Le passé est la graine du futur. La « Flicker Frency ». Comment être en phase avec la nouvelle conscience ? (17ème partie)

Plus on remonte dans le temps et plus l’évolution était lente. Les changements prenaient énormément de temps pour s’opérer.
De nos jours, l’évolution est très rapide et nous devons sans cesse faire preuve d’ADAPTABILITE.

Tout évolue à la vitesse grand « V ».
Ce n’est pas le temps qui s’accélère, mais le rythme imposé par la création. Il y a plus de changements dans un laps de temps très réduit.

Cet état de fait a donné naissance à ce que nous avons appelé : le stress.

Je veux ouvrir encore une parenthèse :

La « Flicker Frency » (fréquence de papillonnement lumineux) nous permet de mieux comprendre le phénomène du stress.

En simplifiant au maximum mon propos, on peut dire que le mental est un outil que la conscience utilise pour distinguer les similarités et les différences entre les choses.
C’est un outil au même titre qu’un marteau ou une scie.
Un charpentier ne s’identifie pas à son marteau ou à sa scie.

Certaines personnes pensent que leur mental et eux ne font qu’un.
Nous ne sommes pas notre mental ni nos pensées, bien qu’influencés par eux.

La « Flicker Frency » (fréquence de papillonnement lumineux) nous permet de mieux comprendre le phénomène du stress et dépasser la seule notion de « surmenage ».

Il est probable que La « Flicker Frency » soit utilisée entre autre par la publicité subliminale.

Pour faire bref, le cerveau fonctionne en série d’images.

La « Flicker Frency » est de 24 images par seconde. C’est la vitesse maximale du fonctionnement de notre cerveau. Celui-ci a donc une vitesse limitée. En d’autres termes, le cerveau émet 24 images par seconde. Il fonctionne par « bande » de 24 images/seconde pour identifier les similarités et les différences. On peut dire que c’est l’essentiel de son boulot. Et cela pour pouvoir prendre des décisions essentielles à notre survie. Le cerveau a donc un mécanisme d’auto-préservation.

La conscience, quant à elle, n’est pas limitée comme le fonctionnement de notre cerveau.

Quand le cerveau comprend qu’il ne peut faire un travail, quand il comprend qu’il ne peut prendre de bonnes décisions, il y a un système intégré de coupure qui intervient par étape.

La première étape est la manifestation du stress. Le cerveau a besoin de certitudes et lorsque celles-ci lui font défaut, il envoie un signal au corps qu’on a baptisé « le stress ».

Nous nous sommes donc adaptés au stress.

Dans notre société, le stress est une façon de nous évaluer. « Combien de stress pouvons-nous supporter » pour tel ou tel travail, pour tel ou tel poste ? Plus vous pouvez supporter de stress et plus vous gravissez les échelons. On appelle cela « l’ascension sociale » !

On admet, à présent que 80% des disfonctionnements du corps humain sont liés au stress.

Le stress est devenu une épidémie et beaucoup en sont victimes.

Certains ordinateurs peuvent traiter 4 à 5 milliards d’informations à la seconde. Le cerveau ne peut en prendre que 24 à la seconde !

Dans le passé, les hommes ont fabriqués la plupart des objets dont ils avaient besoin pour vivre. Ils possédaient un certain savoir qui se transmettait de génération en génération et ont tout fait de leurs propres mains.

De nos jours, comment faire pour fabriquer une simple ampoule électrique ?

Il y a de plus en plus d’informations que le cerveau a du mal à traiter car cela dépasse ses capacités. Sa principale caractéristique étant, je le rappelle de détecter les similarités ou les différences. Actuellement chacun peut se rendre compte qu’on est soumis à une accélération qui touche tous les domaines. Nous avons du mal à suivre ce rythme. On a l’impression que le temps s’accélère !

De plus en plus de personnes ne parviennent plus à supporter le stress.

Le mental entre alors en lutte ou il « décroche » en prenant la fuite.

A ce moment-là le système logique est suspendu. Il n’est plus question alors de similarités et de différences. Il y a juste un apport d’adrénaline dans notre système.

Le corps est alors censé fuir ou lutter pour s’en sortir. Et cela pour préserver l’idée de survie.

Cette pensée « fuir ou s’évader » engendre la fureur, qui engendre la violence présente partout dans nos sociétés modernes.

Que se passe-t-il alors si nous ne pouvons ni fuir, ni nous évader ?

En cédant à la violence à travers les propos et les actes, on peut finir en prison.

