Nous étions là il y a 800 millions d'années

Avec la publication en 2002 de son Histoire secrète de l’espèce humaine, co-écrite avec le docteur Richard Thompson, le chercheur Michael Cremo a bouleversé le monde de la paléontologie. Lors de cette interview accordée en 1995 à la journaliste Laura Lee, il explique comment il en est arrivé à la certitude que le modèle de la préhistoire humaine sur lequel nous nous reposons depuis deux cents ans est totalement erroné.


Laura Lee : Laissez-moi vous parler de quelques-unes de plus extraordinaires découvertes archéologiques faites à travers le monde. Une sphère de métal incisé datant du Précambrien en Afrique du Sud ; une empreinte de chaussure datant, elle, du Cambrien, à Antelope Springs (Utah) ; un vase de métal du Précambrien, à Dorchester, dans le Massachussetts ; un clou en acier datant du Dévonien, fiché dans une pierre en Écosse ; un fil d’or dans un pierre datant du Carbonifère à Tweed, en Angleterre ; et de la même période, à Wilburton, en Oklahoma, un pot métallique… Que nous racontent ces découvertes à propos de notre histoire ancienne ?

Michael Cremo : Eh bien, si vous regardez dans les livres, vous penserez que les humains comme nous – l’Homo Sapiens – ont évolué assez récemment, en l’espace de 100.000 ans depuis des ancêtres ressemblant à des singes. Tout, dans ces livres, renvoie à cette idée qui, en conséquence, semble acquise. Mais quand j’ai commencé à étudier cela, je me suis aperçu que ces cent cinquante dernières années, les anthropologues avaient enterré autant de preuves allant contre cette idée qu’ils en avaient découvertes. Ces preuves montrent que des hommes comme nous ont habité cette planète durant des centaines de millions d’années. Vous évoquez quelques-unes des preuves les plus éclatantes, comme ce magnifique vase métallique que l’on a retrouvé dans des roches du Précambrien à Dorchester : cela signifie qu’il a plus de 600 millions d’années.

LL : Dites-moi, selon vous, que se passerait-il si toutes ces preuves étaient révélées au grand jour, s’il n’y avait pas de discrimination, s’il n’y avait pas de théorie absolue sur l’histoire de la race humaine sur la planète Terre ?

MC : D’abord, il faut dire que si l’on devait mettre toutes les preuves sur une table, il faudrait plusieurs tables, vraiment. Si l’on prend en compte toutes les preuves, on est obligé d’admettre que des êtres humains comme nous ont coexisté avec d’autres espèces d’êtres et cela aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps.

LL : La théorie de la coexistence n’est pas si stupide à envisager puisque les anthropologues pensent que les hommes de Néanderthal et de Cro-Magnon ont coexisté…

MC : C’est exact et il y a même des savants comme l’anthropologue anglais Myra Shackley qui avancent que nous coexisterons toujours avec des créatures comme l’homme de Néanderthal. On trouve beaucoup d’histoire à travers le monde évoquant différentes sortes d’hommes sauvages, comme le Yéti ou l’Homme des neiges dans l’Himalaya, le Bigfoot ou le Sasquatch en Amérique du Nord, et d’autres créatures du genre ailleurs sur la planète. Alors, oui, je dirais que l’idée d’une coexistence est valide.

LL : Vous faites remonter l’homme primitif beaucoup plus tôt que ce qui est généralement admis. A propos des découvertes extraordinaires datant de millions d’années dont nous parlions plus haut, pouvez-vous nous expliquer les circonstances de leur découverte, ce que l’on sait de ces objets et où ils sont aujourd’hui.

