Soyons les metteurs en scène de notre vie

"C'est dur d'échouer, mais c'est pire de n'avoir jamais essayé de réussir »
Théodore ROOSEVELT (Prix Nobel de la paix en 1906)

La science progresse pas à pas dans l’étude du cerveau. Les recherches les plus récentes nous révèlent que nous sommes tous dotés d’un formidable instrument.

Certains d’entre nous le nourrissent dès leur plus jeune âge avec des pensées négatives et restrictives. D’autres, au contraire, cultivent des sentiments positifs.

Nous avons la possibilité de « programmer notre cerveau ».
Des millions d’informations sont ainsi stockées dans notre « disque dur ». Nous nous alimentons chaque jour pour nourrir notre corps physique. Il va de soi que la qualité de cette nourriture a un impact plus ou moins important sur notre santé.

Il est légitime de se poser également la question de savoir quelle nourriture nous donnons à notre cerveau. Là encore, la qualité de cette nourriture va influencer notre état psychique. Il ne faut pas oublier également que les poisons psychiques finissent par « prendre corps » dans notre organisme.

Je pense, pour ma part, que des sentiments négatifs entretenus régulièrement, se matérialisent sous formes de toxines dans notre corps et peuvent donner naissance à des dérèglements et des maladies.

N’employons-nous pas des expressions telles que : « se faire du mauvais sang, se faire de la bile, etc. » ?
Je vous propose un régime minceur, mais pour porter des fruits, ce régime demande une discipline constante.

Le marché des « régimes » de tous poils et des produits diététiques se portent de mieux en mieux au sein de nos sociétés d’abondance.
Une grande majorité d’hommes et de femmes font de réels sacrifices et de sérieux efforts pour perdre du poids.

Je ne peux que souligner leur détermination et leur courage.
Cependant, je me pose la question :
« Combien de personnes de notre entourage luttent avec le même acharnement contre leur « obésité mentale et spirituelle » ?

Si le fait de perdre du poids associé à des exercices physiques peut-être bon pour la santé, il n’en reste pas moins, que le « régime mental et spirituel » est fortement recommandé pour la croissance de l’esprit et le développement de notre personnalité.
Autrement dit, notre santé doit tenir compte de ces trois éléments : physique, mental et spirituel. Il convient d’avoir la même discipline et la même constance pour ces différentes formes de régimes.

Vous vous poserez peut-être la question de savoir, si en tant qu’athée, vous avez besoin de suivre le « régime mental et spirituel ». Je vous répondrai que la spiritualité n’a rien à voir avec la religion et les croyances philosophiques, bien que cousine.
Chacun est libre de ses choix et de ses orientations.

Certaines personnes tiennent la comptabilité minutieuse des calories contenues dans leur alimentation pour ne pas grossir.
En règle générale, il faut bien reconnaitre que nous avons tendance à être tolérants vis-à-vis de soi-même et très rigoureux envers notre entourage. Nous nous permettons d’agir ou de parler d’une manière que nous n’accepterions pas chez les autres.

Le premier principe minceur de notre régime est :
« Ne fais pas à autrui, ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ». C’est-à-dire, que si nous désirons être respectés, soyons respectueux des autres.

Les lois spirituelles sont des principes destiné à nous redonner notre liberté et à briser les chaines qui nous maintenaient en esclavage. Ce ne sont, en aucun cas, des principes de servitude. On peut même dire que l’humanité paie le prix fort, pour l’ignorance de ces lois.

Le deuxième principe minceur est :
Comme dans tous régimes, il est nécessaire de savoir dire : NON. Ce simple mot constitue un trésor.
Lorsque nous suivons un régime classique, avec une grande détermination, nous nous interdisons de manger tel ou tel aliment. Nous disons « non, merci » lorsqu’on nous propose ce carré de chocolat, par exemple, qui nous fait tellement envie.
Pour le régime « mental et spirituel » nous nous devons de dire « non merci » pour une pensée ou un acte qui va inéluctablement nous faire prendre du poids sur le plan mental et spirituel.
C’est à chacun de dresser la liste de ces « sucreries » qui engendrent l’obésité mentale et spirituelle.
Flatterie, commérage, égoïsme, mensonge, calomnie, langage vulgaire, sont, par exemple, les attitudes les plus courantes.

On a répertorié 187 défauts chez l’être humain. De quoi devenir obèse !
187 qualités existent également. A chaque poison, un antidote. La nature est bien faite.

Le troisième principe minceur est :
La manifestation de la reconnaissance et de la gratitude.

