« … Ni pour la raison, ni pour le cœur, il est satisfaisant de parier sur ce qui est fini. Pourquoi ?

Parce que si vous pariez sur ce qui est fini et limité, en gagnant vous ne gagniez rien ! Et en perdant vous perdez tout.

Si vous pariez, au contraire, sur l’infini, en gagnant vous gagnez tout. En perdant, vous ne perdez rien ! »

https://youtu.be/hQyxh7BWXYo

(Extrait du film « Blaise pascal » de Rossellini © 1972. – Voir la vidéo ci-dessus)

L’humanité se trouve à présent confrontée, comme jamais auparavant, à une crise économique mondiale, à des problèmes liés à la surpopulation, a des conflits et des guerres d’intérêt ainsi qu’à la dégradation de l’environnement naturel. 

Comment résoudre toutes ces crises ?

Il m’apparait évident que nous devons, tout d’abord, être capable de répondre à des questions toutes simples :

Comment voulons-nous vivre ?

Quel est le but de notre existence sur terre ?

Pascal, homme de lettre et scientifique avait, de son temps, ouvert le débat notamment dans son œuvre « Les Pensées ».

Tout le monde connait sa célèbre formule : « L’être humain est un roseau pensant ».

En effet, l’homme est un roseau et de ce fait il est fragile, cependant il est un roseau qui pense.

Pascal, qui n’était pas seulement un mathématicien mais aussi un grand philosophe nous invite à réfléchir sur le fait que l’homme espère toujours connaître le bonheur, quel que soit sa condition, même s’il est confronté au malheur dû à la pauvreté et à l’ignorance. Tout homme aspire à connaître une vie heureuse et de ce point de vue, tous les hommes sont égaux.

Ainsi la recherche du bonheur est partagée par tous les hommes, croyants ou incroyants.

Dès l’âge de seize ans, Pascal à développer le théorème qui porte son nom. Celui-ci stipule que si l’on choisit six points au hasard sur une conique et que l’on les relie par des segments de droite dans n’importe quel ordre pour former un hexagone, alors les intersections des trois paires de côtés opposés de l’hexagone sont alignées. 

Il peut être intéressant de noter également que le terme « hectopascal » est utilisé de nos jours dans les prévisions météorologiques.

pascal

Dans ces célèbres Pensées, Pascal a exposé son célèbre pari qui peut se résumer ainsi :

Nous ne savons pas si Dieu existe ou pas, mais si l’on se rend compte, après sa mort, que Dieu existe, le fait de ne pas y avoir cru pourrait devenir un problème. Il est donc préférable d’y croire de son vivant.

« Qu'avez-vous à perdre à tenir un pari qui ne vous coûte rien et qui risque de vous faire gagner l'infini ?        Il faut parier, vous n'avez pas le choix, vous êtes embarqué.

Ne pas parier que Dieu existe, c'est parier qu'il n'existe pas.

Sur quoi pariez-vous donc?

Pesons le gain et la perte.

En prenant le pari de croire que Dieu existe, si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien.

Inversement, si vous pariez qu'il n'existe pas, vous perdrez tout s'il existe, et rien s'il n'existe pas.

Pariez donc qu'il existe sans hésiter ».

Annexe :

Le phénomène de la mondialisation engendre un mode de vie « uniforme » qui met l’accent sur ce qui est cartésien.

Vous rappelez-vous du théorème de Pythagore ? Si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous rafraichir la mémoire :

« Le carré de la longueur de l’hypoténuse (en C sur le schéma) est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés. »

Si A mesure 1 mètre et B mesure 1 mètre, combien mesure C ?

En utilisant le théorème de Pythagore, on fait le calcul suivant :

C² = 1² + 1² = 2

Donc C (hypoténuse) = √2 (racine carré de 2) = 1,41421356237….....................................................................

Ce qui veut dire que la rationalité ne peut qu’approcher la réalité !

En d’autres termes, le raisonnement humain est limité. Il ne permet d’entrevoir qu’une partie de la vérité. Avec la raison, on reste dans l’approximatif. C’est ce que les chiffres après la virgule semblent nous enseigner.

Pythagore, conscient de cette limitation, était entre autres, mathématicien et philosophe. Et ce n’est sans doute pas un hasard.

Einstein, un des plus grands scientifiques de notre époque s’exprime en ces termes :

"L'émotion la plus magnifique et la plus profonde que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d'admiration ni éperdu d'extase est un homme mort. Savoir que ce qui nous est impénétrable existe cependant, se manifestant comme la plus haute sagesse et la plus radieuse beauté que nos facultés obtuses n'appréhendent que sous une forme extrêmement primitive, cette certitude, ce sentiment est au cœur de tout sens religieux véritable" (Correspondances d'Einstein. Les Presses de la Connaissance 1975)

« Les scientifiques travaillant sérieusement sont les seules personnes profondément religieuses ».            (Albert Einstein, Comment je vois le monde - religion et science, The New York Times Magazine, 9 novembre 1930).

