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Le pari de Pascal

« … Ni pour la raison, ni pour le cœur, il est satisfaisant de parier sur ce qui est fini. Pourquoi ?

Parce que si vous pariez sur ce qui est fini et limité, en gagnant vous ne gagniez rien ! Et en perdant vous perdez tout.

Si vous pariez, au contraire, sur l’infini, en gagnant vous gagnez tout. En perdant, vous ne perdez rien ! »

https://youtu.be/hQyxh7BWXYo

L’humanité se trouve à présent confrontée, comme jamais auparavant, à une crise économique mondiale, à des problèmes liés à la surpopulation, a des conflits et des guerres d’intérêt ainsi qu’à la dégradation de l’environnement naturel.

Comment résoudre toutes ces crises ?

Il m’apparait évident que nous devons, tout d’abord, être capable de répondre à des questions toutes simples :

Comment voulons-nous vivre ?

Quel est le but de notre existence sur terre ?

Pascal, homme de lettre et scientifique avait, de son temps, ouvert le débat notamment dans son œuvre « Les Pensées ».

Tout le monde connait sa célèbre formule : « L’être humain est un roseau pensant ».

En effet, l’homme est un roseau et de ce fait il est fragile, cependant il est un roseau qui pense.

Pascal, qui n’était pas seulement un mathématicien mais aussi un grand philosophe nous invite à réfléchir sur le fait que l’homme espère toujours connaître le bonheur, quel que soit sa condition, même s’il est confronté au malheur dû à la pauvreté et à l’ignorance. Tout homme aspire à connaître une vie heureuse et de ce point de vue, tous les hommes sont égaux.

Ainsi la recherche du bonheur est partagée par tous les hommes, croyants ou incroyants.

Dès l’âge de seize ans, Pascal à développer le théorème qui porte son nom. Celui-ci stipule que si l’on choisit six points au hasard sur une conique et que l’on les relie par des segments de droite dans n’importe quel ordre pour former un hexagone, alors les intersections des trois paires de côtés opposés de l’hexagone sont alignées.

Il peut être intéressant de noter également que le terme « hectopascal » est utilisé de nos jours dans les prévisions météorologiques.

Dans ces célèbres Pensées, Pascal a exposé son célèbre pari qui peut se résumer ainsi :

Nous ne savons pas si Dieu existe ou pas, mais si l’on se rend compte, après sa mort, que Dieu existe, le fait de ne pas y avoir cru pourrait devenir un problème. Il est donc préférable d’y croire de son vivant.

« Qu'avez-vous à perdre à tenir un pari qui ne vous coûte rien et qui risque de vous faire gagner l'infini ? Il faut parier, vous n'avez pas le choix, vous êtes embarqué.

Ne pas parier que Dieu existe, c'est parier qu'il n'existe pas.

Sur quoi pariez-vous donc?

Pesons le gain et la perte.

En prenant le pari de croire que Dieu existe, si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien.

Inversement, si vous pariez qu'il n'existe pas, vous perdrez tout s'il existe, et rien s'il n'existe pas.

Pariez donc qu'il existe sans hésiter ».

Annexe :

Le phénomène de la mondialisation engendre un mode de vie « uniforme » qui met l’accent sur ce qui est cartésien.

Vous rappelez-vous du théorème de Pythagore ? Si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous rafraichir la mémoire :

« Le carré de la longueur de l’hypoténuse (en C sur le schéma) est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés. »

Si A mesure 1 mètre et B mesure 1 mètre, combien mesure C ?

En utilisant le théorème de Pythagore, on fait le calcul suivant :

C² = 1² + 1² = 2

Donc C (hypoténuse) = √2 (racine carré de 2) = 1,41421356237….....................................................................

Ce qui veut dire que la rationalité ne peut qu’approcher la réalité !

En d’autres termes, le raisonnement humain est limité. Il ne permet d’entrevoir qu’une partie de la vérité. Avec la raison, on reste dans l’approximatif. C’est ce que les chiffres après la virgule semblent nous enseigner.

Pythagore, conscient de cette limitation, était entre autres, mathématicien et philosophe. Et ce n’est sans doute pas un hasard.