C’est sans aucun doute les antidotes les plus puissants contre « l’obésité mentale et spirituelle ». La manifestation de l’amour est l’antidote par excellence.

Le quatrième principe minceur est :
Avoir une vie régie par le principe universel de l’Amour (y compris l’amour de soi).
Quel place l’orgueil et l’égoïsme occupent-t-il dans notre vie ?

Imaginons une échelle de 1 à 10.
La réponse à cette question toute simple nous servira de base de réflexion. Cette échelle d’évaluation est notre balance. Combien de kilos en trop ? Si vous avez peur d’être trop complaisant avec vous-même, posez la question à votre entourage, si possible des gens maigres dans le sens que vous connaissez maintenant.

D’autre part, il faut bien reconnaître qu’une grande majorité d’entre nous subit sa vie. Dans le pire des cas, certains ne sont que les spectateurs de leur propre vie.
Ils ignorent le fait que nous sommes les « metteurs en scène » de notre existence et qu’il nous appartient de donner un sens et une orientation à celle-ci.
C’est à nous qu’il revient de créer notre « ambiance ».

Notre vie sera classée dans quelle catégorie ? « Humour », « Comédie », « Comédie dramatique », « Horreur »,         « Aventures » ?

Certains metteurs en scène ne savent que produire des films avec une ambiance « lourde et pesante ». D’autres sont experts dans les films « légers et comiques ».

Cette règle d’or nous invite à considérer que nous sommes les metteurs en scène de notre propre  existence !

Les schémas négatifs et le conditionnement pessimiste que, jour après jour, nous introduisons au niveau de notre psychisme nous emmènent à penser que nous sommes des victimes. Victime de la société, victime de notre entourage, etc…
Un simple « je n’y arriverai jamais ! » est un poison psychique qui, distillé quotidiennement, finit par devenir notre « sang et notre chair ».

Au lieu de se plaindre de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui et qui
représente en quelque sorte une conséquence, il me parait souhaitable de se demander, quel est l’état de nos pensées, de nos sentiments les plus profonds, qui représente la cause.

Autrement dit, il me parait souhaitable que nous nous intéressions à ce mécanisme de cause à effet.
Les anciennes traditions ont toujours mis l’accent sur le fait que : « tout effet à une cause et que toute cause à un effet ».

En d’autres termes, nous sommes amenés à planter des graines qui donneront des fruits et « on reconnaîtra l’arbre, à ses fruits ». Des graines de tomates donnent des tomates. Pas des radis, ni des concombres. Aussi est-il important de faire une sélection rigoureuse parmi les graines que nous souhaitons planter.
Je vous laisse deviner quel genre de fruit portera la graine « j’en ai ras le bol » !

Le conditionnement pessimiste conscient ou inconscient que nous entretenons, nous use à petit feu, jour après jour, et au final nous risquons de passer« côté de notre propre vie » !
L’ambiance qui règne dans notre foyer, au sein de notre entreprise, la qualité de notre relation amoureuse, les échanges que nous pouvons avoir avec notre entourage, notre facilité d’adaptation, notre santé physique et mentale, etc. sont le reflet de « qui nous sommes ».

La vie d’un « homme-je n’y arriverai jamais » et celle d’un « homme-tout est possible » ne sera sans doute pas du tout la même.

Il me parait évident que nous devons nous entraîner à inverser le processus de fabrication des pensées négatives, à apprendre à « domestiquer » les sentiments négatifs qui nous assaillent à longueur de journées.

Pourquoi ne pas fonctionner au quotidien avec des pensées positives ?
Notre vie est le reflet d’habitudes et de croyances. Certaines sont « aidantes et encourageantes», d’autres « limitantes et néfastes ».
C’est à nous qu’il appartient de faire le tri et de séparer le grain de l’ivraie !

Il faut bien reconnaitre que la plupart du temps, par crainte de l’inconnu, par peur du jugement des autres et du « qu’en dira-t-on » ou parce que nous redoutons les échecs, nous avons beaucoup de mal à changer nos routines et nos certitudes. Nous préférons rester confortablement installés dans notre « zone de confort ». Même si les risques sont mineurs nous avons du mal à nous engager dans le moindre changement, comme paralysés.
L’inconnu nous fait peur. C’est ainsi que la vie qui « complote pour notre bonheur » nous accorde une multitude d’opportunités que nous laissons passer. Et tout cela à cause du simple fait que nous nous sommes mis en tête que « nous n’y arriverons jamais » !