 

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Commentaire de Lovyves le 30 Avril 2015 à 9:38

si Dieu se mettait à chercher des preuves de l'existence ou de la non-existence des hommes ?
Il ne serait plus Dieu.

Commentaire de Patrick ONNIS le 30 Avril 2015 à 7:00

Chère Béatrice, merci pour votre point de vue. Et si Dieu se mettait à chercher des preuves de l'existence ou de la non-existence des hommes ?

Commentaire de Patrick ONNIS le 29 Avril 2015 à 19:59

Je laisse donc à Evelyne, le soin de vous répondre, ou pas ...

Commentaire de Lovyves le 29 Avril 2015 à 15:22

Cher Patrick,
je ne pose de questions que par rapport à ce qui est écrit ici, pour comprendre la logique, ou pour découvrir le "non dit" d'un commentaire :
"Allons considérons que la Déesse, .."
Suis-je obliger de considérer ?
Si ceci n'était qu'une question, avec multiple réponses (édifiantes, certainement), ce serait très bien, mais le commentaire se finit en affirmation (d'attitude à avoir).
Si une personne est édifiée parce que des gens réfléchissent encore a vouloir prouver que Dieu existe...
Sera-t-il édifiant, pour moi, de ne porter aucune intérêt à Dieu ?

Commentaire de Patrick ONNIS le 29 Avril 2015 à 13:02

Cher Lovyves, difficile pour moi de déchiffrer vos questions, désolé.

Commentaire de Patrick ONNIS le 29 Avril 2015 à 13:00

Merci Evelyne de nous avoir fait partagé votre point de vue sur ce sujet.

Commentaire de Katy le 29 Avril 2015 à 12:01

Bof, ça me parle moins, je préfère une énergie dématérialisée qu'un autre "modèle" humain : vieux barbu ou déesse nourricière, cela reste de l'anthropocentrisme, sachant qu'il y a des animaux qui sont hermaphrodites, les modèles "genrés" ne les concernent pas, sans parler des minéraux.

Donc, le féminin sacré me laisse de marbre, tout comme le masculin sacré. En revanche, l'Etre sacré, a plus de sens.

Pour moi de l'amour pur sous forme d'énergie, ça me va très bien.

Commentaire de Lovyves le 29 Avril 2015 à 10:09

A votre avis, et si je ne considère pas, est ce que ceci sera édifiant pour moi ?

Commentaire de Evelyne le 29 Avril 2015 à 9:51

Cela m'édifie que des gens reflechissent encore a vouloir prouver que Dieu existe...

Allons considerons que la Déesse, est la Source de toute vie , donc au centre de tout ce qui est vivant y compris nous mêmes, comment douter encore de l'existence de cette énergie de Vie/Amour/Conscience, la vie est là tout simplement, nous la sentons, nous la voyons, nous la vivons.

De quelles preuves avons nous besoin, juste écoutons le Féminin (la déeese, le Divin) en nous....

Commentaire de Patrick ONNIS le 28 Avril 2015 à 20:04

Il est clair, mon cher Lovyves que je ne suis pas un disciple de Pyrrhon d’Elis. Si mes souvenirs sont exactes, il a voyagé jusqu’en Inde pour y rencontrer des sages. C’est de là qu’il a tiré sa philosophie introduisant l’idée qu’on ne peut connaître aucune vérité, et qu’il faut suspendre son jugement. Il préconise de toujours chercher une pensée contraire à la pensée que l’on défend, puis de cette nouvelle pensée une nouvelle peut contrarier les arguments de la précédente, etc. Selon son intime conviction, tout jugement est considéré comme relatif donc voué à une pensée contraire, dont il vaut mieux douter et se détacher du fait de sa relativité.

Je suis pour ma part un disciple de l’intime conviction qui ne se résume pas à une impression, mais demande de passer au crible de la raison toutes les composantes d’un sujet, chaque élément de preuve, chaque anti thèse. C’est une méthode de travail. Il ne peut s’agir d’impressions générales et rapides. Cela requiert une rigueur dans la réflexion, dans le raisonnement, une forme d’éthique et d’humilité devant la science, devant les paroles, avant de se faire une idée sur un thème de réflexion.

C’est un travail collégial, qui demande du temps. Les éléments contradictoires permettent une élaboration de la conviction intime, où les impressions des uns et les raisonnements des autres aboutissent à une « intime conviction ».

Rien à voir avec les « ismes » de tous poils !

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