Qu’est ce que le Nouvel Âge, « New Age » ?

Qu’est ce que le Nouvel Âge, « New Age » ?

Aussi incroyable que tout cela puisse paraitre, tout ce que vous allez lire provient du site officiel du Vatican, dont la page est intitulée JÉSUS-CHRIST L.... J’espère que tout cela va permettre aux Chrétiens de comprendre un peu mieux ce qu’est le nouvel âge du Verseau, je vais recopier les passages que je considère important mais je vous conseille grandement de lire la recherche vaticane en entier !

Jésus Christ le porteur d’eau vive

Avant-propos

La présente étude traite du « Nouvel Âge » ou « New Age », un phénomène complexe qui influence maints aspects de la culture contemporaine.

Cette étude est un rapport provisoire. Elle est le fruit de la réflexion commune du Groupe de Travail sur les Nouveaux Mouvements Religieux, formé de membres du « staff » de différents dicastères du Saint-Siège: les Conseils Pontificaux de la Culture et pour le Dialogue Interreligieux (qui sont les principaux rédacteurs de ce projet), la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples et le Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens.

Les réflexions présentées ici s’adressent avant tout à ceux qui sont engagés dans l’action pastorale afin qu’ils soient en mesure d’expliquer en quoi le mouvement du Nouvel Âge diffère de la foi chrétienne. Cette étude est une invitation à prendre en considération la soif spirituelle de beaucoup de nos contemporains, hommes et femmes. Il est nécessaire de reconnaître que l’attrait exercé par la religiosité Nouvel Âge sur certains chrétiens peut en partie s’attribuer à l’absence d’une prise en considération sérieuse, de la part de leurs propres communautés, des thèmes qui font vraiment objet de la synthèse catholique. Ces thèmes sont, entre autres: l’importance de la dimension spirituelle de l’homme et son intégration dans un « tout » de vie, la recherche du sens de la vie, les liens entre les êtres humains et le reste de la création, le désir de transformation personnelle et sociale, le rejet d’une vision rationaliste et matérialiste de l’humanité.

Ce document attire l’attention sur la nécessité de connaître et de comprendre le Nouvel Âge comme courant culturel, mais aussi sur l’exigence, pour les catholiques, de comprendre la doctrine et la spiritualité catholiques authentiques de manière à discerner correctement les thèmes de ce courant. Les deux premiers chapitres présentent le Nouvel Âge comme une tendance culturelle multiforme, ainsi qu’une analyse des principaux fondements de la pensée transmis dans ce contexte. Aux chapitres trois et suivants, on trouvera des indications en vue d’une enquête approfondie sur ce mouvement face au message chrétien. Quelques suggestions de nature pastorale sont également proposées.

Ceux qui souhaitent approfondir l’étude du Nouvel Âge trouveront d’utiles références en appendice. On espère en particulier que cet ouvrage sera un encouragement à mener des études plus poussées dans les différents contextes culturels. Son but est aussi d’encourager un discernement chez ceux qui sont à la recherche de points de repère solides pour une vie plus pleine. Nous sommes vraiment convaincus que chez beaucoup de nos contemporains « en recherche », il est possible de découvrir une vraie soif de Dieu. Comme l’a dit le Pape Jean-Paul II à un groupe d’évêques des États-Unis: « Les Pasteurs doivent se demander honnêtement s’ils prêtent suffisamment attention à la soif du cœur humain pour la véritable ‘eau vive‘ que seul le Christ, notre Rédempteur, peut lui apporter (cf. Jn 4, 7-13). Ils devraient insister sur la dimension spirituelle de la foi, sur l’éternelle fraîcheur du message de l’Évangile et sur sa capacité de transformer et de renouveler ceux qui l’acceptent » (AAS 86/4, 330). (…)

1.1. Pourquoi maintenant?

Le troisième millénaire s’ouvre non seulement deux mille ans après la naissance du Christ, mais aussi en un temps où des astrologues croient que l’ère des Poissons, connue d’eux comme l’ère chrétienne, touche à sa fin. Les réflexions présentées ici portent sur le Nouvel Âge, qui a emprunté son nom à l’ère astrologique imminente du Verseau. Le Nouvel Âge est une des nombreuses explications de la signification de ce moment historique dont est bombardée la culture contemporaine (surtout occidentale), et il est difficile d’y distinguer clairement ce qui est compatible avec le message chrétien et ce qui ne l’est pas. Il semble donc que le moment soit venu de proposer une évaluation chrétienne de la pensée du Nouvel Âge et du mouvement Nouvel Âge dans son ensemble. (…)

