L’évolution du « JE » passe par une profonde réflexion de soi

Cette attitude implique le fait d’examiner ses points faibles et ses insuffisances.
Après avoir déterminé ses « faiblesses », nous nous fixons des objectifs afin de les rectifier, si nous jugeons que cela est nécessaire pour notre progression.

Personnellement, chaque soir avant de m’endormir, je fais le point sur mon attitude, tout au long de la journée.
J’appelle cet exercice : « Réflexions de fin de journée ».

Il s’agit d’une autocritique qui a aussi pour but de mettre en avant mes « avancés ».

Autrement dit, « réfléchir sur soi-même » signifie « examiner toutes les facettes de soi-même », les aspects qui nous paraissent positifs et ceux qui nous paraissent négatifs.

Les remarques que l’on peut recevoir de la part des des uns et des autres peuvent également nous aider à y voir plus clair.

Par exemple, lorsque plusieurs personnes nous adressent la même remarque, il y a de fortes chances, que nous ayons intérêt à nous corriger sur ce ou ces points mis en avant.

Le fait que nous ayons des qualités ou des capacités dans un domaine particulier nous invite à les utiliser au service des autres et de la société, en fonction de la règle d’Or N° 1.

Parfois, cependant, nous sommes obligés de nager à contre-courant. L’histoire de l’humanité a bien souvent été écrite par ce genre de personnages, célèbres ou pas, qui se sont assignés une « mission » et l’on mené à bien, guidés par leur intime conviction. Certains même, ont été reconnus après leur mort.

L’essentiel est d’être soi-même, droit dans ses bottes, de sept lieux ou pas.

Nous vivons dans une société qui nous impose des modèles. Si nous n’y prenons garde, nous risquons de nous éloigner de notre « JE » en tentant de vivre en imitant des « standards politiquement corrects » qui ne nous ressemblent pas et avec lesquels nous ne sommes pas en adéquation. Il y a comme un décalage avec notre idéal, notre identité et nos valeurs.

En résumé de cette règle d’or N° 2 :

Réfléchir sur soi-même ne signifie pas uniquement rechercher ses points faibles. C’est aussi mettre en lumière ses points forts.
Réfléchir ainsi nous permet, sans aucun doute, de clarifier le sens que l’on donne à sa vie et de faire naître en nous l’espoir de devenir meilleur, plus qu’hier et moins que demain.

A méditer :

« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être inapte, notre peur la plus profonde est d’avoir un pouvoir extrêmement puissant.
C’est notre propre lumière et non notre noirceur qui nous effraie le plus.
Nous déprécier ne servira jamais le monde et ce n’est pas une attitude éclairé de se faire plus petit qu’on est en espérant rassurer les gens qui nous entourent.
Nous sommes tous conçus pour briller comme les enfants.
Cette gloire n’est pas dans quelque uns elle est en nous et si nous laissons notre lumière briller nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leurs lumières brillent.
Si nous sommes libérés de notre propre peur notre présence suffit alors à libérer les autres. »

(Marianne Williamson est l'auteure de ce texte devenu très célèbre, attribué à tort à Nelson Mandela lors de son discours d'investiture à la présidence en 1994)