MC : Je vais donner un très bon exemple tiré de l’histoire récente. C’est un de mes préférés. En 1979, à Laetoli, en Tanzanie, un pays d’Afrique orientale, Mary Leaky, qui est la femme de Louis Leakey, l’un des anthropologues les plus renommés du XX° siècle, trouva des empreintes de pas dans des cendres volcaniques datant d’environ 3,6 millions d’années. Des experts des empreintes, anthropologues et autres les analysèrent. Le National Geographic et des publications scientifiques en ont beaucoup parlé. Et si vous regardez les photos de ces empreintes, vous constatez qu’elles sont identiques à celles d’un homme moderne. Un chercheur a dit que si l’on allait aujourd’hui sur une plage et que l’on y regardait des empreintes de pas, elles ne seraient pas différentes. Malgré cela, le schéma mental des chercheurs est tel qu’ils n’ont pu tirer la conclusion qui s’imposait, à savoir que ces empreintes ont été faites par des créatures très proches de nous.

LL : En somme, ils utilisent les preuvent quand elles les arrangent, mais se refusent à le faire quand cela les dessert. Est-ce que ce ne serait pas un peu hypocrite ?

MC : Ça l’est. On appelle cela un « filtre à connaissance ». Ces gens s’engagent plutôt d ans une espèce d’auto-censure. Par exemple, à propos de ces empreintes, ils disent : « Bien, ça doit être celles d’un australopithèque », même s’ils ont des os d’australopithèques et qu’ils savent bien qu’elles ne correspondent pas. Les os de pieds des hommes très anciens, semblables à des singes, ont des orteils courbes et très longs. Le gros orteil ressemble à notre pouce. Regardez les pieds d’un chimpanzé. Le gros orteil est large, gros et mobile, un peu comme notre pouce, de manière à pouvoir attraper des branches. Donc, les empreintes trouvées en Afrique datent de 3,6 millions d’années, mais ne sont pas du tout celles d’un australopithèque.

LL : Pourquoi l’australopithèque leur sert-il d’explication ?

MC : Parce qu’ils estiment que c’est la seule créature bipède de cette période, et parce qu’ils ignorent les preuves, les énormes preuves, montrant que des êtres humains comme nous vivaient à ce moment-là. Tirer des conclusions pourtant évidentes n’entre simplement pas dans leur tête. On a des empreintes comme celles d’un homme, un homme a dû les faire.

LL : Et les Leakey, quelle interprétation en ont-ils fait ?

MC : Mary Leakey a voulu dire que ces empreintes étaient celles d’un homme-singe avec des pieds comparables à ceux d’un humain. Si c’était la seule et unique preuve à notre disposition, on pourrait s’en contenter, mais nous avons vraiment beaucoup de preuves : outils de pierre, artefacts, ossements humains, squelettes complets d’hommes de cette période. C’est ce qui nous fait dire que ce sont bien des hommes qui ont fait ces empreintes. Un autre cas très intéressant est celui d’un squelette, lui aussi découvert en Afrique, au début du siècle, en 1913, par le Dr Hans Reck qui, je crois, était de l’Université de Berlin en Allemagne. Il se trouvait dans ce que l’on appelle aujourd’hui la gorge d’Oduvai.

LL : Qui est très connue pour les découvertes qu’on y a fait, non ?

MC : Oui. C’est là que les Leakey ont fait plus tard la plupart de leurs travaux. En 1913, on y découvre dans une strate de plus d’un million d’années, un squelette fossile anatomiquement identique à celui d’un homme moderne. C’est très étonnant car, selon la science actuelle, on ne devrait avoir d’êtres humains modernes, anatomiquement, que depuis 100.000 ans. Donc…

LL : Quelle explication ont-ils donné ? En 1913, l’archéologie n’en était-elle pas qu’à ses balbutiements pour l’homme ? Pourquoi des découvertes comme celle-ci n’ont-elles pas été mises en équation ?

