Le plus inutile et le plus dangereux des dépistages
est celui du cancer du sein…
Le « dépistage » a tout va est devenu à la mode. Tout comportement de notre corps doit être soumis à de fréquentes et régulières vérifications : surveillance de la tension, de la prostate, du taux de cholestérol, du diabète et bien d’autres pathologies qui nous menacent sournoisement. Il existe ainsi des campagnes-promotions de dépistage qui font la fortune des laboratoires et les belles heures des médias qui n’éprouvent aucune gêne à nous rappeler plusieurs fois par jour qu’il est urgent de faire vérifier notre corps comme nous le faisons pour nos moteurs de voitures.
Mais le plus inutile et le plus dangereux des dépistages est celui du cancer du sein. À travers les medias, toutes les instances de santé incitent les femmes à faire, chaque année, une mammographie pour éviter ce cancer, mais personne ne signale à toutes celles qui vont se conformer à ces examens qu’ils comportent de nombreux risques.
Le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, avait fort bien résumé la situation, il y a trente ans. Pour lui, les « dictateurs du scalpel et du radium » ont su entretenir pendant des décennies une propagande mensongère sur l’efficacité de leur pratique en s’appuyant sur l’argument non vérifiable qu’un diagnostic précoce donne au cancéreux toutes les chances de guérir. Il affirmait : « Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus cancéreux qu’elle n’en dépiste. » D’autres médecins partagent ce point de vue.
« Le champ du cancer aux États-Unis est délimité par un monopole médical qui assure un flot constant de bénéfices pour les compagnies pharmaceutiques, les firmes de technologie médicale, les instituts de recherches et les Agences gouvernementales telles que la FDA, le National Cancer Institute, et l’American Cancer Society. » Cette déclaration vient de deux cancérologues réputés, le Dr John Diamond, membre du Royal Australian and New Zealand College of Psychiatry et ancien Président de l’Académie Internationale de Médecine Préventive, et le Dr Lee Cowden, de l’Université St Louis du Missouri. Tous deux sont bien placés pour savoir de quoi ils parlent.
Une étude, publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute, montre une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers traitements.
Déjà, en 1995, le Dr Samuel Epstein, président de la Coalition pour la Prévention du Cancer, Médaille d’Or de l’Académie de Médecine Albert Schweitzer, auteur de plusieurs centaines d’articles scientifiques sur le sujet, profitait d’une journée nationale de mammographie organisée le 18 octobre aux États-Unis, pour dénoncer les dangers de cette pratique qui, pour lui, n’a jamais fait la preuve de son utilité. Il a insisté sur le fait que lorsque le cancer du sein est ainsi détecté, il existe depuis au moins huit ans et a donc déjà touché les ganglions lymphatiques ou d’autres organes, particulièrement chez les femmes jeunes. Dans son important ouvrage The Politics Of Cancer revisited, paru en 1998 mais non traduit en français, il critique très largement le lobby du cancer et soutient que chez les femmes en pré-ménopause, un cancer détecté sur quatre n’est pas un vrai cancer, mais qu’en revanche, un cancer sur quatre n’est pas détecté.
Les années passées depuis cette époque n’ont pas changé son opinion et, douze ans plus tard, il confirmait ces déclarations dans un article intitulé « Les dangers cachés des mammographies chez les femmes en pré-ménopause ». « Quoique l’on vous dise, refusez les mammographies de routine, particulièrement si vous êtes en pré-ménopause. Les rayons augment vos chances d’attraper un cancer. »
En effet, la pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, ce qui correspond à la très forte radiation subie par les femmes qui se trouvaient à un kilomètre et demi de l’endroit où furent larguées les bombes atomiques sur le Japon.
Pour Epstein, ajoutées à une angoisse inutile, les mammographies répétées augmentent les risques de cancer. « Des études récentes basées sur les dix années précédentes indiquent une augmentation très nette des cancers quelques années après le début de ces examens fréquents, ce qui confirme la grande sensibilité des seins en pré-ménopause et l’effet carcinogène des radiations ».
La dose moyenne de rads reçus en mammographie pour deux images par sein est de 1 à 4 unités, mais d’après le Pr Epstein, la dose peut parfois être dix fois supérieure. Et Rosalie Bertell, l’une des autorités les plus respectées internationalement en ce qui concerne les dangers des radiations, affirme que chaque rad augmente de 1 % les risques de cancer du sein et correspond à une année de vieillissement. Ces deux spécialistes du cancer ont réitéré leur avertissement dans un article très détaillé et édité par le prestigieux International Journal of Services en 2001 (31(3) : 605-615), intitulé « Les dangers et la non-fiabilité des Mammographies », avec le concours de Barbara Seaman, fondatrice et directrice du Women’s breast cancer movement. L’article explique que la plupart des cancers ont été détectés par les malades eux-mêmes et que rien ne vaut la palpation mensuelle de leurs seins par les sujets à risque, « une pratique alternative efficace et sans danger ».