Mais si le Nouvel Âge est né, dans une large mesure, en réaction contre la culture contemporaine, il en est en même temps, sous bien des aspects, l’héritier direct. La Renaissance et la Réforme ont façonné l’individu occidental moderne, peu enclin à accepter le poids d’une autorité simplement extrinsèque ou de la tradition. Les hommes éprouvent de moins en moins le besoin d’« appartenir » à des institutions (et pourtant la solitude est un grand fléau de la vie moderne) et ne sont plus disposés à faire passer les jugements « officiels » avant les leurs. Ce culte de l’homme s’accompagne d’une intériorisation de la religion qui prépare le terrain à la sacralisation du « moi ». C’est la raison pour laquelle le Nouvel Âge a beaucoup de valeurs en commun avec la culture d’entreprise et l’« évangile de la prospérité » (dont il sera question plus en détail au chapitre 2.4), et avec la culture consumériste, dont l’influence est bien perceptible dans le nombre sans cesse croissant de ceux qui affirment qu’il est possible de mêler le christianisme au Nouvel Âge, en prenant ce qui leur semble le meilleur de chacun.2 Il vaut la peine de rappeler que certaines déviances au sein du christianisme sont allées au-delà du théisme traditionnel en acceptant un repli sur soi à sens unique, au risque d’encourager un tel mélange d’approches. Ce qu’il est important d’observer, c’est que dans certaines pratiques Nouvel Âge, Dieu est réduit à la fonction de soutenir la promotion de l’individu.

Le Nouvel Âge s’adresse à ceux qui adhèrent pleinement aux valeurs de la culture moderne, considérant comme sacrées la liberté, l’authenticité, l’indépendance et autres valeurs du même ordre. Il s’adresse à ceux qui ont des problèmes avec le patriarcat. Il « ne demande pas plus de foi qu’il n’en faut pour aller au cinéma »,3 tout en déclarant satisfaire les besoins spirituels des gens. Mais la question cruciale qui se pose ici est: qu’entend-t-on exactement par spiritualité dans les milieux du Nouvel Âge? (…)

1.2. L’ère des communications

Depuis quelques années, la révolution technologique des communications a créé une situation entièrement nouvelle. La facilité et la rapidité avec lesquelles les hommes peuvent désormais communiquer est une des raisons pour lesquelles le Nouvel Âge a réussi à attirer l’attention de personnes de tous âges et de tous milieux, au point que beaucoup de ceux qui suivent le Christ ne savent plus trop ce qu’il en est. L’Internet en particulier a pris une influence considérable, surtout chez les jeunes, pour qui il représente un moyen congénial et fascinant d’obtenir des informations. Mais c’est aussi un moyen insidieux de désinformation sur bien des aspects de la religion: ce qui est présenté sous l’étiquette « chrétien » ou « catholique » est loin d’être toujours un reflet fidèle des enseignements de l’Église catholique, et en même temps, les sites Nouvel Âge se multiplient, allant des plus sérieux aux plus ridicules. Une information fiable sur les différences entre le christianisme et le Nouvel Âge est donc plus que jamais nécessaire.

1.3. Le contexte culturel

En examinant diverses traditions Nouvel Âge, on s’aperçoit qu’en fait, bien peu de choses sont véritablement nouvelles. S’il semble que ce terme se soit répandu d’abord à travers les Rosicruciens et les Francs-Maçons au temps des révolutions française et américaine, la réalité qu’il dénote est plutôt une variante contemporaine de l’ésotérisme occidental, dont l’origine remonte aux groupes gnostiques des premiers siècles du christianisme. Ayant pris un nouvel essor en Europe à l’époque de la Réforme, il se développa parallèlement aux conceptions scientifiques du monde et acquit peu à peu une justification rationnelle aux XVIIIe et XIXe siècles. Il se caractérise par le rejet progressif d’un Dieu personnel au profit d’entités qui servaient souvent d’intermédiaires entre Dieu et l’humanité dans le christianisme traditionnel, en leur faisant subir des adaptations de plus en plus originales ou en leur en adjoignant d’autres. Une autre tendance de la culture moderne occidentale qui a puissamment contribué à la diffusion des idées Nouvel Âge est l’acceptation générale de la théorie évolutionniste de Darwin qui, avec l’accent mis sur les forces spirituelles cachées ou forces de la nature, a jeté les bases de ce qui est connu aujourd’hui comme la théorie du Nouvel Âge. En réalité, si le Nouvel Âge a bénéficié d’un accueil si favorable, c’est parce que la vision du monde sur laquelle il se fondait était déjà largement acceptée. Le terrain avait été bien préparé par les progrès du relativisme et par l’indifférence ou même l’antipathie envers la religion chrétienne. Par ailleurs, un débat très animé a porté sur le point de savoir si, et dans quelle mesure, le Nouvel Âge pouvait être considéré comme un phénomène post-moderne. L’existence et la ferveur de la pensée et de la pratique Nouvel Âge confirment le désir inextinguible de transcendance de l’esprit humain et de sens religieux, ce qui n’est pas seulement un phénomène culturel actuel, mais était déjà manifeste dans le monde antique chez les chrétiens comme chez les païens.