Nos habitudes bonnes ou mauvaises ont le don, le pouvoir de nous rassurer. C’est un fait incontestable. Mais elles ont aussi le formidable pouvoir de nous empêcher d’aller de l’avant.

En fait, beaucoup d’individus passent à côté de leur vie, résolument cramponnés à leurs certitudes. Ils deviennent ainsi la « proie » de la société de consommation dans laquelle nous vivons. Voilà presque deux siècles qu'au nom de l'idéologie du progrès, la société occidentale qui s’étend maintenant à presque toute la planète, a cru trouver le bonheur et le sens de l'existence, dans une production et une consommation sans limite de biens et de produits, jusqu'à l'épuisement programmé des ressources de la Terre. Sortir de cette impasse suicidaire implique de transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.

C'est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n'est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d'abord structurelle.
Elle est la conséquence d'une idéologie absurde.

Elle réduit l'être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension spirituelle.

Elle signe le désastre du matérialisme, l'échec d'un monde dédié au culte du profit, la fin d'une illusion, mais aussi peut-être la naissance d'un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.

En ayant pris conscience de cela il nous faut avoir le courage de changer notre façon de concevoir l’existence en modifiant ces « petits riens négatifs» de notre vie qui sont en fait des freins énormes à notre évolution et notre maturation.

J’observe, d’autre part, que la plupart des jeunes actuels, qui vivent dans des villes surpeuplées et polluées ont de la vitalité qui leur permettrait de relever n’importe quel défi.
Mais en raison, notamment de l’éducation qu’ils reçoivent, ils leur manque une forte détermination, une vision globale qui leur permettrait de se projeter dans l’avenir. Ils dispersent leur énergie en quelque sorte dans toutes sortes d’activités. Le manque de concentration prolongé chez les adolescents notamment est à mon sens de plus en plus développé.
En vivant en contact avec la nature, on parvient à comprendre d’avantage ce que devrait être notre comportement en tant qu’être humain.

Prenons l’exemple du rat. Son comportement illustre formidablement bien la devise « vouloir, c’est pouvoir ».
Celui-ci peut faire un trou dans une cloison de bois et se frayer un passage en la rongeant toujours au même endroit. S’il se dispersait en attaquant la cloison çà et là, il ne parviendrait pas à atteindre son objectif. C’est en se concentrant sur une tache, sans se laisser détourner de son objectif que le rat parvient à ses fins.
Est-ce que le rat nous enseigne l’entêtement ? Je ne le crois pas. La patience, la persévérance sans aucun doute.

Mon expérience de vie m’a apprise qu’il convient d’adopter une attitude souple et développer un état d’esprit flexible.
Certaines personnes qui sont doués dans leur affaire, savent instinctivement à quel moment, il leur faut « avancer » ou « reculer » et cela bien souvent en prenant des décisions qui vont à l’encontre de l’avis de leur entourage.
D’autres, en raison de leur fort égo, se laissent dominer par celui-ci et avancent tout droit, coute que coute, lorsqu’ils sont confrontés à des obstacles. Ils ne savent pas se retirer au
bon moment et se retrouvent acculés à un mur. Ils se laissent dicter leur conduite par leur « petit moi » orgueilleux et égocentrique.
Les bons généraux savent sonner la retraite de leur troupe, quand ils pressentent que la bataille est sur le point d’être perdue. C’est parce qu’ils veulent gagner la guerre, qu’ils savent perdre une bataille !

En observant les personnalités qui ont connu une grande réussite, je me suis rendu compte qu’ils n’essaient jamais de forcer les choses, mais qu’ils développent une grande adaptabilité en laissant les évènements suivre leur cours.
« Lorsqu’il y a la tempête, ce n’est pas le moment de prendre la mer ! » Cependant dès que le moment est propice, ils s’engagent résolument et rapidement dans l’action. Défi après défi, challenge après challenge, ils développent une attitude humble.
Cette vertu leur permet de relativiser les évènements et de considérer les « échecs » comme de nouvelles opportunités.

En conclusion de cette règle d’or N° 29 :

Ayons l’audace de tenter des expériences nouvelles qui vont générer automatiquement de nouvelles opportunités, qui à leur tour vont engendrer le désir d’expérimenter d’autres choses.
Pourquoi ne pas rentrer dans le cercle du changement plutôt que de rester dans « l’immobilisme et le conservatisme psychique ».

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Commentaire de Patrick ONNIS le 4 Janvier 2015 à 8:21

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