Near death experience(NDE) ou expérience de mort imminente : la recherche s'amplifie !



LA NDE ou Expérience de mort imminente
Et l’INREES (L’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires)

"Histoire de Karine


Personne n’a rien vu venir. La parturiente semblait en pleine forme et le bébé dans son ventre aussi. Les choses se sont compliquées à la troisième heure de l’accouchement. Tout d’un coup, le cœur de la jeune mère a fait de drôles de bonds et menacé de lâcher. Médecins et sages-femmes se sont précipités. En un éclair, la césarienne est décidée. Le bébé, une petite fille, est extrait in extremis, à l’instant même où l’électrocardiogramme de Karine devient plat. Tandis qu’on s’occupe du nouveau-né, l’équipe soignante se concentre sur la malheureuse. Le défibrillateur lui envoie de terribles châtaignes. Finalement - « miracle » des nouvelles technologies - le cœur repart. Dix jours plus tard, Karine et sa fille pourront rentrer chez elles, saines et sauves, avec ce conseil du médecin-chef : « Surtout n’y pensez plus et vivez tranquillement ! » Mais comment pourrait-elle ne plus y penser ?
Pendant ces quelques dizaines de secondes où elle était en train de mourir, la jeune femme a vécu l’expérience la plus folle de sa vie. Tout d’un coup, elle a eu l’impression de s’extirper d’elle-même, par le sommet du crâne, et de s’élever au-dessus de la scène, à hauteur du plafond, d’où elle a assisté à sa propre réanimation, avec une sensation de calme absolument unique - et l’impression d’entendre ce que disaient, mais aussi ce que pensaient ses sauveteurs. En fait, elle aurait tout donné pour rester dans cet état - elle est d’ailleurs persuadée que, si elle l’avait voulu, elle aurait pu le faire. Mais... elle a pensé à son enfant et, en un éclair s’est retrouvée à l’intérieur de son corps.

Histoire de Tom

Lui, il s’était glissé sous la voiture en panne d’un client et avait entrepris de resserrer un boulon, quand soudain le cric hydraulique a lâché. Une tonne et demi d’acier sur la poitrine ! Le temps que ses collègues le dégagent, son cœur s’était arrêté et c’est dans l’ambulance que les secouristes ont tenté de le faire repartir. Pourtant Tom (c’est du moins ce qu’il racontera plus tard) se sentait bien vivant : depuis une hauteur de trois ou quatre mètres, en proie à un mélange inouï de stupeur et de sérénité, il suivait la voiture à distance, avec la sensation de tout voir sur 360 degrés.
Sauvé lui aussi, il restera hospitalisé quatre mois. Puis il redeviendra mécanicien. Mais sa vie intérieure aura radicalement changé. Pendant son expérience, Tom dit avoir vu défiler toute sa vie, dans le moindre détail, jusqu’à la couleur de ses premières barboteuses. Jamais il n’aurait imaginé un choc pareil : il a tout revécu, mais « globalement », en ressentant aussi ce que ressentaient les autres à son contact... Puis il a basculé dans un vide fantastique, plus sombre que la nuit la plus sombre... et pourtant éclairé, où il avait l’impression de foncer à une vitesse prodigieuse... tout en demeurant immobile. Finalement, il s’est retrouvé plongé dans une lumière absolument incroyable, qu’il ne peut évoquer sans pleurer. Quand il en parle, il dit qu’il n’y a pas de mots humains pour la décrire. Pourtant, il a très envie d’en parler. Alors, il utilise des mots humains. Il dit que cela ressemblait à un océan d’amour et de connaissance... Il faut ajouter que, depuis qu’il est rétabli, Tom se passionne pour des sujets qui l’auraient jusqu’ici laissé indifférent. Les sciences physiques l’attirent particulièrement. Au point qu’il s’est inscrit à un cours du soir et que, malgré l’extrême difficulté de l’entreprise, il a commencé à étudier la mécanique... quantique. Quand on lui demande pourquoi les lois paradoxales qui régissent les particules élémentaires l’attirent ainsi, le jeune mécano répond cette chose étrange : « Pendant que je flottais dans cette lumière d’amour, j’ai connu ces lois, j’ai fusionné avec elles. Dans cette lumière, vous savez tout. Je ne pourrai jamais le prouver, mais j’en suis sûr. Et j’aimerais retrouver au moins des bribes de ce que j’ai su. »


Des millions de cas...

