Si l’amour est enfant de bohème qui n’a jamais, jamais connu de loi…Avez-vous remarqué comme la vie, elle, a ses lois auxquelles on ne déroge pas ?
Contrairement aux nôtres trop souvent étroites et rigides, conçues pour la masse par une poignée de stratèges intrépides ayant réussi à s’en extirper, les lois de la vie sont en vie ! Puissantes et fragiles, silencieuses et bruyantes, elles respirent et inspirent, invitent ou détruisent, s’imposent ou nous guident. Phares ou torpilles, elles osent toutes les métamorphoses. Elles s’apposent délicatement au début, puis finissent par s’imposer douloureusement si l’on reste sourd trop longtemps à leurs chants.
La première fois, ou plutôt la première loi qui finit par avoir raison de nous en faisant vaciller notre raison et son florilège de croyances et de certitudes, est toujours vécue comme une cuisante défaite. Ce qui est le cas puisqu’elle inflige à l’égo sa première défaite alors qu’il se pensait seul maître à bord du vaisseau qu’il appelait fièrement « ma vie ».
La suite de ces lois, et la façon dont on va les découvrir, dépend essentiellement de notre aptitude à comprendre que rien ne circule dans un seul sens – à part ce qui est destiné à tourner en orbite – et que c’est dans l’interstice entre ce que nous attendons de la vie et ce que la vie attend de nous, que le bout de chemin que nous avons à partager et co-créer avec elle peut véritablement commencer..