MC : Et bien, les concepts modernes se formaient déjà depuis la découverte de l’Homme de Java en 1894. Cet aspect est très intéressant. Cela ressemble à une enquête policière : lorsque Charles Darwin a écrit son Origine des espèces en 1859, cela a fait comme une onde de choc à travers le monde. La question qui intéressait tout le monde était l’origine de l’être humain.
Je me suis rendu compte qu’entre 1859, date de la parution du livre de Darwin, et 1894, date de la découverte de l’Homme de Java, rien n’avait été écrit. Cela m’a intrigué. On aurait pu imaginer que, presque tout de suite, des savants du monde entier auraient recherché le chaînon manquant et découvert des tas de choses. J’ai donc demandé à un de mes chercheurs-assistants d’aller dans une bibliothèque et de me rapporter des manuels d’anthropologie des années 1880-1885, histoire d’y jeter un coup d’œil, et j’ai été choqué par ce qu’il m’a rapporté. D’authentiques savant, écrivant dans des journaux, faisaient état de quantité d’éléments attestant que l’homme moderne, anatomiquement parlant, avait vécu il y a 10, 20, 30 ou 50 millions d’années, aussi loin que l’on pouvait remonter ! Je ne parle pas d’une ou deux découvertes, je parle de centaines de découvertes.

LL : Extraordinaire ! J’aimerais savoir où sont ces découvertes aujourd’hui. Que leur est-il arrivé ? Parmi ces centaines et ces centaines de squelettes identiques au nôtre qui ont au moins 100 millions d’années, quel est le tout premier sur lequel on a de la documentation ?

MC : La toute première découverte, ce n’est pas un squelette humain, mais un objet… Il s’agit d’une sphère métallique cannelée découverte en Afrique du Sud. On en a trouvé beaucoup – parfaitement sphériques, métalliques, quelques-une avec des cannelures au niveau de l’équateur – et elles datent de 2,8 milliards d’années.

LL : Millards ? Pas millions ?

MC : Oui, et on estime que la Terre a environ 5,3 milliards d’années… Ils sont donc très vieux. D’autre part, le signe humain le plus ancien est un empreinte de chaussure découverte à Antelope Springs (Utah) en 1968 ; elle remonte au Cambrien, c’est-à-dire à environ 500 millions d’années.

LL : Pouvez-vous nous dire un mot du plus ancien squelette moderne ?

MC : C’est un squelette humain découvert dans du charbon dans le comté de Macoupin (Illinois) en 1862, ainsi que cela est rapporté dans un journal appelé The Geologist. Il date du Carbonifère et pourrait avoir 300 millions d’années. Ce sont donc des découvertes extraordinaires. Maintenant, il arrive que si une chose est en contradiction avec le concept le plus partagé, on ne fait pas forcément l’effort de la préserver. Au contraire, si c’est conforme à notre attente, on fait tout pour le garder. Si l’on a quelque chose qui correspond aux théories en cours sur les origines de l’homme, l’establishment le conserve soigneusement.
Vous avez des gens vraiment puissants dans ces domaines, ils contrôlent les fonctions, les publications et le financement des recherches ; si vous voulez faire votre chemin, il faut faire avec ça. C’est ainsi que le système marche fondamentalement. J’ai personnellement parlé avec des gens qui avaient eu des problèmes avec ce système, qui n’ont pas pu publier, qui n’ont pas pu accéder à des postes, qui n’ont pas pu avoir de financement pour leurs recherches.

LL : Et de quelle hérésie les accusait-on ?

MC : Simplement leurs façons de voir les choses. Un des cas que nous évoquons dans notre livre est celui de Virginia Steen-Macintyre, une géologue qui travaille pour l’US Geological Survey. Dans les années 1970, elle et quelques autres géologues ont daté un site à Hueytatlaco au Mexique où des outils que seuls des hommes anatomiquement modernes ont pu fabriquer. En utilisant entre autres des techniques de datation par l’uranium, ils les datèrent d’environ 300.000 ans. Or, selon la théorie officielle, il n’y avait pas d’hommes en Amérique jusqu’il y a 12.000 ans, même si certains aimeraient remonter jusqu’à 25.000, 30.000 ans.
La doctrine officielle et conservatrice est de 12.000 ans. Ces outils parfaits de 300.000 ans sont donc vraiment incongrus ; aucun humain de cette sorte ne devrait vivre avant -100.000 ans. En fait, des outils semblables ont été retrouvés en Europe, mais ils n’avaient pas plus de 40.000 ans ; ceux du Mexique avaient donc 250.000 ans de plus.