Des Karine et des Tom, nous savons aujourd’hui qu’il y en a des millions et que leur nombre croît à mesure que se répandent les techniques modernes de réanimation. Vous en avez certainement déjà entendu parler. Mais l’information est si folle, si dérangeante, qu’elle a encore du mal à passer dans les médias « sérieux » - bien que de moins en moins. Les faits sont les faits. Savez-vous qu’un peu partout dans le monde (parfois en se cachant, en France particulièrement), des centaines de chercheurs honorables étudient cette stupéfiante expérience - des psy bien sûr, des neurologues, des toxicologues et des cardiologues, mais aussi des anthropologues, des infirmières, ou des sages-femmes : qui donc ne se sentirait pas concerné ? Voilà trente ans que l’on cherche, sans trouver la moindre explication « scientifique ». Est-ce une hallucination ? Un délire ? Il faudrait alors imaginer un délire qui, contrairement à l’habitude, ne vous déstabilise pas, mais vous recentre, soigne votre névrose, remette vos valeurs d’aplomb et, vous ayant libéré de la peur de mourir, vous donne une formidable envie de vivre ! Un délire tellement enviable qu’il ne mériterait plus ce nom...
Depuis trente-cinq ans, de nombreuses études ont été menées. La plus récente, et aussi la plus rigoureuse scientifiquement, a été menée dans dix hôpitaux néerlandais, à la fin des années 90, par l’équipe du cardiologue Pim Van Lommel, et publiée fin 2001 par The Lancet, la plus prestigieuse revue médicale du monde (n° 9298, vol. 358). Elle aboutit à la même conclusion que toutes les recherches précédentes : si vous frôlez la mort, nul ne peut dire à l’avance si vous vivrez une telle expérience ou pas, mais si cela vous arrive, votre vie en sortira métamorphosée... et aucune des explications scientifiques proposées jusqu’ici ne peut l’expliquer. Dans l’échantillon du Dr Van Lommel, 18% des quelque quatre cents personnes dont le cœur s’était arrêté et qu’on a réussi à sauver, sont revenues avec leurs propres versions de l’incroyable récit. Parmi elles, des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux, des malades, des accidentés de la route, des croyants, des athées... Bref, ce que les statisticiens appellent une « distribution aléatoire ». Quant aux 82% restants, ils ne se rappellent rien.
Une recherche de plus en plus... démocratique
J’ai personnellement consacré plusieurs années de ma vie de journaliste à rencontrer des hommes et des femmes qui avaient vécu cette expérience, et des chercheurs qui l’étudiaient. Le premier de ces chercheurs était le philosophe et médecin psychiatre américain Raymond Moody, qui avait baptisé la chose Near Death Experience (NDE), c’est-à-dire Expérience Proche de la Mort, ou Expérience de Mort Imminente. Je raconte un peu plus loin, dans l’article intitulé « Comment on est passé de la compassion à la spéculation », de quelle façon, selon moi, les recherches sur la NDE ne sont devenues légitimement « audibles » par les sociétés occidentales qu’après que le tabou moderne de la mort ait commencé à être ébréché par la redécouverte de l’art de mourir et d’accompagner les mourants. Tout se passe comme si le théâtre de notre commune mortalité avait été abandonné en même temps que les religions et qu’il ait fallu des événements considérables - rien moins que la seconde Guerre Mondiale et la Shoah - pour que les humains soient en quelque sorte poussés à rouvrir les rideaux du dit-théâtre. Il me semble que cette réouverture s’est effectuée en deux actes : le premier (les soins palliatifs), à 99 % mené par des femmes, pourrait être décrit comme pratique et compassionnel. Le second (l’étude de la NDE), a été surtout mené par des hommes et il est plus spéculatif et ludique, même si sa sensibilité est imprégnée des mêmes valeurs que le premier acte : écoute, respect, fraternité, tolérance, présence, tendresse...
En trente-cinq ans, j’ai vu ces thèmes peu à peu émerger dans notre société et nos médias, auprès d’un public de plus en plus large. Comme souvent, cette émergence s’effectue de façon cyclique. Par vagues. Même si le vécu de ces phénomènes ou de ces pratiques est continu, il y a des années où l’on n’en parle presque plus, et d’autres où le thème revient en force. En France, c’est le cas depuis trois ou quatre ans. Notamment grâce à deux personnes, qui sont en train de devenir de vrais personnages de l’Acte II, une jeune femme et un jeune homme : Sonia Barkallah et Stéphane Allix. Sans rapport direct entre eux, mais dans un timing relativement synchro, ils sont en train de faire énormément pour populariser dans notre pays la NDE et, derrière elle, les recherches sur la vraie nature de la conscience.