Le Pr Epstein est loin d’être le seul à critiquer cette habitude et le NCI (National Cancer Institute) a publié des statistiques qui montrent que chez les femmes de moins de 35 ans, les mammographies peuvent provoquer 75 cancers pour 15 cancers correctement diagnostiqués.
Après avoir passé en revue toute la littérature mondiale disponible sur le sujet, les docteurs Wright et Muller, de l’Université de Colombie Britannique, ont recommandé l’annulation du financement public des mammographies parce que le « bénéfice obtenu est minime et le mal causé est important. » D’après le Lancet du 1er juillet 1995, les études les plus complètes ne montrent pas de taux de survie accru grâce aux mammographies de routine.
Le NIH (National Institute of Health) estime que ces examens occultent 10 % des tumeurs malignes chez les femmes de plus de 50 ans. À son tour, une étude suédoise menée sur 60 000 femmes a démontré que 70 % des tumeurs détectées par mammographie n’étaient pas des tumeurs. Or, outre le stress émotionnel causé par ces diagnostics erronés, ces femmes ont aussi subi des biopsies toujours dangereuses.
Quant au Dr James Howenstine, médecin américain qui a 34 ans de pratique privée et hospitalière, il signale que « des campagnes massives encouragent les femmes à avoir une mammographie chaque année. Ce rituel annuel génère des résultats faux positifs et faux négatifs qui mènent à des opérations inutiles et une considérable anxiété chez les femmes incorrectement diagnostiquées. »
Enfin, le 8 janvier 2000, The Lancet publiait une étude danoise qui réduisait à néant l’espoir des cancérologues qui croyaient alors qu’en dépistant plus précocement les cancers du sein par mammographie, on réussirait à faire baisser leur incidence et leur mortalité. Le journal concluait qu’en termes de mortalité, une politique de dépistage du cancer du sein « ne serait pas justifiée ».
Une étude publiée en 2005 par le New England Journal of Medicine, confirme que 30 % des cancers chez les femmes de 40 ans ne sont pas détectés par les mammographies.
Et en mars 2006, le mensuel La Recherche signalait à son tour, dans son numéro 395, que « la mortalité par cancer du sein a très peu diminué depuis 20 ans », alors que « les cas diagnostiqués, eux, explosent ». Le journal ajoutait que certains experts dénonçaient les effets pervers du dépistage qui « conduirait à détecter et à traiter des tumeurs mammaires qui n’auraient pas mis la vie de la patiente en danger ».
Le Dr Ken Walker, gynécologue à Toronto, mais aussi le plus célèbre des journalistes médicaux canadiens sous le pseudonyme de « Dr Gifford-Jones », partage son avis : « Les femmes de 40 à 49 ans qui subissent régulièrement des mammographies, sont deux fois plus susceptibles de mourir d’un cancer trois ans plus tard que celles qui gardent leurs seins sous leurs chemisiers ». Ce médecin diplômé d’Harvard estime lui aussi que les diagnostics précoces constituent un mensonge car « il faut huit ans pour qu’une tumeur soit assez importante pour être décelée, ce qui laisse le temps aux cellules cancéreuses de se propager dans l’organisme. Cela n’est pas vraiment un diagnostic précoce ».
À ses yeux, des milliers de femmes servent de cobayes depuis de nombreuses années, pendant que la Médecine cherche de tous côtés les causes du cancer, des bactéries aux gènes, sans penser une seule seconde que l’un des principaux responsables est l’industrie du cancer elle-même.
Ces mammographies exposent les tissus sensibles du sein à des radiations dangereuses, alors que les spécialistes estiment qu’il n’existe pas de « dose acceptable » de radiation. Pour le Pr Anthony Miller, de l’Institut National du Cancer de Toronto, l’ADN du sein est plus vulnérable aux doses réduites de radiation que les tissus thyroïdiens ou la moelle des os.
D’après Diana Hunt, diplômé du centre médical d’UCLA, spécialiste des rayons X, « les radiations reçues par le sein au cours d’une seule mammographie correspondent à 11,9 fois la dose absorbée annuellement par le corps entier ».
La pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, En conséquence, si une femme commence à subir des mammographies annuelles dès l’âge de 55 ans, à 75 ans elle aura reçu 20 rads. Évidemment, ce pourcentage est proportionnel à l’âge du début des mammographies, ce qui est effarant à l’heure actuelle où elles sont pratiquées de plus en plus tôt. En comparaison, les femmes qui ont survécu aux bombardements de Hiroshima ou Nagasaki ont absorbé 35 rads.
Et plus les cellules du sein sont jeunes, plus leur ADN est endommagé par les radiations. En outre, ce risque est multiplié par 4 chez les femmes porteuses du gène A-T, soit environ 1,5 à 2 % des sujets. Le pourcentage peut sembler minime, mais on estime qu’aux États-Unis environ 10 000 cancers par an sont dus aux mammographies chez les femmes porteuses de ce gène. Une seule mammographie augmente de 4 à 6 fois leur risque de cancer.
Ces recommandations ont été confirmées par la Task Force (groupe de travail) du ministère de la santé des États-Unis qui recommande de retarder les mammographies jusqu’à l’âge de 50 ans, lorsque la poitrine est moins sensible aux radiations. La coalition nationale du Cancer du sein s’est jointe à ces conseils qui s’appuient sur l’augmentation de ce cancer de 20 % depuis 1975 malgré la multitude de mammographies et les milliards dépensés par les assurances.
Pour les jeunes femmes, les chiffres sont encore plus inquiétants, car une étude du Canadian National Breast Cancer, qui date de 1992, a démontré une augmentation de 52 % de la mortalité par cancer du sein chez les jeunes femmes qui subissent des mammographies. En outre, les femmes enceintes exposées aux radiations mettent leur fœtus en danger avec des risques de leucémies ou de malformations, et les enfants exposés aux radiations peuvent à leur tour développer un cancer du sein à l’âge adulte. Ajoutons à ce terrifiant constat que depuis l’introduction des mammographies, l’incidence d’un certain carcinome du sein aurait augmenté de 328 %.
Le Dr William John Gofman, professeur émérite de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley et chargé de cours à l’école de médecine de l’université de Californie à San Francisco, spécialiste des effets biologiques des rayons X et des dangers nucléaires, lauréat du prix Nobel, estimait que 75 % des nouveaux cas de cancer étaient provoqués par les irradiations médicales comme les rayons X, scanners, mammographies, tomographies et fluoroscopies. Il leur imputait également la responsabilité de nombreux cas de maladies coronariennes.
Alarm und Fehlalarm » (Alertes et fausses alertes), Markus Grill signale que « les cabinets de radiologie reçoivent les citadines, alors que des « Mammobil » se rendent à domicile dans les campagnes. 54 unités mobiles sillonnent actuellement l’Allemagne, l’une d’elles appartient à un groupement de radiologues. Coût de l’investissement : 400 000 euros, dont 200 000 pour l’appareil de radiographie. Si chaque jour ouvrable, soit 250 jours par an) 80 femmes se font examiner au tarif de 57 euros remboursés par les caisses, l’équipement spécialisé génère un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros par an. L’intérêt économique est évident pour les radiologues. »
Et il pose la question qui dérange : « Mais l’intérêt pour la santé publique est-il équivalent ? »
Le Spiegel conclut : « On estime que chaque médecin devra examiner en moyenne par trimestre 225 individus en bonne santé et gagnera 21 euros pour les 20 minutes passés (75 minutes par jour). Pour le suivi classique d’un patient, le médecin reçoit 13 euros par mois, pour un examen approfondi 30 euros. Les dépistages sont par conséquent motivés surtout par l’intérêt financier. »
Telle est également la conclusion de Peter Sawicki, Directeur de l’IQWiG (Institut allemand de la qualité et l’efficacité du système de santé), qui pense que les études « sérieuses » répondent aux critères d’une médecine qui prend en compte les éléments scientifiques probants et non les simples « avis d’experts ».
« Pour l’individu lambda, la probabilité d’échapper au cancer grâce aux dépistages se situe entre 0,05 % et 0,1 %. Autrement dit, si 1 000 à 2 000 personnes participent sur plusieurs années aux programmes de dépistage, seule l’une d’entre elles sera sauvée. » Ce comportement, rare actuellement chez la plupart des médecins, lui a coûté sa démission forcée de l’Institut. Cela n’a rien de surprenant car l’industrie pharmaceutique allemande s’est plainte à maintes reprises du comportement de l’Institut et particulièrement de celui de son directeur qui les a souvent empêchés de mettre certains médicaments sur le marché. En outre, Peter Sawicki s’évertuait à réclamer aux laboratoires les études non publiées, ce qui n’est pas « médicalement correct ».
En Allemagne, on pratique en moyenne cinq fois plus de frottis que dans le reste de l’Europe, alors que les femmes allemandes meurent de ce cancer beaucoup plus souvent que dans d’autres pays.
