Espoir t’es nul
Espoirs que ne vous ai-je étriper, abandonner plus tôt
Vivre enfin dans l’avant, le calme, l’oubli
La fin, le début, le sens dessus dessous, le vibrant envol en soi
Je vous tenais cachès au coeur de mes mains entravées par vous
Je pars sans retour dans des confins sans souvenir
A ne pas vous revoir donc, mes tiers, matières tant chéries
Je vous aurai aimé plus que moi même, plus que ma vie
Aujourd’hui attend mes mains pleines de rien
Au détour d’un chemin allant nulle part
Y avait-il quelqu’un, quelqu’une dans l’attente
Rêves fabriqués par d’autres, sûrement un aveugle
Naissance à son propre destin.
Assis, si loin, si proches
Dans l’idiotie des mots, des parcours hors d’haleine
Des chemins chaotiques aux senteurs mélangées
Ils se sont retrouvés, épuisés, le coeur battant
Leur regard aimanté pénétrant cent limites
Suave comme tous les baisers d’une vie
Profond, perdant l’ancrage du moment, du présent
Allégresse pleine de l’arrivée, du point initial
Heureux, ouverts, pleins de paix offerte
Ils ont essayés de se parler, de bouger, de s’oublier
Sont-ils gauches dans cet espace plein du tout ?
Vont-ils pouvoir dancer un jour au rythme juste ?
Regard, puissance, chaleur, sourire, visions des âmes
Infini sans incarnation, attente du retour, de l’ailleurs ?
S’étreindre dans ce présent vibrant de sérénité ?
Leurs yeux échangent, se fondent, remercient sans fin
La beauté simple de l’union, de l’ouverture à leur nature
Ils se lèvent, ferment la porte, vivre au présent le coeur …
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