ORIGINES MYSTÉRIEUSES : DESCENDONS-NOUS DU SINGE ?
Extrait de La Race de La Genèse par Will Hart

Toute nouvelle théorie sur la genèse de la vie, de l'humanité et des civilisations commence par une interrogation : qu'est-ce qui est adéquat, le dogme traditionnel ou le dogme dominant  ? Ceux qui souscrivent à l'école de pensée de l'histoire alternative n'ont pas encore pleinement réalisé comment le darwinisme a été appliqué au développement de l'histoire et de la culture. Mais avant de s'y intéresser, nous devons d'abord voir comment est né le darwinisme.


La théorie de l'évolution de Darwin est basée sur le mécanisme de mutation – une altération accidentelle du code génétique – et sur le mécanisme de feed-back de la sélection naturelle, dont le principe repose sur la survie du plus apte, et la disparition du plus faible.


Il est intéressant de noter que le concept de l'évolution ne vient pas de la théorie de Charles Darwin, bien qu'il lui ait été attribué. Il était déjà présent depuis deux siècles quand Darwin commença à l'examiner de près. Darwin n'inventa pas d'avantage l'idée de la sélection naturelle, qui avait été observée dans tous ses détails par d'autres scientifiques étudiant l'hérédité. Cependant, c'est Darwin qui commença à mettre bout à bout ces hypothèses d'une façon plausible scientifiquement, les rassemblant en un tout cohérent, dans une œuvre volumineuse : De l'origine des espèces.


Mais la théorie de l'évolution de Darwin doit-elle encore être considérée comme une explication définitive de l'évolution de toutes les formes de vie sur Terre  ? Michael Denton, auteur de Evolution : A Theory in Crisis, regarda de près la théorie de Darwin et fit une distinction entre deux types d'évolutions : la microévolution et la macroévolution. La première inclut la sélection naturelle dans les génotypes, un processus horizontal observable dans l'élevage artificiel de plantes et d'animaux domestiques, dans le cadre des variations dans les génotypes expliqué par Darwin et dans la répartition géographique de nombreuses espèces vivantes.
Le processus de la macroévolution reflète la sélection naturelle, sous une forme accélérée. Cependant nous verrons au chapitre 3 que la sélection artificielle est vraiment très différente du processus naturel et que les résultats obtenus en peu de temps sont à l'opposé de ceux obtenus par la sélection naturelle.


Dans son livre, Denton affirme que c'est le processus de macroévolution que Darwin ne peut pas expliquer. La macroévolution implique la création de la première cellule d'un nouvel organisme avec un nouveau génotype ou un saut d'un génotype à un autre. Ce type de changement – un processus vertical plutôt que latéral – est le point débattu avec tant de ferveur. Le principal dogme de l'évolution indique que les espèces évoluent grâce à des mutations aléatoires, et sont le résultat de l'escalade graduelle de formes simples vers des formes complexes, et non le résultat d'un développement horizontal en de nouveaux génotypes.


Les découvertes récentes du consortium public travaillant sur le projet du génome humain ont aussi soulevé d'importantes questions à propos des théories de l'évolution darwiniennes. Bien que certaines des questions soient débattues avec beaucoup d'ardeur par la communauté scientifique, les média n'ont pas attiré l'attention du public sur les implications de ces découvertes.


Ainsi le public n'a pas encore vraiment assimilé ou analysé ce qu'elles signifient en termes d'idées dominantes et généralement reconnues ( au moins en science ) sur les origines de la vie sur Terre, en particulier sur la façon dont a évolué l'humanité.


Décrypter le code du génome humain a donné au moins deux résultats saisissants. Les scientifiques avaient précédemment pensé que des formes de vie très simples pouvaient avoir entre 500 et 2.000 gènes au maximum, alors que les humains, une des espèces les plus complexes, possédaient le plus grand nombre de gènes, peut-être entre 60.000 et 80.000, avec une estimation moyenne de 100.000 à 140.000, bien plus que toute autre espèce.


Cette prédiction, basée sur la théorie darwinienne, n'avait cependant pas été confirmée par des résultats. Depuis, le code du génome a été déchiffré, et le nombre de gènes humains s'élève à seulement 30.000 – juste un peu plus du double que celui d'une simple mouche ( la mouche du vinaigre ou drosophile en compte 13.601 ).