Quant à la ministre de la santé, Ulla Schmidt, elle est une fervente du dépistage au point que, malgré de nombreuses protestations, elle a inclus dans la loi de santé publique le paragraphe 62 pénalisant financièrement tous les malades d’un cancer qui ne se sont pas soumis aux dépistages recommandés.
Tout ceci nous prouve bien que la réalité médicale n’a rien à voir avec la propagande organisée par les laboratoires et si bien relayée par les médias.
En France, les « contrats d’amélioration des pratiques individuelles » (Capi) sont souscrits de manière volontaire et individuelle par les praticiens, pour une durée de trois ans. Les médecins signataires s’engagent à atteindre 16 objectifs de santé publique dans trois domaines : la prévention (par exemple améliorer les taux de patients âgés vaccinés contre la grippe et de dépistages du cancer du sein), un meilleur suivi des pathologies chroniques comme le diabète ou l’hypertension, et l’optimisation des prescriptions de médicaments. Dix mille praticiens, soit plus d’un sur six, ont ainsi signé un contrat avec l’Assurance-maladie.
Sous la plume d’Olivier Auguste, Le Figaro du 25 septembre 2009 nous prévenait : « Les volontaires recevront jusqu’à 7 euros par an et par patient s’ils atteignent certains objectifs, comme le nombre de patients âgés vaccinés ou de patientes ayant effectué une mammographie. »
Les syndicats médicaux sont hostiles à cette relation directe entre médecin et Sécurité Sociale, mais notre remarquable ministre Roselyne Bachelot s’est réjouie du succès des Capi.
On savait déjà que la recherche de rentabilité se retrouve partout, toute profession confondue. On le savait pour la Police, la Gendarmerie, les impôts et autres administrations, mais il est invraisemblable qu’un médecin touche, en dehors de ses honoraires, une prime au rendement des dépenses de santé. Et cela pour des examens qui, non seulement n’ont pas fait la preuve de leur utilité, mais ont bel et bien fait la preuve de leur nocivité.
Sylvie SIMON
« Tout le monde devrait savoir que l’essentiel de la recherche sur le cancer relève, dans une large mesure, de l’escroquerie et que les grandes organisations de recherche sur le cancer négligent leur devoir envers ceux qui les soutiennent ». Linus Pauling, Prix Nobel de chimie 1954 et de Paix 1962
Source http://rustyjames.canalblog.com/ relayé par http://lapressegalactique.net
Commentaires bienvenus
concernant la radiologie du sein la dernière fois que je m'y suis rendue le radiologue m'a tancée avec des menaces digne du terrorisme pour me convaincre de " bien " faire mon examen tous les ans. son discours puait la rentabilisation de son service et l'augmentation de son chiffre.
ce dont je me suis abstenue
considérant que d'autres parties de mon corps méritaient plus de surveillance en terme de risque de déconnade que cette partie-là
au lieu de surveiller tout le monde pour un risque crée de toute pièce sur un mode statistique qui n'en dit aucunement les origines on ferait mieux d'établir un profil santé pour individualisé pour ne surveiller ( et autrement) que les personnes à risques accrus.
sinon http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gernez
et aller voir son " testament" sur youtube inscrit ici dans les vidéos pour comprendre en quoi la politique de santé de la france si elle est très bonne pour certaines choses à viré en eau de boudin depuis les années 80/90
ces temps derniers j'ai reçu une demande d'analyse fécale contre/pour(?) le cancer du colon
question d'âge on envoie le courrier de façon systématique, je n'y ai pas répondu ayant eu une coloscopie assez récente.
ce qui m'a étonné c'est de recevoir 5 lettres de rappel m'intimant l'ordre de répondre de façon de plus en plus insistante, y compris en me demandant de justifier le pourquoi de ma non-réponse.
j'observe cette situation sous deux oeil(s) différents:
-le premier est que de demander aux gens de réaliser une analyse fécale peu rencontrer des résistances psychologiques liées au tabou du pipi-caca,
-le deuxième est de mesurer l'intensité de la politique de "prévention" qui selon moi ressort de ce qui est dénoncé plus haut dans cet article: la création d'une filière rentable de soins médicaux qui s'occupent moins qu'ils ne s'emparent d'une question de santé pour élaborer un business juteux ( de plus!)
sous le prétexte d'une politique de prévention de masse on ne s'occupent pas de gérer les réels problèmes à la base, juste de créer de toute pièce un outil à construire une fausse bonne économie, le prétexte est évidemment " on sait le soigner et ça marche bien avant qu'il ne soit trop tard" et au final c'est meilleur pour vous et pour la sécu, c'est moins cher de soigner au début pour sauver des vies que de soigner des gens qui meurent.