Einstein, un des plus grands scientifiques de notre époque s’exprime en ces termes :

"L'émotion la plus magnifique et la plus profonde que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d'admiration ni éperdu d'extase est un homme mort. Savoir que ce qui nous est impénétrable existe cependant, se manifestant comme la plus haute sagesse et la plus radieuse beauté que nos facultés obtuses n'appréhendent que sous une forme extrêmement primitive, cette certitude, ce sentiment est au cœur de tout sens religieux véritable" (Correspondances d'Einstein. Les Presses de la Connaissance 1975)

« Les scientifiques travaillant sérieusement sont les seules personnes profondément religieuses ». (Albert Einstein, Comment je vois le monde - religion et science, The New York Times Magazine, 9 novembre 1930).

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Commentaire de Patrick ONNIS le 7 mai 2015 à 6:18: C'est moi qui vous remercie de me lire, Shanti.

Commentaire de shanti le 6 mai 2015 à 17:27: merci pour cette publication trés intéressante

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 mai 2015 à 16:53: Oui, ma chère Béatrice, je crois que nous avons fait le tour de la question, histoire de tourner en rond !

Commentaire de Patrick ONNIS le 5 mai 2015 à 18:27: Merci Lovyves de préciser que :

"La masturbation intellectuelle est à l'ordre du jour, sans tabou."

Commentaire de Patrick ONNIS le 5 mai 2015 à 18:23: Merci Micha de prendre part à cette réflexion, même si, me semble-t-il, certains commentaires s'éloignent du sujet. Pour répondre à votre interrogation :

"... Qu'en est il d'une évolution entre le principe créateur et l'homme ?"

Mon intime conviction est :

"La plupart des religions enseignent que Dieu (le principe créateur) est omniscient et omnipotent. Cependant le principe créateur de l'origine a évolué et évolue sans cesse. Ainsi Dieu s'élève avec sa création."

Commentaire de Katy le 5 mai 2015 à 13:07: Le gros défaut des êtres libres (qui font de la liberté presque absolue, une philosophie) est qu'ils rencontrent de grandes difficultés à s'organiser, parce que si l'on veut aller quelque part, un moment se présente où la décision d'un choix commun s'impose.
Si dans un groupe de gens interdépendants, disons qu'ils se tiennent la main, chacun va dans le sens qu'il veut, le groupe fera du surplace, pour avancer, ils n'y aura pas d'autre choix que de s'accorder sur un itinéraire, une trajectoire.

C'est ce qui s'est passé avec la résistance, c'est ce qui se passe à chaque fois que des initiatives brillantes sont prises de façon isolées et indépendantes : au bout d'un moment, les éléments se gênent (ils peuvent s'entre saboter sans le savoir), et arrive toujours un être taillé pour le pouvoir (de préférence doté d'un narcissisme aussi énorme qu'une montgolfière) et qui met le grapin sur tout le groupe. Au début, il y a des distensions, mais le temps passe, on se fatigue et le plus tenace (mais aussi le plus manipulateur, ça aide à précipiter les événements) remporte l'ensemble de la mise (c'est ce qui s'est passé avec le Grand Charles et avec les anglo-saxons actuellement).

La liberté absolue est une utopie, non seulement pas fonctionnelle, peu efficace, mais en plus, pendant que les "lapereaux de 3 mois" savourent leur simili-liberté, d'autres travaillent à la leur ôter à la première occasion (c'est, d'ailleurs, en train de se concocter en ce moment un peu partout, et en France, en particulier).

Commentaire de Katy le 5 mai 2015 à 12:44: C'est exactement ce que je pense, les plus grands résistants ne furent ni les "élites" (déjà !), ni les premières ou deuxièmes heures, mais la sincérité (l'intention réelle. Oui, les "rouges" entrèrent tardivement (une fois que le vent a tourné en Russie), mais ont apporté à la fois, un sens de l'organisation, un côté exclusif confinant à l'abnégation les ont rendu extrêmement fiables à la cause. Rendre à César ce qui est à Jules, même si on ne partage pas l'idéologie fait partie de ma philosophie) et les inconnus.

En effet, certains ont pensé à leurs intérêts, d'autres à régler des problèmes perso sur le dos des "autres", comme d'habitude, l y eut aussi des Pétainistes humanistes et prêt à tendre tout de même une main, comme il y eut des résistants qui dérobèrent les armes et surtout l'argent envoyé par Londres pour se "monter des affaires". Mais, il y a eu aussi, ces gens, tous ces inconnus qui en constituèrent à la fois le corps et l'âme.

Mon préféré est Jean Moulin seul, toujours seul, et jamais découragé (je ne sais pas comment il a fait).