Le second résultat troublant donné par le consortium fut que le génome humain contient 223 gènes qui n'ont pas de prédécesseurs sur l'arbre de l'évolution génomique. On pourrait penser que 223 gènes sur 30.000 représentent un bien faible pourcentage ( 0,7% ) et que leur existence est sans importance – pas de quoi en faire un plat !


Pourtant, quand il s'agit de gènes, un nombre infime peut faire toute la différence... Par exemple, ce qui nous distingue du singe tient à seulement 300 gènes, juste 1% de différence, même si cela est difficile à accepter. En d'autres termes, les chimpanzés et les humains sont – au niveau génétique – semblables à 99%.
Pour certains, cette différence prouve clairement la théorie de l'évolution. En revanche, il est beaucoup plus difficile d'expliquer le caractère unique des humains. Que contient alors ce 1% pour nous rendre si différents des chimpanzés ?


~ Opinions dissidentes


Lors de la publication de son fameux livre en 1859, Darwin savait que sa théorie présentait des faiblesses. Qui plus est, il connaissait parfaitement son talon d'Achille : « Le nombre de variétés intermédiaires ayant auparavant existé sur terre doit être vraiment colossal. Pourquoi alors chaque formation géologique et chaque strate ne contiennent-elles pas ces liens intermédiaires  ? [ C'est là ] l'objection la plus sérieuse et la plus frappante qui puisse être soulevée à l'encontre de ma théorie ».


Là où Darwin voulait en venir, est que la véracité de sa théorie aurait dû être soutenue par les preuves incontestables du dossier fossile, certaines pièces intermédiaires étant manquantes. Nous connaissons tous le problème du « chaînon manquant », que l'on attribue généralement au manque d'un précurseur uniquement pour l'homme moderne. Mais le problème est bien plus large et profond. En réponse à une question sur ce sujet, le regretté Louis B. Leakkey, éminent anthropologue, s'exprima ainsi : « Il n'y a pas de chaînon manquant – il y a des centaines de chaînons manquants ».


Selon le darwinisme, les deux processus de mutation et de sélection naturelle travaillent ensemble, graduellement au fil du temps, pour changer les poissons en amphibiens, les amphibiens en reptiles, les reptiles en oiseaux, et en fin de compte les oiseaux en mammifères. La théorie prédisait que la preuve ultime ( sur la manière dont la vie s'est développée sur terre ) viendrait des témoignages fossiles. Mais à ce jour, les fouilles n'ont pas répondu à cette prédiction.


« C'est l'absence de fossiles de transition qui m'a d'abord fait douter de l'idée de changement graduel émise par Darwin » expliqua Richard Milton, un écrivain scientifique, lors d'une interview pour son livre sur le darwinisme. Milton était un ardent darwiniste qui passait tous ses week-ends à étudier la géologie et la paléontologie dans son Angleterre natale. Un jour, il réalisa que quelque chose n'allait pas. Il lui apparut que la réflexion prouvant le darwinisme tournait en rond, tout comme les méthodes employées pour appuyer la théorie. Il montra par exemple que les roches étaient utilisées pour dater les fossiles et les fossiles pour dater les roches.


Une fois son scepticisme naturel éveillé, il ne laissa aucune pierre lui échapper. Il devint un visiteur quasi quotidien du prestigieux Muséum d'Histoire Naturelle de Londres, où il soumit à un examen intense chaque pièce qu'avait utilisée Darwin à l'appui de sa théorie. Il examina l'évolution théorisée du cheval, de l'archaeopteryx, à moitié reptile, à moitié oiseau, du papillon poivré, des fringillidés des Galápagos, et d'autres pièces « incontestables » du puzzle darwinien. Et il trouva que les histoires supposées de leur développement ne pouvaient tenir tête à une investigation journalistique de routine.


La communauté scientifique aime présenter une image d'unité. Elle insiste sur le fait que la majorité de ses membres font partie du même train ( le darwinisme ) ou en l'occurrence du même bateau ( le Beagle ), et elle voudrait que le public pense que toutes les critiques contre le darwinisme proviennent des religieux ( les créationnistes ), persuadés que le monde a été créé par Dieu en 7 jours, comme le relate la Genèse...
En réalité, beaucoup d'éminents scientifiques, en particulier le Dr Francis Crick, co-découvreur de l'ADN en 1950, et l'astronome Fred Hoyle, ont publié des critiques de la théorie de Darwin et présenté, en contrepartie, des théories alternatives.