LL : Cela pose un problème, non ?

MC : Ces chercheurs ont fait un rapport qui n’a pas pu être publié. Personne n’a voulu le publier.

LL : Mais qu’est-il arrivé aux outils, où sont-ils aujourd’hui ?

MC : Ils sont entreposés quelque part dans un musée. Comme ils ont été découverts assez récemment, on peut les retrouver. On a essayé d’avoir l’autorisation de les photographier pour notre livre mais on ne nous a pas donné l’autorisation de publication des photos, sauf si on leur donnait une date maximale de 25.000 ans. Si l’on disait, comme le disent les géologues, que ces outils avaient 300.000 ans, on n’avait aucune autorisation.

LL : Toutes les informations dont nous disposons posent le problème de leur interprétation. Michael, racontez-moi encore quelques cas, puis j’aimerais avoir votre sentiment sur cet héritage mondial - qui peut se prévaloir d’en dire quelque chose ? Quelles sont les restrictions ? Comment procède-t-on aux datations ? Comment sait-on de quelles manières sont datés les objets… ? Je sais que dans beaucoup de cas on s’appuie sur la stratification géologique, mais dites-m’en plus et parlez-moi des enjeux autour de ces découvertes.

MC : Une découverte intéressante est un coquillage gravé trouvé au XIX° siècle par Henry Stropes, un membre de la société de géologie d’Angleterre, dans la formation de Red Crag, en Angleterre, qui date de la fin du Pléistocène, environ 2 millions d’années. La gravure est celle d’un visage humain et, selon le point de vue actuel, il ne peut dater que de 40.000 ans, tout au plus ; 2, voire 3 millions d’années, c’est donc anormal.

LL : OK, une autre découverte « anormale » ?

MC : Revenons en Amérique du Nord et à une période plus récente pour trouver un assez bon exemple de la manière dont une preuve peut être supprimée. Un certain docteur Lee a découvert des outils d’environ 70.000 ans dans une formation glacière à Sheguiandah, sur l’île Manitoulin, dans la région des Grands Lacs au Canada. Comme je l’ai dit, la théorie veut qu’il n’y ait eu d’êtres humains en Amérique de Nord avant -12.000 ans. Lee travaillait au Musée National du Canada au moment où il a fait ces découvertes. Un géologue est venu sur le site pour confirmer la datation… avant d’être licencié. Personne ne voulait publier son rapport et n’il n’a pas pu trouver de travail pendant des années. Il a été très touché et tous les outils découverts ont été remisés quelque part par le Musée, sans qu’il puisse dire le moindre mot.

LL : Il existe une bonne documentation sur la plupart des objets que vous évoquez dans votre livre ; ça vous a demandé de mener une enquête dans la littérature scientifique, à la manière d’un détective. Mais vous mentionnez aussi quelques objets moins connus…