en ce qui concerne le fonctionnement du colon, la médecine en France à totalement occulté depuis environ 60 ans la formation des médecins à l'instar des médecins chinois qui auscultent non seulement leur patient sur la base d'un examen par palpation et des pouls, un questionnement diététique, mais aussi un examen des excréments urine crotte, qui donnent de précieuses indications de diagnostic
nous en sommes arrivés aux consultations verbales en 10mn compris le bonjour bonsoir ne posant jamais de question sur " comment avez vous crotté/pissé aujourd'hui?" ne posant en fait jamais de regard sur votre corps qui pourtant est le premier concerné par la visite chez le médecin
notre médecine devient une médecine de la communication, mon généraliste très souvent en panne d'ordinateur ne peut plus faire de consultation si son ordi est en panne...et passe le plus clair du temps de la consultation à pianoter sur son clavier sans même me regarder dans les yeux.
donc concernant le corps... des patients et des médecins nous avons pris les chemins de la médecine virtuelle, libérale , capitaliste, financiarisé de la consultation minute et vidéo computerisée mise en réseau avec le cout social plus qu'avec la réalité-santé.
et on s'étonne du trou grandissant, s'élargissant au fil des créations de filières de rentabilité.
concernant donc le colon et ce qu'il contient: la médecine française qui divise le corps en champs de savoirs spécialisé par organe, n'avait pas ouvert de spécialités concernant la merde humaine , ou plutot l'avait refermée dans les années 40 ( surement pour cause de disette de guerre et d'après guerre lol!) reléguant les potions vermifuges au rayon des recettes de grand-mères et tout le reste avec, indigne de constituer une spécialité en soi du domaine médical. ça l'aurait foutu mal d'afficher sur la porte une plaque dorée avec " docteur, chef de clinique, ancien interne spécialisé, professeur à la faculté spécialiste en excréments humain"
nous n'avons donc en France plus de spécialistes de la crotte animale, sauf quelques vétérinaires connus dans le monde entier pour savoir lire dans les excréments des derniers rhinocéros de la planète le moindre détail permettant de sauver l'espèce et même des spécialistes de la crotte de cachalot et autre habitants des océans, sans compter les spécialistes en crotte de poulet pour la surveillance de la grippe aviaire, seuls les vétos sont qualifiés "es crotte" où la spécialité est reconnue d'utilité vétérinaire pour cause d'analyse des matières donnant lieu à épandage agricole et de surveillance épistémologique en santé... humaine
d'ailleurs c'est dans les cabinets vétérinaire qu'on peut parfois lire des recommandations concernant accessoirement la protection des humains contre les parasites intestinaux.
Pour l'humain bien que le problème de retraitement des matières des égouts soit de la plus haute importance et se conjugue aussi au problème des épandages agricole compte tenu de ce que nous ingérons en terme de conservateurs pesticides colorants alimentaires médicaments et autres, aucune spécialité médicale sur le sujet tout juste du niveau des laborantins, la derniere roue de la charette médicale.
concernant le colon donc il serait bon de recréer une spécialisation non pas organique autour de l'organe mais sur ce qu'il contient et ne pas confiner la connaissance des parasites et bactéries intestinaux à la seule rubrique parmi d'autres en médecine tropicale comme si les parasites( vers) et bactéries connaissaient la limite géographique entre le monde civilisé et les tropiques.
rappel: même vivant dans les sphères du monde civilisé nous devrions nous vermifuger une à deux fois par an
les vers et certaines bactéries ( toutes sortes et toutes tailles qui vivent dans nos intestins jouent comme du piano sur les touches sensibles de notre dédale intérieur ( notre deuxième cerveau) pour nous pousser à toutes sortes de compulsivités alimentaires et mal-être divers afin d'avoir leur pitance et notre cerveau perspicace qui se croit plus malin que ça leur est totalement soumis, pendant que nous ingérons quantité de médicament pour soigner les conséquences et non les causes.
comme le dit joyeusement Valérie Lemercier nous sommes tous des sacs à merde, et devons considérer notre part animale et son fonctionnement sous un autre jour que celui de la lutte contre le cancer du colon qui est en quelque sorte la phase finale des résultats d'un déni massif.
on réfléchit à la contribution du pet des bovidés en méthane sur l'augmentation de l'effet de serre alors que 7 milliards d'êtres humains y contribuent aussi pour près d'un litre par jour.
l'assise est bonne pour la méditation et libérer l'esprit
reste à mieux connaitre le cul qui nous sert d'assise
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