Ce Crick – l'homme qui a rendu possible le décodage du génome humain – présente un discours très percutant. Dans son livre Life Itself, il établit une liste de 100 questions rigoureuses auxquelles le darwinisme ne peut répondre selon lui. Il continue en présentant une théorie alternative, du nom de panspermie, que nous reverrons en détail dans le prochain chapitre.


Personne ne peut nier que le Dr Crick est un éminent scientifique, avec d'excellentes références, mais les institutions scientifiques ignorent complètement sa critique et rejettent son innovante théorie.
Crick et Hoyle ne sont en aucun cas les seuls scientifiques à s'interroger sur les fondations de l'évolution. Nombre de livres émettant une critique de la théorie ont été publiés ces dernières années, et très récemment une déclaration intitulée « Désaccord scientifique sur le darwinisme » a été signée par une centaine de scientifiques, puis présentée dans la presse pour coïncider avec la programmation sur PBS d'une série pro-darwinienne en sept parties au titre suffisamment approprié, Evolution.


Les scientifiques ayant signé cette déclaration venaient de divers bords  créationnistes bibliques en faisaient partie mais n'étaient pas majoritaires. L'un des énoncés du document montrait leur désaccord, adressé de façon relativement directe : « Je suis sceptique sur les affirmations qui expliquent la complexité de la vie par la capacité des mutations aléatoires et de la sélection naturelle ». Dans leur interrogation intellectuelle sur la théorie, les signataires poursuivaient en s'appuyant sur une proposition raisonnable et rationnelle : « Un examen attentif des preuves en faveur de la théorie darwinienne devrait être encouragé ». Mais la critique la plus virulente venait du chimiste et candidat au prix Nobel, Henry « Fritz » Schaefer, qui réprimandait les darwinistes pour « avoir adopté des types de preuves en faveur de l'évolution qu'ils n'auraient jamais acceptés en tant que scientifiques dans d'autres circonstances. »


~ Mais que montrent les preuves ?


Le processus de macroévolution – changement d'un génotype en un autre génotype – n'a jamais pu être observé : personne n'a jamais vu un reptile se changer en oiseau ou une plante sans fleurs pousser subitement en donnant des fleurs.


Ainsi, pour trouver les chaînons manquants entre les reptiles et les oiseaux, ou entre les plantes sans fleurs et les plantes à fleurs, les scientifiques se sont tournés vers le témoignage des fossiles. Dans l'histoire, les formidables efforts scientifiques n'ont connu aucune interruption depuis l'époque de Darwin. Des armées de scientifiques et des darwinistes du week-end, prêts à se salir pour la cause, ont participé à des fouilles tout autour du globe dans l'idée de parvenir à un seul but : prouver que la théorie de l'évolution est valide. Cet effort prolongé et massif a fait qu'environ un quart de million de fossiles abrités par les musées du monde entier ont été réexaminés – sans qu'aucun fossile intermédiaire d'une quelconque signification ne soit retrouvé.


A lui seul, ce fait menace déjà sérieusement la théorie de Darwin. Si la vie a lentement évolué depuis des formes simples jusqu'à des formes complexes par une série de mutations en réponse à des conditions environnementales changeantes, comme l'affirme le darwinisme, il devrait alors y avoir une surabondance de formes intermédiaires. Or les témoignages fossiles ne le confirment pas. Les fossiles nous donnent une image de la vie sur Terre où des espèces nouvelles et complètement formées apparaissent comme par enchantement, demeurent ainsi pendant de longues périodes, et puis disparaissent.


Cette image est un secret que les paléontologues et les darwinistes ont gardé pour eux. Le regretté Stephen Jay Gould, paléontologue, a en fait admis que « tous les paléontologues savent que les témoignages fossiles ne contiennent rien de précieux sur les formes intermédiaires  transitions entre les groupes majeurs sont toujours abruptes. » Cette vérité est apparemment ce qui poussa Gould à publier sa théorie controversée d'équilibre ponctué, tentative d'expliquer pourquoi il existe des chaînons manquants et pourquoi des espèces apparaissent et disparaissent comme par magie, au lieu de suivre la lente progression par addition de petits changements prônée par Darwin.


