Article de Whitney Anthony traduit par Ey@el
Les pires mensonges sont ceux que nous nous racontons à nous-mêmes. Nous vivons dans le déni de ce que nous faisons, voire même de ce que nous pensons. Et ce parce que nous sommes effrayés. Nous avons peur de ne pas trouver l'amour et lorsque nous le trouvons, nous redoutons de le perdre. Nous craignons, faute d'amour, d'être malheureux.
~ Richard Bach
Bon nombre d'entre nous n'aimons pas les menteurs. En fait, quand une autre personne nous ment, nous nous sentons souvent offensés et même en colère. Mais à vrai dire, nous nous leurrons au quotidien. Nous nous engageons dans un discours intérieur négatif et des schémas de pensée qui inhibent notre croissance personnelle et limite notre capacité à mener une existence pleine et bien fondée. Nous méritons de vivre pleinement et de connaitre toutes les joies et les mystères que la vie a à nous offrir. Le premier pas vers cette manière d'être est la prise de conscience. En réalisant comment nous nous mentons à nous-mêmes, nous pouvons commencer à filtrer nos pensées de manière productive. J'ai dressé ici la liste des dix mensonges que nous devons cesser de nous raconter afin de dépasser nos propres limites et jouir enfin de la totalité de l'existence à laquelle nous sommes destinés.
Rectification : vous ne pouvez être hanté par votre passé que si vous le lui permettez. Mais non, vous n'êtes nullement condamné à passer le restant de vos jours à rechercher désespérément l'affection que quiconque voudra bien vous témoigner parce que l'un de vos parents ne l'a jamais fait. Cette chose même que vous êtes en train de faire à l'instant — réfléchir sur vous-même en vous interrogeant sur vos anciens schémas de pensée — est un grand pas en direction du changement. La prochaine fois avant de céder à une croyance infondée ou à la peur, demandez-vous quelle est la source de votre information. Si la réponse s'avère — comme bien souvent — qu'il s'agit d'une idée à vous vous devriez écarter cette idée. Souvenez-vous qu'en vous attachant à votre histoire, vous le faites au détriment de votre destin.
Il n'y a pas d'échecs, mais des expériences. Même lorsque les choses ne tournent pas comme vous l'espériez, n'abandonnez pas. Tirez-en les enseignements que vous pourrez et persévérez. Qui continue ainsi d'avancer, un pas à la fois, finira éventuellement par triompher. La bataille se remporte toujours bien avant la victoire finale. C'est un état d'esprit. La réussite est un processus constitué de petites étapes, décisions et actions s'imbriquant progressivement les unes aux autres.
Il existe deux manières d'être riche en termes de bonheur : la première est d'avoir tout ce que vous désirez, la seconde est de vous satisfaire de ce que vous avez. Et je vous le donne en mille : c'est exactement la même chose. En acceptant et en appréciant ce que vous avez maintenant, vous serez davantage heureux. Le bonheur se produit quand vous cessez de vous plaindre de les problèmes que vous rencontrez et commencez à témoigner de la gratitude pour tous ceux qui vous sont épargnés. Alors la prochaine fois que vous vous surprendrez à penser à toutes ces choses que vous désirez que vous n'avez pas, songez plutôt à toutes celles que vous ne souhaitez pas et que vous n'avez pas. Et soyez reconnaissant.
John F. Kennedy a dit un jour : « Le symbole chinois pour écrire le mot "crise" se trace avec deux traits de crayon. Le premier indique le danger et le second l'opportunité. Lorsqu'une crise éclate, prenez garde au danger mais sachez reconnaitre une opportunité. » La vie rééquilibre toujours les choses. Chaque défi, chaque problème et chaque difficulté qui surgit n'est rien d'autre qu'une opportunité de plus pour vous d'apprendre et d'évoluer.
Nul n'est jamais trop vieux pour poursuivre ses désirs. Nelson Mandela était âgé de 76 ans lorsqu'il devint président. Léonard de Vinci, lui, en avait 51 lorsqu'il peignit la Mona Lisa ; le Dr Seuss1, 54, lorsqu'il écrivit Le Chat chapeauté et le Colonel Sanders2, 61, lorsqu'il démarra la franchise KFC. On pourrait citer d'innombrables autres exemples. Chacun dispose de ses propres échéances. Et l'on n'est jamais ni trop vieux ni trop jeune pour accomplir sa vocation.
Beaucoup de gens croient cela mais il n'y a rien de vrai là-dedans. En réalité, vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est la vie ce cette personne ! Chacun explore et se débat à sa manière. Personne n'a reçu de mode d'emploi ou de guide pour mener sa vie — et comme vous, tout le monde essaie de comprendre. J'ai entendu dire un jour que si nous balancions tous, les uns les autres, nos problèmes pour les empiler au milieu d'une pièce et étions contraints d'en choisir un, nous aurions du mal à y retrouver les nôtres.
C'est une pensée agréable qui a du bon surtout pour les égocentriques mais je ne pense pas que ce soit vrai. Nous pourrions sans doute remplacer ce mensonge par « il vaut mieux donner ET recevoir ». Aucune de ces actions n'étant « meilleure » que l'autre car elles s'équilibrent l'une l'autre. Le calcul est simple : pour chaque donneur il faut un receveur. Et pour approfondir la question, donner est psychologiquement plus facile que recevoir parce aucune estime de soi n'est nécessaire. Vous pouvez distribuer le meilleur de vous-même parce que vous ne vous en sentez pas digne. Mais daigner recevoir implique que vous pensez mériter d'accepter les dons d'autrui.
Il s'agit certainement du mensonge le plus fréquent que nous nous racontons. Mais nous savons tous combien c'est vrai ! L'ennui, c'est que vous pensez toujours que vous disposez de plus de temps qu'il n'en est réellement. Pourtant un jour, vous vous réveillerez et vous n'aurez plus le temps de vous atteler aux choses que vous avez toujours voulu faire. Personne ne sait ce que nous réserve l'avenir et que vaut de vivre avec cette mentalité du « un de ces jours » ? L'existence dont vous disposez est aujourd'hui et le moment de la vivre est au présent. Qui plus est, si nous devions tous attendre d'être prêts, nous ne ferions jamais rien !
Nous n'arrêtons pas de nous répéter en boucle que nous avons besoin d'être heureux. Nous nous demandons si nous sommes heureux. Mais, à vrai dire, les émotions sont des émotions qui sont des émotions. Tristesse, colère, solitude, peur ne sont pas de mauvaises choses ! Au lieu de nous convaincre de devoir rester heureux, nous devrions nous autoriser à éprouver l'état d'esprit qui est le nôtre à un moment donné. Ce genre de permission de ressentir les choses telles qu'elles sont — et non le contentement perpétuel — est le fondement de votre bien-être.
Il peut être parfois sain d'être égoïste. Nous pourrions tous apprendre à dire non de temps à autre. Et cesser de nous excuser en permanence. C'est votre vie ! Vos émotions ! Vos choix ! Alors choisissez ce qui est le mieux pour vous. Cessez de vous soucier de ce que les gens pensent de vos décisions. Si et lorsque vous devrez opter entre quelqu'un ou quelque chose d'autre et vous-même, soyez toujours ce choix.
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