Pour approfondir ce sujet, il convient de considérer un certain nombre de points :
1°) L’univers est dans un état d’harmonie sans dérèglement. Certains scientifiques pensent même que le hasard n’existe pas.
Nous allons voir ensemble, à titre d’exemple, quelques extraits du livre « Dieu et la science ».
Ce livre est né d’une série d’entretiens et au-delà, d’une rencontre entre celui que la tradition philosophique tient pour le dernier grand penseur chrétien : Jeau Guitton et Igor et Grichka Bogdanov, tous deux docteurs en astrophysique et en physique théorique.
Les auteurs se sont posé ces questions simples et essentielles : « D’où vient l’univers ? Qu’est-ce que le réel ? La notion de monde matériel a-t-elle un sens ? Etc. ».
Avec la théorie quantique est née une pensée nouvelle qui efface les frontières entre l’esprit et la matière, une nouvelle représentation du monde qui prend appui sur les deux courants antérieurs (religion et science) pour les dépasser, en faire la synthèse.
« … L’univers semble avoir été minutieusement réglé afin de permettre l’émergence d’une matière ordonnée, puis de la vie et enfin de la conscience. Si les lois physiques n’avaient pas été rigoureusement ce qu’elles sont, alors, comme le souligne l’astrophysicien Hubert Reeves, « nous ne serions pas ici pour en parler ». Mieux encore : que l’une des grandes constantes universelles - par exemple, la constante de gravitation, la vitesse de la lumière - ait été, à l’origine, soumise à une altération infime, et l’univers n’aurait eu aucune chance d’abriter des êtres vivants et intelligents…
… Ce réglage, d’une précision vertigineuse, est-il le fait du pur « hasard », ou résulte-t-il de la volonté d’une Cause Première, d’une intelligence organisatrice transcendant notre réalité ? »
Igor Bogdanov :
« … D’autres preuves du réglage parfait de l’univers ? La force de gravité : si elle avait été à peine plus faible lors de la formation de l’univers, les nuages primitifs d’hydrogène n’auraient jamais pu se condenser pour atteindre le seuil critique de la fusion nucléaire. Les étoiles ne se seraient jamais allumées. Nous ne serions guère plus heureux dans le cas contraire : une gravité plus forte aurait conduit à un véritable « emballement » des réactions nucléaires. Les étoiles se seraient embrasées furieusement pour mourir aussi vite que la vie n’aurait pas eu le temps de se développer.
En fait quel que soit les paramètres considérés, la conclusion est toujours la même : si l’on modifie un tant soit peu leur valeur, nous supprimons toute chance d’éclosion de la vie. »
Igor Bogdanov :
« … Les constantes fondamentales de la nature et les conditions initiales qui ont permis l’apparition de la vie paraissent réglées avec une précision vertigineuse…
Pour donner une idée de la finesse inconcevable avec laquelle l’univers a été réglé, il suffit d’imaginer la prouesse que devrait accomplir un joueur de golf qui, depuis la Terre, parviendrait à loger sa balle dans un trou situé quelque part sur la planète Mars ! »
Jean Guitton :
« … De tels chiffres ne peuvent que renforcer ma conviction : ni les galaxies et leurs milliards d’étoiles, ni les planètes et les formes de vie qu’elles contiennent ne sont un accident ou une simple « fluctuation du hasard ». Nous ne sommes pas apparus comme ça, un beau jour plutôt qu’un autre, parce qu’une paire de dés a roulé du bon côté. »
Igor Bogdanov :
« … Il est vrai que le calcul des probabilités plaide en faveur d’un univers ordonné, minutieusement réglé, dont l’existence ne peut-être engendrée par le hasard.
Certes les mathématiciens ne nous ont pas encore raconté toute l’histoire du hasard : ils ignorent même ce que c’est. Mais ils ont pu procéder à certaines expériences … ils ont programmé des machines à produire du hasard. Les lois de probabilité indiquent que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards d’années, c'est-à-dire pendant une durée quasiment infinie, avant qu’une combinaison de nombres comparables à ceux qui ont permis l’éclosion de l’univers et de la vie puisse apparaitre. Autrement dit, la probabilité mathématique pour que l’univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle ! »
Jean Guitton :
« … J’en suis convaincu. Si l’univers existe tel que nous le connaissons, c’est bien pour permettre à la vie et à la conscience de se développer.
Notre existence était, en quelque sorte, minutieusement programmée dès le début…
Tout ce qui m’entoure aujourd’hui, depuis le spectacle des étoiles jusqu’aux arbres qui ornent le jardin du Luxembourg, tout cela existait déjà en germe dans l’univers minuscule des débuts :
L’univers savait que l’homme viendrait à son heure ! »
D’autre part, Stephen Hawking, physicien théoricien anglais, considéré comme l’un des plus grands cosmologues de notre époque, nous dit :
« … L’évolution de l’univers n’est certainement pas le fruit du hasard. Il existait infiniment peu de chances pour que se développe la structure cosmologique telle que nous la connaissons. Elle doit répondre à un but dont notre existence même fait partie… ».
On peut lire également dans un autre ouvrage de Grichka et Igor BOGDANOV intitulé « le visage de Dieu »
« … L’univers n’est pas éternel… Le cosmos gonfle, grandit à chaque instant. Le chiffre est d’ailleurs phénoménal : toutes les 5 secondes, notre univers s’accroît d’un volume égal à celui de notre galaxie… ».
« ….Revenons à l’univers au moment où l’infiniment grand est encore infiniment petit, au moment du bing bang. Toute la réalité se trouve alors tassée, compressée, écrasée dans cette infime étincelle de réalité perdue dans le néant. Une poussière de 20 microgrammes, des milliards de milliards de fois plus petite que le noyau d’un atome. C’est la chose la plus insignifiante qui ait jamais pu exister…Et c’est de là, de ce flocon de réalité à jamais invisible (même à l’aide des plus puissants microscopes), que vont naitre nos maisons, nos villes, la terre avec ses mers et ses montagnes et au-delà encore, les étoiles et les galaxies par centaines de milliards. Et c’est peut-être parce qu’elle contient une phénoménale quantité d’énergie que cette particule primordiale est inconcevablement chaude : 100 000 milliards de milliards de milliards de degrés ! Un chiffre qui dépasse l’imagination la plus folle…La température la plus élevée qui puisse exister. ».
A suivre …
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