Mais les collègues de Gould rejetèrent simplement sa théorie en disant que « la théorie de l'évolution a déjà expliqué cela », en dépit du fait que Darwin n'inclut rien dans son hypothèse sur les apparitions et disparitions abruptes et intermittentes.


L'un des problèmes les plus contrariants pour Darwin fut d'essayer de rendre compte de la soudaine apparition de plantes à fleurs. Toutes les plantes primitives se sont propagées et ont survécu avec succès pendant des centaines de millions d'années par reproduction asexuée. Puis, il y a environ 100 millions d'années, des plantes à fleurs ont surgi de manière inexplicable. Darwin l'évoquait comme « l'abominable problème ».
Cette apparition subite est confuse pour différentes raisons. Tout d'abord, il n'y a pas d'espèces de transition dans le dossier fossile. Or, si la théorie de Darwin est correcte, on devrait pouvoir en trouver des milliers d'exemples. Les cycadées et les fougères, qui existaient déjà il y a 300 millions d'années, sont des plantes primitives, sans fleurs, et que l'on trouve en abondance sous forme fossile. Les plantes donnant des fleurs n'existent que depuis 100 millions d'années et sont devenues le groupe dominant dans le monde (250.000 espèces recensées à ce jour). On en trouve aussi beaucoup sous forme fossile. Mais où sont les fossiles de plantes intermédiaires ( entre celles qui fleurissent et celles qui ne fleurissent pas ) ? Si elles ont bel et bien existé, on devrait trouver leurs fossiles en quantité.


La théorie darwinienne ne donne aucune explication sur cette absence. Les évolutionnistes, n'ignorant pas cette pénurie, ont tenté de se sortir de ce dilemme et présentent en général ces deux arguments ( dont on peut douter ) :
1 ) les témoignages fossiles sont incomplets 
2 ) les fouilles ultérieures nous révéleront ces chaînons manquants.
En plus du problème de l'absence de preuves fossiles, la théorie de Darwin n'offre aucun mécanisme qui explique pourquoi une espèce « réussie » irait lutter et investir de l'énergie en vue de nouvelles structures ( pétales, étamines, anthères, pollen, nectar ) afin d'anticiper une évolution conjointe avec des insectes venant éventuellement les polliniser.


Une telle mutation implique une intention intelligente que les darwinistes contestent – d'autant plus que si les plantes développent des fleurs par anticipation, il faudrait aussi une anticipation intelligente du même genre chez les insectes pour qu'ils puissent se transformer en abeilles et papillons pollinisateurs.


La théorie de l'évolution plaît parce que c'est une façon simple d'expliquer comment la vie a évolué sur Terre. Au premier abord ou dans l'ensemble, elle a l'air sensée. Mais comme nous venons de le voir, le fait de construire un modèle d'évolution pour des espèces particulières à partir des principes darwiniens nous révèle les lacunes ou les points faibles de l'hypothèse. Le changement brusque des plantes remet en question l'insistance de Darwin sur l'évolution en tant que processus aléatoire de mutation accidentelle. Et l'énorme dépense d'énergie requise pour qu'une plante sans fleurs performante mute en une plante à fleurs moins efficace et moins compétitive défie la loi darwinienne de la sélection naturelle.


Le darwinisme ne tient tout simplement pas compte du problème complexe de coexistence de plantes avec deux types de système reproductif extrêmement différents.


L'autre souci tient au fait que les cycadées et les fougères existent toujours, aux côtés d'une abondance de plantes à fleurs, mais que les formes supposées transitoires n'existent plus. Il n'existe aujourd'hui pas d'avantage d'espèces intermédiaires d'insectes ou d'oiseaux qui auraient évolué en même temps que les plantes à fleurs. En résumé, il n'y a aucune preuve de l'évolution conjointe de plantes à fleurs et des créatures requises pour leur reproduction.


~ Les média et le public


On en est à se demander pourquoi les média ont adopté une position pro-darwiniste. L'émission de PBS ( Evolution ) s'est avérée un fort soutien au darwinisme, bien qu'elle ait été présentée comme un documentaire équitable et impartial rendant compte des faits établis. Les producteurs omirent deux éléments critiques  : ils ne présentèrent aucune voix dissidente, ni les lacunes apparentes de la théorie de Darwin.