Parler de la NDE pour sortir les jeunes de leur déprime

À deux reprises, quand elle avait 11 ans, puis 22 ans, Sonia Barkallah, fille d’un ouvrier tunisien des raffineries de l’étang de Berre, a réussi à changer de cap en écoutant, bouleversée, des récits de NDE. La première fois, elle cessa de malmener ses copines et accepta de travailler à l’école. La seconde fois, elle cessa de penser au suicide et décida de s’engager à fond dans ce qui l’enthousiasme le plus : faire connaître au maximum de gens l’incroyable expérience, surtout aux jeunes des quartiers, dont elle dit qu’ils sont plus ou moins condamnés à la violence et à la déprime si on ne les aide pas à avoir une autre vision de la vie.
Ambulancière de formation, devenue aujourd’hui (30 ans) journaliste et réalisatrice, Sonia Barkallah dit ceci : « Quand vous pensez que la seconde cause de mortalité des 16-25 ans est le suicide, j’affirme qu’il est essentiel de faire connaître la NDE par tous les moyens possibles : de la bande dessinée au long métrage, en passant par les pièces de théâtre, les contes, les documentaires, sans oublier Internet bien sûr ! »

Elle a déjà plusieurs exploits à son actif :
• Le 17 juin 2006, sans la moindre expérience, avec les économies de sa mère, elle a organisé un congrès international, rassemblant à Martigues les principaux médecins spécialistes de la NDE, de l’Américain Raymond Moody au Hollandais Pim Van Lommel, en passant par le Britannique Sam Parnia ou les Français Jean-Pierre Jourdan et Jean-Jacques Charbonnier. Un soutien impressionnant lui est venu de toute la francophonie et 2000 personnes ont participé à son congrès ;
• Suite au colloque de Martigues, elle est contactée par le Dr Eric Dudoit, responsable de l’Unité de Soins et de Recherche sur l’esprit, de l’hôpital de la Timone, à Marseille, pour organiser une session d’information sur les Expériences de Mort Imminente, afin de sensibiliser le personnel soignant aux témoignages de NDE. En 2008, elle motive le Dr Eric Dudoit à démarrer une étude clinique sur les NDE ;
• Avec la même sensibilité, mais dans une démarche plus axée sur la recherche que sur la clinique, elle s’est associée avec le Dr Jean Pierre Postel, médecin anesthésiste de l’hôpital de Sarlat, pour créer le CNERIC (Centre national d’étude, de recherche et d’information sur la conscience), dont le premier objectif est de procéder à la mise en place d’un protocole expérimental, pour tenter d’objectiver et de vérifier la phase dite « autoscopique », c’est-à-dire le moment où les personnes ayant vécu une NDE disent être sorties de leurs corps, avec la capacité de voir à 360°, de lire les pensées des autres (par exemple celles des soignants en train d’essayer de ranimer leur corps inerte), etc.
• Last but not least, Sonia Barkallah a achevé, en 2009, un long métrage documentaire sur la NDE, que l’on devrait pouvoir visionner prochainement, sous forme de DVD ou sur une chaîne de télévision.