MC : En 1897, Le Daily News d’Omaha, au Nebraska, publiait un article intitulé « Un os gravé enterré dans une mine ». Il s’agissait d’un morceau de roche d’environ 60 cm sur 30, gravé en forme de diamants. Des marques divisaient la surface en diamants, et chaque diamant avait au centre la gravure d’un visage humain, plutôt d’une personne âgée. La miné descendait profondément, à environ 40 m. Les mineurs ont expliqué que le sol n’avait pas bougé, ce en quoi on peut leur faire confiance puisque leur vie en dépend. S’ils se rendent compte qu’un glissement a pu faire bouger le charbon, ils sont très attentifs car ils risquent d’en être prisonniers ou d’y laisser la vie. Dans cette région, le charbon a environ 300 millions d’années. Maintenant, où se trouve cet objet ? Nous sommes partis à sa recherche, mais nous n’avons pas retrouvé sa trace. On a trouvé une abondante littérature le concernant, mais c’est tellement éloigné de ce qu’attendent les universitaires modernes que cela n’a pas été mis dans un musée. Probablement que l’un des mineurs l’a gardé et qu’à sa mort, il est revenu à quelqu’un de sa famille qui, peut-être, l’a jeté.

LL : J’ai aussi entendu parler de murs de pierres ensevelis à 45 m de profondeur. Je crois savoir qu’il en existe des exemples au Texas et en Californie. Vous vous êtes penché sur ces artefacts énormes que sont les murs ?

MC : Oui, nous nous sommes intéressés à ce genre de choses. Un des cas est celui de Heavener, en Oklaoma. Un rapport mentionne qu’un mineur de charbon qui, en 1928, travaillait dans une mine à plus de 3000 mètres de profondeur. Cette mine était faite d’une succession de chambre que l’on faisait exploser tous les jours. Un matin, donc, on procédait à l’explosion du charbon quand les mineurs ont vu, au bout de la chambre, un mur semblable à du ciment, doux et poli. Ils en ont parlé aux responsables de la mine qui ont fait sortir les mineurs de la zone avant de la combler.

LL : Si un jour la Terre devenait transparente, nous permettant de voir vraiment ce qu’elle renferme depuis si longtemps, les os de dinosaures, tous ces objets étranges, les empreintes de pieds, les restes humains, que pensez-vous que nous verrions, Michael, et dans quelle proportion ?

MC : Nous aurions un tableau de touts sortes de créatures, des humains entre autres, et cela en remontant sur des périodes très très anciennes. Mais voir n’est pas suffisant, on peut toujours voir les choses et laisser de côté les explications. On se heurte au fait qu’il y a deux manières de faire. Si une chose va dans le bon sens, alors pas de problème. Si on va à contre-courant, on vous trouvera toutes sortes de contre-arguments et mêmes dans le meilleur des cas, vous vous heurtez toujours à des opposants. Au mieux, vous pourrez tout juste annoncer qu’il s’agit d’une fraude ou d’un canular… 

LL : Oui, que quelqu’un l’a déposé là…

MC : Tout juste. Le problème est que si vous faites cela et que vous appliquez la même procédure que pour ce que l’on trouve dans les musées, alors il vous faudra tout jeter. Par exemple, si vous trouvez un squelette moderne dans du charbon près de la surface, s’il est en profondeur, alors il pourrait avoir 200 millions d’années ; mais si quelqu’un affirme que c’était près de la surface, alors il est récent. Mais il se trouve que toutes les découvertes archéologiques, comme Lucy, le plus célèbre spécimen d’Australopithèque connu qui a été découvert par Donald Johanson en Ethiopie dans les années 70, ont été faites en surface. De fait, la plupart des Hommes de Java ont été trouvé en surface, ils n’étaient pas dans le sol.

LL : J’ai entendu parler de chaînes en or tombant de blocs de charbon… Vous connaissez des histoires à ce propos ?

MC : Oui, plusieurs livres en parlent. Un cas particulièrement intéressant est celui qui s’est passé en 1891 et qui a été rapporté par le Morrisonville Times, dans l’Illinois. En fait, c’est la femme du directeur du journal, Mme Culp, qui cassait du charbon pour son poêle et qui trouva une chaînette en or, imbriquée dans le charbon. Elle cassa le morceau mais la chaîne était tellement imbriquée que deux petits fragments restèrent fixés à chaque bout. De manière à contrôler l’histoire, nous avons vérifié que le journal avait bien une copie de cet article que nous connaissons sans l’avoir lu. On nous en a fait parvenir une copie. Ensuite, nous avons aussi vérifié l’âge de charbon dans lequel la chaîne avait été retrouvée auprès du Bureau géologique de l’Illinois.