Interrogés, ils répondirent que le programme présentait « les faits et les résultats cumulés d'une enquête scientifique, ce qui signifie comprendre les preuves sous-jacentes concédées par les faits et les théories proposées, et rendre compte de ces domaines où la science est fiable [...] En adoptant un journalisme scientifique et solide, nous examinons les explications testées de façon empirique [...] mais nous ne parlons pas de l'ultime cause sur ''qui l'a fait'' – le monde de la religion ».


La réponse ressemble beaucoup à la rhétorique des néo-darwinistes. En vérité, ceux qui critiquent la théorie de Darwin ne disent pas que le « thème religieux » devrait être évité. Ils soulèvent simplement d'importantes questions basées sur leurs propres recherches et sur des preuves empiriques qu'ils ont rassemblées contre la théorie de l'évolution.


Mais il semble que les darwinistes aient été plus à l'aise pour s'attaquer aux créationnistes que pour en découdre avec les sérieuses critiques émises par d'autres scientifiques ou pour répondre aux questions pointues des journalistes ne faisant aucun concession. A vrai dire, la guerre entre les évolutionnistes et les créationnistes s'est enflammée ces dix dernières années. Les créationnistes se plaisent à dépeindre leurs contradicteurs comme des intellectuels impies qui adoptent de façon dogmatique une théorie de la vie profane qu'ils ne peuvent prouver, tandis que les évolutionnistes décrivent leurs adversaires comme des fondamentalistes bibliques dogmatiques. Ces portraits n'ont mené qu'à des polémiques et à des querelles – et à une adroite diversion face aux critiques scientifiques de la théorie de Darwin.


En fait, malgré toutes ses prétentions à éviter le thème religieux, le programme télévisé Evolution avait beaucoup à dire sur Dieu et la religion, même si ce n'était pas dans une perspective de croyant. Il fut rappelé plusieurs fois au téléspectateur, par le biais d'un groupe de scientifiques, que Darwin était « dans le coup » et Dieu « hors jeu ». Mais personne n'aborda la question, à savoir si la théorie de Darwin était viable ou si elle présentait de sérieux défauts.


Entre temps, le public américain insista pour trouver un compromis. Un sondage récent montra que « 83% des personnes interrogées soutiennent l'enseignement de l'évolution ». On pourrait croire que la plupart des gens croient à la théorie de Darwin et désirent qu'elle soit enseignée à leurs enfants en tant que fait établi. Mais ce n'est pas le cas : « 71% des personnes disent que les professeurs de biologie devraient enseigner le darwinisme, tout comme les preuves scientifiques allant à l'encontre la théorie de Darwin. »


Ceci semble être une approche raisonnable et objective. Le public ne demande pas que le créationnisme soit enseigné  simplement que des théories alternatives soient présentées en classe. Mais depuis que Darwin fait partie du programme scientifique des écoles publiques, aucun effort n'a été entrepris pour présenter des théories adverses. Il n'existe même aucun plan pour instituer une approche équitable dans le futur.


La pure vérité est que la théorie de Darwin – depuis qu'elle a été acceptée par les institutions scientifiques – a été enseignée strictement sans aucun discernement à des générations d'écoliers du monde entier. Toute autre théorie, qui aurait pu prouver sa validité même avec des faiblesses a été écartée depuis. Pourquoi alors la théorie de Darwin a-t-elle persisté ?


Et si la réponse n'était pas dans la notion d'évolution, mais ailleurs ?


Origines II : Évolution ou Intervention Extraterrestre ?


Comment la vie est-t-elle née ? L'un des paradoxes du darwinisme – si nous l'adoptons – est qu'il nous laisse seul face à la notion selon laquelle l'ordre vient du chaos, ce quelque chose ayant commencé comme événement aléatoire pour finalement s'organiser. D'après les darwinistes, les êtres humains sont le résultat d'un processus évolutif qui a commencé il y a fort longtemps dans le chaos de la soupe primordiale.