Si nous ne pouvons ni fuir ni nous évader, il reste une dernière solution pour notre mental : l’inconscience. Par exemple, lorsque nous sommes attaqués par une bête féroce, pour nous en sortir, nous simulons la mort. Nous faisons « le mort ». Beaucoup d’animaux utilisent cette technique lorsqu’ils sont
attaqués par un prédateur. C’est une tactique qu’ils mettent en œuvre avec leur état d’esprit de survie.

Chez l’homme, c’est aussi la mère de toutes les dépendances et le père de tous les suicides.

L’inconscience est pour nous une façon de refuser les expériences de la vie. Toutes les addictions sont donc des méthodes pour rester inconscient, et pour nous permettre de rester à l’abri pour rester en vie. Drogues, alcool, travail, jeux, shopping, séries télévisées, ne sont que des instruments utilisés par « certains » pour nous maintenir dans l’inconscience.

Il y a de plus en plus d’individus, et de plus en plus d’adolescents, qui se réfugient dans ces palliatifs.

Il y a 400 ans, les hommes avaient le temps de réfléchir sur toutes sortes de sujets. Il y avait alors de nombreux « 24 par seconde » pour réfléchir.

De nos jours, les choses ont changées, tout s’accélère, telle une course folle.
C’est la raison pour laquelle, des pans entiers de « certitudes » volent en éclats. Les repères du passé ont disparu. Notre cerveau n’est pas adapté à cette vitesse.

Essayer de maintenir l’activité du cerveau en vitesse accélérée, c’est comme faire suivre à un âne, une voiture qui roule à 120 km/h !

Ce phénomène va encore s’accélérer dans le futur.

Sachons donc faire la distinction entre le mental et nous. Nous ne sommes pas notre mental.

Pour ne pas être détruit par le stress, et conserver en toutes circonstances une attitude « zen », il va nous falloir puiser dans notre sub-conscient (capable de gérer des milliards d’informations à la seconde) l’intuition nécessaire pour surmonter cette période d’accélération et d’apport de milliards d’informations que le cerveau n’est pas à même de comprendre et de gérer.

Nous entrons à présent dans une nouvelle ère qui s’accompagnera de restrictions dans tous les domaines. Il ne s’agit aucunement d’une crise passagère, mais plutôt d’une crise systémique destinée à nous permettre d’atteindre le niveau supérieur dans l’échelle de l’évolution des consciences.

Pour être en phase avec l’évolution de la conscience universelle, il devient indispensable de cultiver la modération et le respect des bonnes manières qui constituent un véritable entraînement spirituel.

Dans un grand nombre de domaines, et depuis assez longtemps déjà, l’être humain vivant au sein des sociétés dites « civilisées » a perdu tout sens de la modération.

Faire preuve de modération signifie le respect de certaines limites. Ceci s’applique aussi bien dans notre manière d’utiliser les biens matériels que dans nos relations avec les autres.

Même à l’égard d’une personne qui nous est très proche, nous ne devons pas oublier la nécessité de respecter certaines limites, sans quoi cette relation pourrait être irrémédiablement compromise.
Cette modération n’apparait que lorsque nous observons les vertus de la bienséance et de la courtoisie. C’est en cultivant des relations saines avec les autres que nous pourrons devenir une personne modérée.
En tant que pionnier de la nouvelle civilisation, nous devons faire le bien autour de nous et choisir nos amis parmi des gens ayant un mode de vie sain.



Pour illustrer cet état d’esprit je livre à notre réflexion cette histoire, dont l’origine m’est inconnue mais que je partage avec plaisir. Elle illustre parfaitement le message que je souhaite faire passer aujourd’hui :

« Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital.
Un des deux fût autorisé à s’asseoir dans son lit, pendant une heure, chaque après-midi pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les hommes parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, de leurs maisons, de leurs emplois, de leurs vacances, etc.
Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait par-delà la fenêtre.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants jouaient avec leurs bateaux. Les amoureux marchaient bras dessus bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs.
Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait ces scènes pittoresques.
Un après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui défilait. Bien que l’autre homme ne puisse pas entendre l’orchestre, il pouvait l’imaginer dans son esprit.
Les jours, les semaines et les mois s’écoulèrent ainsi …
Un matin, l’infirmière arriva pour apporter de l’eau et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Elle était attristée et appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
L’autre homme demanda alors s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.
L’infirmière était heureuse de faire le changement et elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur le monde extérieur.
Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre en dehors du lit. Il fit face à un mur !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit ces choses merveilleuses au-dehors.
L’infirmière lui répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Elle ajouta : Peut-être a-t-il voulu vous encourager ! »

La morale de cette histoire pourrait être celle-ci : Nous éprouvons un énorme bonheur à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres souffrances.

A suivre ...

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