LL : Et la chaîne, qu’est-elle devenue ?
MC : Nous avons essayé de retrouver la trace de cette chaîne en or d’environ 300 millions d’années. Son propriétaire est mort en 1959 et la chaîne a circulé parmi les membres de sa famille, mais nous avons perdu la piste à partir de là. C’est pour cette raison que ce cas est mis dans les annexes du livre où nous parlons de vraies anomalies, mais sur lesquelles la documentation a fait défaut. Le reste du livre parle d’objets moins spectaculaires, mais sur lesquels la documentation est importante ; les objets sont toujours là, la plupart dans des musées où l’on peut les voir.

LL : Tom, de San Luis Obispo, vient de nous rejoindre, merci.
Tom : Je voulais revenir sur les spères cannelées ; combien en a-t-on découvert, quelle est leur composition, la méthode de datation et, le cas échéant, si la datation a été confirmée.

MC : Les sphères métalliques ont été trouvées il y a longtemps à côté de Ottosdal, en Afrique du Sud. On en a découvert des centaines, mais elles n’ont pas toutes les cannelures au niveau de l’équateur. Celles-ci n’ont pas fait l’objet de publications scientifiques, c’est pourquoi nous en parlons dans nos annexes. Les sphères ont été conservées dans le musée de Klerksdorp, en Afrique du Sud, dont le conservateur – Roelf Marx – nous a dit qu’elles étaient complètement mystérieuse à ses yeux. Elles lui paraissaient être faites de la main d’homme, ce sont ses mots ; or, à l’époque où elles ont été déposées sur la roche, il n’y avait pas de vie intelligente sur Terre. C’est son point de vue, vous voyez comment cela fonctionne : elles paraissent faites par l’homme mais elles ne peuvent l’être car « nous savons qu’à cette époque, il n’y avait pas d’humain, ni aucune sorte de vie. ». Elles ont été trouvées dans une couche de pyrophilite, un minéral âgé de 2,8 milliards d’années. Le conservateur tient cette information du Pr Bisshoff, professeur de géologie à l’université de Potchefstroom. On dit que ces sphères sont faites de limonite (sorte de fer), mais d’une limonite assez particulière puisque elle est extrêmement dure, au point qu’une pointe d’acier ne peut pas la rayer. Or la limonite ordinaire est très tendre ; ces sphères sont donc mystérieuses. Dans la mesure où aucune publication scientifique ne les a décrites, on ne peut avoir de certitudes, et je ne pense pas qu’un chercheur pourrait admettre qu’elles ont été faites par un être humain, en dépit des apparences.

LL : Revenons avant d’achever cette interview sur cette empreinte de semelle de chaussure qui a été trouvée dans une roche du Trias. Où est cette roche ?

MC : C’est encore une de ces magnifiques preuves qui ont été montrées aux scientifiques puis occultées. Celui qui l’a découverte l’a apportée à New York et à l’Université de Columbia. Il l’a montrée à quelque-uns des dirigeants de l’American Museum of Natural History et leur a laissée. Nous avons donc écrit au Musée et on nous a dit qu’il n’existait aucune information la concernant, aucun dossier.

http://megalithic-project.over-blog.com/article-nous-etions-la-il-y...

Visites : 713

Commentaires bienvenus

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.

Rejoindre épanews (c'est gratuit)

Communauté

Rejoignez notre communauté pour partager textes, photos et vidéos sur le thème du développement personnel.

À découvrir

Stages, formations, etc.

Annonces gratuites

Agenda

décembre 2024
DLMMJVS
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293031
       

© 2024   ↑ Menu | Créé par l'association épanews    

Liens  |  Signaler un problème  |  Conditions d'utilisation