Avec cette nouvelle série d'articles, j’invite toute personne intéressée par le développement personnel et le management à approfondir ces règles que j’ai moi-même expérimenté.

J’ai voulu partager avec vous, ce qui constitue à mes yeux « un trésor ».

Ces règles sont pour moi « l’essence de l’essentiel ».

Elles ne sont pas des spéculations intellectuelles et ne demandent qu’à être mises en pratique avec une attitude pragmatique et le désir de progresser.

Avec ce partage je n’ai pas d’autre but que de donner à réfléchir, en aucun cas de convaincre qui que ce soit, encore moins de me poser en donneur de leçons.

L’humanité est en train de vivre de grandes mutations et de profonds changements inconcevables il y a seulement quelques années.
Les règles et principes établis au cours des précédentes décennies apparaissent désormais de plus en plus inappropriés aux problèmes actuels. Mais l’être humain a toujours su s’adapter et il peut envisager l’avenir avec optimisme s’il a le courage de se remettre en question, de bousculer ses habitudes et sa façon de concevoir les choses.

Les conseils donnés ne représentent qu’un point de vue.
Cependant, je recommande de les mettre en pratique dans la vie quotidienne afin d’accumuler ainsi de riches expériences, source de transformation intérieure.

Ces règles sont issues de mon expérience de vie. Elles sont données comme le témoignage de mon cheminement en tant qu’homme sur le chemin de l’existence.

De plus, dans la société actuelle, on a pris l’habitude d’être pour ou contre, de prendre parti en rejetant les idées qui ne sont pas les nôtres. Cette attitude engendre des antagonismes. Seul les « égos » y trouvent leur compte. Je trouve, pour ma part, cela regrettable.
Ces règles, comme je l’ai déjà dit, sont issues de ma propre expérimentation.
De ce fait, il n’est pas facile pour moi, de transmettre ce vécu de façon académique. Une des difficultés réside dans le fait de pouvoir partager des principes qui dépassent le mode de la communication, celui-ci étant intellectuel.

La communication se fait de « tête à tête », alors que la communion se fait de « coeur à coeur » : c’est un ressenti.

Certains  ne seront, sans doute, pas réceptifs et ouverts. Je les invite donc à dépasser les préjugés issus de leur éducation, de leur vécu et de faire abstraction de l’ «autoroute » de la pensée unique largement diffusée par les médias et les gens « bienpensant ».

J’affirme que « l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne ! »

Jiddu Krishnamurti nous délivre ce message :
« Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade ».

Je pense, pour ma part, que le développement personnel et la recherche du « bien-être » n’ont pas uniquement pour but de « mieux vivre » au sein de notre société matérialiste et compétitive, mais doivent ouvrir de nouvelles perspectives pour les hommes et les femmes de bonne volonté qui pressentent la fin d’un monde et la naissance d’une nouvelle civilisation basée sur la coopération, le respect de la nature et l’éthique.

Approfondir des techniques pour lutter contre le stress ou apprendre à « lâcher-prise » afin d’être « opérationnel » et continuer à être au service d’entreprises qui méprisent l’humain et n’ont pas d’autre objectif que le profit immédiat, est pour moi une aberration.

Ces 30 règles d'Or ne sont pas des théories ou des suppositions. En les mettant en pratique dans sa vie de tous les jours, on peut se rendre compte qu’ils produisent des résultats immédiats et magiques.

Pour ceux qui souhaitent améliorer leur rapport avec les autres, la manière de les comprendre, de gagner leur estime et leur confiance, ces règles peuvent les y aider.

Le « développement personnel » n’est pas un produit de consommation courante et les techniques qui abondent sur le « marché » n’incitent pas toujours à passer à l’action, car trop intellectuels ou trop « décalés » par rapport à la réalité de notre vie de tous les jours.
Ces 30 règles nous invitent, au contraire, à passer à l’action.

« Eduquer un homme, c’est le mettre en état de faire face à toutes les situations ! »
(John G. Hibben, ancien président de l’université de Princeton)

Posons-nous la question : « Est-ce que notre vie ne serait pas plus heureuse en mettant en pratique dans notre vie quotidienne, ces règles simples, issues du bon sens et de l’expérience ? »

En mettant de côté notre « intellect » qui bien souvent nous dicte notre façon d’agir, il me parait indispensable de lire et relire chaque règle et de la « tester » dans sa vie de tous les jours.

Ces règles simples ne veulent pas dire qu’elles soient « simplistes ». Elles ne demandent qu’à être expérimentées afin qu’elles deviennent comme « une seconde nature ». Qu’elles deviennent « notre sang et notre chair ! »

Pour apprendre réellement, il est nécessaire d’adopter une attitude active, car « c’est en forgeant que nous deviendrons des forgerons ! »

Acquérir de nouvelles habitudes, c’est tout l’enjeu que représente la mise en pratique de ces préceptes.

Cela exige de la persévérance, de l’endurance et une grande force de caractère, car il est plus facile de se laisser guider par sa première impulsion que de réagir en appliquant telle ou telle règle, dans une situation donnée.
Par exemple, il est plus facile de critiquer quelqu’un plutôt que de se mettre à sa place et de lui trouver des qualités. Il est plus facile de condamner que d’encourager.

Il faut bien reconnaître que nos sociétés dites « civilisées » nous incitent davantage à exclure « le maillon faible » que de s’en faire un ami, un collaborateur ou un proche.

Je vous invite également à faire un véritable « examen de conscience » et une réelle autocritique en lisant et relisant ces concepts, pour déterminer quelle est votre situation exacte par rapport à ceux-ci.

N’hésitez pas à contrôler chaque fin de semaine votre niveau d’évolution, les progrès qu’il vous reste à faire ainsi que vos « avancées », en employant, par exemple, une échelle de 1 à 10.

Comme le dit un ancien dicton : « la vie n’est pas du théâtre, mais un combat à l’épée ».
Il s’agit de gagner des batailles sur nous-même.
Notre ennemi c’est bien souvent nous-mêmes ! Et nous pouvons devenir son meilleur ami !

Enfin pour terminer cet avant-propos je dirai que mon expérience de vie m’amène à penser que dans un certain nombre de cas la pensée positive, ne permet pas de s’ajuster à la situation présente et peut être considérée comme « un déni de réalité ».
En d’autres termes, pour ne pas être confronté à ce qui nous menace ou nous fait peur, nous refusons de voir ce qui existe dans le réel. Nous l’édulcorons pour être, provisoirement, en paix.
Nous avons beau nous dire que la route est droite, s’il y a un virage, nous risquons de finir dans le « décor ».

Un sage indien (Swâmi Prajnânpad) nous dit : « Toute action juste passe par dire oui à ce qui est ».

En effet, il me semble nécessaire de considérer la situation telle qu’elle se présente pour trouver les ressources adéquates et faire des choix pertinents.
Je ne suis pas sure, pour ma part que Baloo lorsqu’il enseigne la loi de la jungle à Mowgli en chantant :
« Prenez la vie du bon côté, riez, sautez, dansez, chantez, et vous serez un ours très bien léché.» ait raison à    100% !

Pour être dans le vent aujourd’hui, il faut à tout prix « positiver », faire bonne figure.
Mais cette « zen attitude » permet aussi parfois de museler toute contestation. C’est le fameux « Ne m’apportez pas de problème, donnez-moi des solutions », malheureusement répété par nombre de chefs d’équipe et de managers.
Avec, en embuscade, ce reproche caché : "Faites des efforts, soyez performants, flexibles, rebondissez !"

Je vous souhaite, cher lecteur, une bonne lecture et surtout une bonne mise en pratique.