu’elle dit, car elle est un senti profond de la texture du réel à l’instant où elle est prononcée.
Le cerveau a toujours un temps de retard sur la fulgurance du cœur, il a la possibilité de l’organiser par la suite, de la structurer et en ce sens c’est un bon serviteur, mais pas un bon maître ...
Lorsque l’on parle avec son cœur on s’adresse à plus que la personne à qui l’on s’adresse, on communique d’inconscient à un inconscient et encore plus profond de surconscient à surconscient, en réalité c’est le même océan de conscience qui se communique entre des émanations de lui-même ...
Le cœur n’est pas l’émotivité, quand il parle il n’a pas l’urgence de l’émotion qui doit se vider par trop plein. Non, le cœur de l’être se situe derrière le cœur émotionnelle de la personnalité, il n’exclue pas le cœur émotif, il le transcende et l’inclut. Mais sa saveur est plus douce, tout en étant forte, parfois enflammée, mais toujours avec une grande justesse de ce qui est nécessaire, ici, maintenant.
Car il y a un piège à l’empathie qui a pour émanation le cœur émotionnel qui n’a pas été vidé. C’est d’entrer dans un rapport à l’autre qui ne lui permet pas les arrachements nécessaires pour se verticaliser. Ce que l’on nomme le syndrome du sauveur parfois, le sauveur cherche à se sauver lui même en croyant sauver l’autre parce qu’il n’est pas encore entré en contact avec le cœur invincible de son être.
Par cœur invincible je n’entends pas insensible, bien au contraire, le cœur de l’être est invincible parce qu’il Est le lieu d’être en soi qui n’a plus besoin du regard et de l’approbation des autres pour exister. C’est le soleil du cœur, le soleil rayonne par lui même, voila pourquoi on associe le soleil au cœur de soi ...
Marcher sa parole c’est ouvrir le cœur de notre cœur à la puissance de tendresse à la délicatesse d’une nudité habillée par les étoiles ...
Avec le cœur,
Michael Abitbol
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