Bien des cultures humaines ont cherché à expliquer le mystère des origines de la vie par la création de mythes, où les humains sont souvent façonnés à partir de boue ( la soupe primordiale ? ). Si notre civilisation moderne s'effondrait, comme tant d'autres dans l'histoire de l'humanité, de futurs anthropologues réduiraient peut-être en bouillie nos mythes et notre théorie de l'évolution pour les reconstruire comme suit : cette ancienne civilisation perdue croyait que les hommes avaient été créés à partir d'un « mélange de boue » marécageux, notion qui est bien évidemment le produit de leur imagination primitive selon leur entendement, ce qui avait été créé à partir de boue devint, à un certain point, un ver, qui se transforma ensuite en singe pour finalement devenir un être humain.


Certes, cette peinture du darwinisme est exagérée, mais il est vrai que Darwin n'aborda jamais la difficile question de l'origine de la vie. Pour lui, c'était le domaine de la religion, et l'évolution naturelle ne présentait pas de solution à l'énigme. Les néo-darwinistes n'affirmèrent pas non plus détenir une explication. La théorie de l'évolution se contente de mutation et de sélection naturelle comme facteurs de cause dans l'ensemble de l'univers.


Quoi qu'il en soit, la théorie de l'évolution a été employée comme modèle pour expliquer tout à la fois, de l'origine du cosmos ( le Big Bang ) jusqu'au développement de l'agriculture, des civilisations et l'existence des hiérarchies sociales ( les plus riches sont les mieux placés ). Elle suppose que tout évolue à partir d'un désordre, graduellement, pas à pas vers le triomphe ultime, être le gagnant de la super-loterie de la nature.
Le projet du génome humain n'a pas facilité cette théorie, lui opposant des obstacles supplémentaires. Il a prouvé qu'il n'y a qu'un seul arbre de la vie et qu'il ne s'est développé qu'une seule fois, ce qui suggère que l'arbre a été planté – que l'intention et le dessein, et non pas le hasard, étaient en œuvre. Il abrège aussi la durée d'évolution de la vie, depuis des formes très simples jusqu'aux plus complexes via des mutations aléatoires.


Néanmoins, Fred Hoyle ne voit aucune pièce qui puisse étayer la croyance selon laquelle la vie a évolué par des mutations aléatoires : « En résumé, il n'y a pas la moindre preuve objective qui puisse soutenir l'hypothèse disant que la vie a commencé dans une soupe organique ici sur Terre. [...] La vie n'est pas apparue par hasard ». Il déclara un jour que l'apparition d'une nouvelle cellule à partir d'une soupe chimique inanimée ressemble à peu près à l'assemblage d'un 747 par un vent violent traversant le dépôt d'un ferrailleur ! Le mystère de l'origine de la vie s'aggrave par le fait qu'une chance de mutation et le processus de sélection naturelle n'avaient que quelques centaines de millions d'années pour accomplir ce qui est finalement un miracle, peu importe le nom que les darwinistes lui donnent. Darwin lui-même disait clairement que sa théorie était réfutable : « Si l'on pouvait démontrer l'existence d'un organe complexe qui n'aurait pas pu se former par de nombreuses petites modifications successives, ma théorie serait un échec absolu. »


Dans un livre paru récemment, Darwin's Black Box : The Biochemical Challenge to Evolution, Michael Behe affirme que la biochimie l'a en fait déjà démontré. Nous devons garder à l'esprit qu'à l'époque de Darwin la cellule était considérée comme une vague entité et que personne ne savait quoi que ce soit en matière d'ADN. Il n'existait pas encore de technologie permettant d'entrer dans une cellule et de déterminer sa biochimie. Behe indique clairement que pour que « la théorie de Darwin soit juste, elle [ la biochimie moderne ] doit rendre compte de la structure de la vie moléculaire ». Et il prouve dans son livre qu'elle ne le fait pas.