Commentaire de Lovyves le 5 mai 2015 à 11:08: Bonjour à Tou(te)s
Et à Katy, en particulier
De Gaulle une vraie victime !!!
Loin de moi une telle dévotion.
je n'ai aucune idole, donc sur DE gaulle je pourrais en rajouter (affaires pas reluisantes) au commentaire de Katy.
Seuls les faits m'intéressent.
Combien de "rouges" sont entrés en résistance de juin 1940 à juin 1941 ?
Quelle était la "couleur" politique des résistants de la "première heure" ?
Qui s'est spécialisé au métier de coiffeur en 1944 (coiffure tondue à raz) ?

Pour moi, le plus grand résistant est Georges Guingouin, il est entré en résistance le 17 juin 1940, il n'a pas attendu des ordres.
Les "rouges" ont essayé de le tuer, il était condamner à mort par Pétain, De Gaulle s'en méfiait.
.. Ca c'est un résistant.
Un autre "grand" pour moi Pietro Tresso… les "rouges" l'ont exécuté, c'est plus important de que s'occuper des "Allemands" !!!
Les politiciens (de tous bords) font de la politiques.
Perso, je parie sur les résistants .. qui résistent à toutes les politiques.

Commentaire de Katy le 5 mai 2015 à 1:33: C'est vrai De Gaulle est une véritable victime qui s'est octroyée la figure emblématique de la résistance française, pilotée (soit disant) de Londres !

Les trahisons, d'autres les ont subies à cette époques, mais sont resté, ont affronté et ce sont eux, qui ont mis sur pied le drap dans lequel s'est emmitouflé Charles De Gaulle durant des décennies.

Diriger une division blindée, il ne fut pas le premier, ni le plus brillant dans ce rôle.

Accueilli comme libérateur, oui, puisque le Président des FFI (et pas FFL dirigées effectivement par De Gaulle depuis Londres) avait "péri" et que les anglo-saxons ont bien aidés, à leur insu de leur plein gré (parce qu'ils avaient leurs propres intérêts, aussi)...à mégalo, mégalo et demi.

Il faut faire très attention lorsque l'on parle de traitre concernant cette période...l'habit ne fait pas le moine (et l'habit très décrié à cette époque, était le rouge, qui fut pourtant la couleur de beaucoup de résistants, quoi que l'on puisse en dire aujourd'hui)....

D'accord pour les inimitiés (voire la tentative -quoi que, aujourd'hui, cela ressemble plus à une réussite qu'à une tentative- de "grapin posé sur l'Europe") anglo-saxones.

Morts et enterrés les Jean Moulins et ses "compagnons", qu'en reste-t-il ? Des questions sur le sujet, comme de trop nombreux faits sont restés obscurs (les multiples relaxes de René Ardy et son "amie" féminine sortie de derrière les fagots, il y a peu).

Pourquoi JMoulin fut-il incinéré ? ce qui écartait, à l'époque toute possibilité d'identifier de façon certaine les cendres de l'urne ? Pourquoi cette histoire d'urne retrouvée au Père Lachaise, apparue comme par enchantement ?

Pourquoi De Gaulle qui avait la langue bien pendue, n'a pas prononcé lui-même le discours lors du transfert au Panthéon ?

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/12/19/le-mystere-des-cend...

Et l'adaptation du texte du CNR à la fameuse Vème république en remplaçant "souverain" (en parlant du peuple) par, justement des points de suspension.....(un détail qui fait toute la différence).

http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/jean-moulin-avec-pi...

On ne parlera même pas de l'Algérie et les discours "on" et "off" du grand général.

Ha ! ha ! quand on parle de dévotion ! pour le coup, c'est à moi de rire ! un grand homme (c'est vrai qu'il était grand : 1,93 m).

Pour le meilleur, encore du chemin pour l'homme, il suffit de regarder aux alentours.....la pire et la meilleure des créations à la fois.

C'est le rêve de beaucoup d'humain de prendre la place et instaurer l'anthropocentrisme comme religion (c'est d'ailleurs en passe de réussir) avec les résultats que l'on ne connait que trop, désormais (c'est pour cela que beaucoup se "retournent" vers les religions et même se radicalisent).

Commentaire de Katy le 5 mai 2015 à 1:13: L'intelligence est un "grand mot" si ce n'est presque un gros mot, puisque tout le monde ou presque est persuadé d'en avoir toujours plus que le voisin.