CONTACT : www.s17production.com

Et notre conscience quand nous mourons vraiment ?
Stéphane Allix est lui aussi particulièrement représentatif de cette nouvelle génération de chercheurs. Lui, au départ, est un jeune reporter baroudeur, parti à 19 ans, en 1987, couvrir pour les médias français, la guérilla afghane contre les Russes. Il va voir sa course brisée en plein élan quand, quelques années après, son jeune frère Thomas, qui l’a rejoint sur le terrain, meurt, sa jeep précipitée dans un ravin. Du jour au lendemain, la vie du reporter bascule. Il change entièrement de motivation. Toute son énergie va se trouver canalisée dans une recherche lancinante : percer le mystère de la mort, pour tenter de comprendre ce qu’est devenu son frère. Ou la conscience de celui-ci. Sans relâche, pendant des années, l’ex-journaliste baroudeur va enquêter aux quatre coins du monde, en France, en Inde, aux États-Unis, au Pérou, au Canada... Ses interlocuteurs seront parfois des maîtres spirituels - ses longues entrevues avec les Tibétains, à Dharhamsala, notamment le Dalaï Lama et le Karmapa, joueront un rôle décisif dans l’orientation de son enquête. Pour les bouddhistes tibétains, en effet, aider la conscience des proches défunts à traverser le voile des illusions fait partie des devoirs de base des humains les uns vis-à-vis des autres. On sait que le Dalaï Lama encourage par ailleurs fortement les travaux des neurologues et neuropsychiatres qui étudient l’interface cerveau/conscience. À la recherche de l’« âme » de son frère - pour user d’un terme judéo-chrétien -, Stéphane Allix ne va évidemment pas se priver d’enquêter auprès des scientifiques et des médecins spécialisés, neurologues cognitivistes ou psychothérapeutes transpersonnels, qui vont lui apporter des indications précieuses sur la frontière entre la vie et la mort et sur les Expériences de Mort Imminentes. Mais le jeune chercheur n’hésite pas à consulter également des médiums et des voyants. Et là, son enquête devient franchement passionnante et haletante, car ces praticiens du fantastique semblent bel et bien capables d’entrer en contact avec les esprits des défunts ! Pourtant, Allix va les mettre à l’épreuve très rigoureusement, les soumettant à des tests à l’aveugle et usant de protocoles de plus en plus exigeants, avec l’aide de son père et de sa mère, un couple cultivé et prudent, mais soutenant la démarche téméraire de leur fils aîné avec une grande largesse d’esprit. C’est tout cela, que Stéphane Allix raconte dans La mort n’est pas une terre étrangère, paru en octobre 2009 chez Albin Michel. Au fil du temps et des pages, l’enquête sur la mort et le sort des esprits décédés se mue en quête personnelle de l’auteur, confronté de façon de plus en plus incontournable à sa propre mortalité - avec ce que cela implique de terreur, mais aussi de clé symbolique irremplaçable. Pour affronter et dépasser sa peur, il opte finalement pour la voie des chamanes amazoniens et entame une véritable initiation, usant de l’ayahuasca, le fameux hallucinogène à base de lianes. Plusieurs voyages dans la grande forêt lui seront nécessaires, pour intégrer corps et âme les données extraordinaires auxquelles sa recherche lui a donné accès, bouclant ainsi sa quête, en retrouvant les fondements des sagesses universelles... tout en lui donnant subrepticement accès à un accès inattendu vers son frère.
Pour une nouvelle approche de toutes les « expériences extraordinaires »
Parallèlement à sa propre enquête, Stéphane Allix va s’associer avec son ami, le Dr Bernard Castells, pour fonder, en 2007, l’INREES (institut de recherches sur les expériences extraordinaires), association qui fédère un large public, notamment dans le monde des psychothérapeutes. Leur objectif est moins, nous explique-t-il, de prouver scientifiquement par A + B l’existence objective de phénomènes paranormaux (notamment la survie de la conscience après la mort), que pour accueillir de façon chaleureuse et positive les personnes qui ont vécu ces phénomènes et en sont ressorties bouleversées, métamorphosées ou traumatisées. Qu’il s’agisse de NDE, de souvenirs de « vies antérieures » ou de contacts avec de supposés extraterrestres, ils sont des millions dans le monde à les avoir traversées. Quelles que soient les hypothèses échafaudées pour expliquer ces phénomènes, la première attitude éclairée est d’accueillir et d’écouter - plutôt que de se précipiter sur un manuel psychiatrique, pour tenter de caser le plus vite possible l’histoire singulière dans une catégorie de folie. Inversement, ne rien connaître à la psychopathologie est un handicap grave pour quiconque prétend aider celles et ceux qui ont vécu de telles expériences. Le répertoire psychopathologique le plus utilisé dans le monde est le fameux DSM-IV de la psychiatrie américaine, aujourd’hui en usage dans le monde entier. Les psychothérapeutes de l’INREES ont publié cet automne, aux éditions Inter Editions, une sorte de « DSM-IV alternatif », Le Manuel clinique des expériences extraordinaires, où ils présentent un regard différent sur ces grands types d’expérience"

CONTACT : www.inrees.com


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Commentaire de KAIROS le 3 octobre 2010 à 16:01
" De maniére generale, les expérienceurs souffrent du décalage entre leur nostalgie de cet état de sérénité, le liberté , de bonheur et d'amour absolu vécus lors de l'experience de mort imminente et la difficulté de se réinsérer dans un cadre familial et communautaire dont ils ne reconnaissent pus tout à fait les préoccu^pations et dont ils ne partagent plus vraiment les valeurs et aspirations. Commence alors un long cheminement vers une nouvelle facon de vivrequi pourra se mettre en place quand l'EMI sera complétement intégré. .. Vam Lommel (2008) résume les conséquences d'une EMI : " Une EMi esr à la fois une crise existentielle et une intense lecon de vie. Les individus changent aprés une EMI car ils ont vécu l'expérience consciente d'une dimension dans laquelle le temps et la distance sont abolis, le passé et l'avenir entrevus, où ils se sentent complets et guéris et où ils expérimentent la connaissance illimitée et l'amour inconditionnel. ...Apres une EMI, les individus se rendent compte que tout et tous sont connectés, que chaque pensée a un effet à la fois sur soi-meme et les autres et que notre conscience perdure au-delà de la mort physique. Ils réalisent que la mort n'est pas la fin de toute chose." ...La transformation de l'expérienceur ne s'installe pas au lendemain de l'EMI. Elle est le fruit d'une longue quete, semée d'interrogations, d'introspection et de vains essais de redevenir " comme avant". In Manuel clinique des expériences extraordinaires sous la direction de Stéphane ALLIX et de Paul BERNSTEIN

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