Tout chercheur, quelle que soit sa position à propos de la théorie de Darwin, doit admettre que l'origine de la vie est un problème ardu qui semble impossible à expliquer statistiquement. Comme le déclara un scientifique, « La probabilité de non seulement avoir ensemble tous les bons ingrédients au même endroit, avec l'exacte dose d'énergie, mais aussi d'organiser ces ingrédients en un organisme complexe capable de se répliquer, semble extrêmement faible. » Sur la question du tout début de la vie, on peut diviser la communauté scientifique en « improbabilistes » tel que Francis Crick et Fred Hoyle et en « inévitabilistes ». Crick observa un jour que l'origine de la vie ressemble à « un miracle, si nombreuses les conditions qui ont dû être satisfaites pour que ça marche. » Mais dans son livre, Climbing Mount Improbable, Richard Dawkins contre-attaque : « A mon avis, cette vie n'est probablement pas si rare et l'origine de la vie n'était probablement pas si improbable. »


Michael Behe soutient que la « biochimie a repoussé les limites de la théorie de Darwin. Elle l'a fait en ouvrant l'ultime boite noire, la cellule, nous donnant ainsi la possibilité de comprendre le fonctionnement de la vie. » Dans les processus cellulaires basiques, il observe des systèmes et des dynamiques incroyablement complexes, et cette preuve, conclut-il, réfute la théorie de Darwin de manière écrasante : les cellules n'auraient pas pu être assemblées petit à petit, de façon fragmentée sur toute durée de temps.


Afin de suivre son raisonnement jusqu'à sa conclusion, Behe nous amène au niveau microscopique, où nous pouvons voir que la théorie de l'évolution ne parvient pas à expliquer certains processus moléculaires et intracellulaires. Il examine cinq principaux phénomènes :
- la coagulation du sang 
- le système immunitaire de l'homme 
- les ensembles de fibres ramifiés 
- le transport des matériaux dans la cellule 
- et la synthèse des nucléotides, blocs de construction de l'ADN.


Dans chaque cas, il rencontre des systèmes qui sont si complexes qu'aucun chemin darwinien, graduel et progressif n'aurait pu y conduire. « Le résultat de cette accumulation d'efforts pour étudier la cellule – pour étudier la vie au niveau moléculaire – est un cri de ''dessein'' retentissant, net et perçant. » Mais son enthousiasme sur cette découverte scientifique fut nettement refroidi par la manière dont elle a été reçue : « Aucune bouteille n'a été débouchée, aucune main n'a applaudi. Au lieu de cela, un silence embarrassé et curieux a plané autour de l'absolue complexité de la cellule. »


Nous avons rencontré cet étrange silence auparavant, lorsque d'autres scientifiques ont critiqué le darwinisme. L'institution darwiniste semble considérer comme des transfuges ceux qui osent se poser des questions sur la théorie. Mais bien qu'elle sache comment combattre les créationnistes non scientifiques, c'est une toute autre affaire quand il s'agit de réfuter ceux dont les références ne peuvent pas être facilement écartées.
Richard Milton considère cette froide réception comme un besoin humain basique de se conformer : « Puis, j'ai commencé à retrouver, un par un, de nombreux scientifiques internationaux qui avaient déjà réalisé que la théorie avait du plomb dans l'aile, mais qui ne pouvaient parler sans compromettre leur carrière et même leur emploi. »


~ Panspermie : origines extraterrestres de la vie


Pendant que chacun se concentre sur différents phénomènes, les critiques scientifiques de l'évolution darwinienne ont toutes abouti à la même conclusion : l'origine des espèces ne se trouve pas dans la mutation aléatoire et dans la sélection naturelle. Crick, Behe et Hoyle vont plus loin, en plaidant pour une théorie basée sur un dessein intelligent.


Dans la première moitié de son livre, Life Itself : Its Origin and Nature, Crick, lauréat du prix Nobel, se consacre à démonter la théorie de Darwin et à monter pourquoi la vie ne pouvait pas être née sur Terre. Ensuite, il propose que la vie a été semée sur Terre via des spores arrivées de l'espace. Cette théorie de panspermie ( nom de ce processus ) semblait tenir de la nouveauté quand le livre est paru, mais provient d'un physicien suédois du XIXe siècle, du nom de Svante Arrhenius.


Ce qui distingue la théorie de Crick de la version originale, est sa proposition : la vie évolua sur une autre planète à un niveau technique supérieur à celui que nous avons atteint aujourd'hui. Lorsque cette civilisation extraterrestre eut atteint un certain niveau de développement, elle commença à envoyer dans l'univers des fusées contenant des spores ( formes de vie primitives similaires aux bactéries et aux virus ). Cette dissémination consciencieuse de graines de vie est appelée panspermie dirigée, et représente un mécanisme que nous pourrions aussi théoriquement employer en chargeant un module spatial de bactéries et de terreau pour l'envoyer vers une autre planète.


À la suite de Crick, Fred Hoyle – à l'origine de la théorie d'un univers stable – et son coauteur N. Chandra Wickramasinghe, employèrent la première partie de leur ouvrage Lifecloud : The Origin of Life in the Universe à prouver que cette vie n'est pas d'origine terrestre. Les preuves qu'ils présentent sont aussi solides que celles de Crick.


Après avoir établi cette origine extraterrestre de la vie, les auteurs proposent que les graines de vie ont voyagé sur des comètes qui se sont écrasées sur Terre. Cette théorie et leurs auteurs furent qualifiés de ridicules. Dans son article de la revue Nature, l'astronome Fred Whipple symbolise probablement l'opinion générale de la communauté scientifique : « Je ne suis pas impressionné mais plutôt enchanté par l'image de formes de vie se développant au chaud dans de petits réservoirs, protégés dans leurs igloos de glace du froid cruel et du presque vide, en plein espace, et tombant sur la Terre primitive à des vitesses excédant 11 km par seconde. »
Bien que ridiculisée et rejetée, la théorie se refusa à jeter l'éponge en raison de nouvelles données d'observation et d'expérimentation réfutant aussitôt les principales objections lancées contre elle. Vingt années se sont écoulées depuis la parution des livres de Crick et de Hoyle et des première critiques. Depuis, des développements très intéressants ont modifié l'attitude négative à l'encontre de la panspermie.


A la fin des années 60, une bactérie ordinaire de la gorge, Streptococus mitus, fut emmenée par inadvertance sur la Lune, embarquée sur une caméra montée sur le module d'atterrissage de Surveyor 3 ! La mission Apollo 12 vint au secours de l'atterrisseur sans contaminer les conditions stériles de la bactérie, et constata que la croissance bactérienne avait survécu et était demeurée viable après plus d'une année d'exposition à des conditions extrêmement inhospitalières sur la surface de la Lune.


Cette expérimentation imprévue ouvrit accidentellement la porte à la panspermie que les darwinistes pensaient voir définitivement condamnée. On ne pensait pas que la vie soit capable de survivre aux conditions brutales de l'espace intersidéral, ni à l'extrême froid, pas plus qu'aux intenses niveaux de radiation, considérés comme les principaux obstacles empêchant la vie d'arriver sur Terre via toute excursion interstellaire.


Le fait que la bactérie ait survécu soutient l'idée que la vie aurait pu évoluer dans l'espace et que cette forme de vie avait déjà les mécanismes de défense appropriés lui permettant de s'installer sur une planète quelconque. Cette résistance et cette vigueur furent confirmées lorsqu'on découvrit qu'une autre bactérie, Deinococcus radiodurans, était... ( suite dans le livre )


TABLE DES MATIÈRES
Introduction
1. Reconstituer notre très vieux passé
2. Origines mystérieuses : descendons-nous du singe ?
3. Origines II: évolution ou intervention extraterrestre ?
4. Le récit de la Genèse
5. La Genèse : suite
6. Les Sumériens : l'étrange tribu des têtes noires
7. Égypte: mystères dans le désert
8. La vallée de l'Indus: le peuple de l'eau
9. La mystérieuse civilisation X: les pyramides chinoises
10. Chaînon entre l'ancien Mexique et le Pérou
11. Le clash des civilisations
12. Le lac Titicaca : domicile personnel de Viracocha
13. Maîtres de la place et du temps
14. Les premiers souverains divins: mythe ou histoire ?
15. Le statu quo de l'évolution
16. L'acclimatation des plantes et la domestication des chiens
17. Métallurgie: à partir du feu
18. Le jeu des datations
19. Les périodes glaciaires
20. Les âges de l'homme: temps linéaire contre temps cyclique
21. Les cycles des catastrophes
22. La fin du monde
23. Ascendants cosmiques

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Commentaire de Patricia RAPHAËL le 21 octobre 2012 à 19:08

Bonjour, merci de ne plus me mettre ds vos listes mail, je pars un mois, peu de dispo pr lire mes mails... Merci... A bientôt, Patricia

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