1.4. Le Nouvel Âge et la foi catholique

(…) Un discernement chrétien approprié sur la pensée et la pratique Nouvel Âge ne manquera pas de reconnaître, comme pour le gnosticisme du second et du troisième siècle, qu’elles représentent un compendium de propositions que l’Église a qualifié d’hétérodoxes. Jean-Paul II met en garde contre « la question de la renaissance de certaines traditions du gnosticisme antique sous la forme de ce qu’on appelle le New Age ». « Il est impossible de se laisser bercer par l’illusion que ce retour de la gnose préluderait à un renouveau de la religion. Il s’agit tout simplement de la version moderne d’une attitude spirituelle qui, au nom d’une prétendue connaissance supérieure de Dieu, finit par rejeter définitivement sa Parole en la remplaçant par des paroles toutes humaines. La gnose n’a jamais disparu du champ du christianisme. Elle a toujours cohabité avec lui, parfois en tant que courant philosophique, plus souvent sous des formes religieuses ou parareligieuses, en opposition nette, même si elle n’est pas explicite, avec l’essentiel du christianisme ».6 Un exemple nous est donné par l’ennéagramme – un instrument pour l’analyse du charactère selon neuf catégories – qui, lorsqu’on l’utilise comme instrument de croissance spirituelle, introduit une ambiguïté dans la doctrine et la pratique de la foi chrétienne.

1.5. Un défi stimulant

(…) Le succès du Nouvel Âge est un défi pour l’Église. Les hommes ont le sentiment que la religion chrétienne ne leur offre pas ce dont ils ont vraiment besoin. La recherche qui les amène au Nouvel Âge est une aspiration authentique: à une spiritualité plus profonde, à quelque chose qui touche leur cœur et donne un sens à un monde confus et souvent aliénant. Il y a du vrai dans les critiques que le Nouvel Âge porte au « matérialisme de la vie quotidienne, de la philosophie et même de la médecine et de la psychiatrie; au réductionnisme qui refuse de prendre en considération les expériences religieuses et surnaturelles; à la culture industrielle de l’individualisme effréné qui encourage l’égoïsme et se désintéresse totalement des autres peuples, du futur et de l’environnement » (…)

La Spiritualité Nouvel Âge : Aperçu Général

2.1. Qu’y a-t-il de nouveau dans le Nouvel Âge?

Pour beaucoup, le terme Nouvel Âge indique clairement un tournant majeur dans l’histoire. D’après les astrologues, nous sommes actuellement dans l’ère des Poissons, qui a été dominée par le christianisme. Mais l’ère des Poissons est sur le point de faire place à la nouvelle ère (en anglais New Age) du Verseau, en ce début du troisième millénaire.14 Si l’ère du Verseau jouit d’un tel prestige dans le mouvement Nouvel Âge, cela est dû en grande partie à l’influence de la théosophie, du spiritisme, de l’anthroposophie et de leurs prédécesseurs ésotériques. Ceux qui mettent l’accent sur l’imminence d’un changement au niveau mondial expriment souvent le souhait d’un tel changement, et cela non pas tant dans le monde que dans notre culture, dans notre façon de nous rapporter au monde. Cela est particulièrement évident chez ceux qui avancent l’idée d’un Nouveau Paradigme de vie. Cette approche est attrayante, car dans certaines de ses expressions, les hommes ne se contentent pas d’observer passivement, mais contribuent effectivement à changer la culture et à faire apparaître une nouvelle conscience spirituelle. Dans d’autres expressions, l’accent est mis plutôt sur la progression inexorable des cycles naturels. Quoi qu’il en soit, l’ère du Verseau n’est pas une théorie, mais une vision. Le Nouvel Âge est une tradition très vaste qui incorpore toute sorte d’idées n’ayant pas de lien direct avec le passage de l’ère des Poissons à celle du Verseau. On y trouve des visions modérées et plutôt générales d’un futur où la spiritualité planétaire côtoiera des religions séparées, où des institutions politiques planétaires similaires compléteront les institutions plus locales, avec des entités économiques globales jugées plus participatives et démocratiques, une plus grande place donnée à la communication et à l’éducation, une approche mixte à la santé combinant la médecine officielle et l’auto-guérison, une perception plus androgyne de soi-même, et des systèmes intégrant la science, le mysticisme, la technologie et l’écologie. Encore une fois, tout cela révèle une aspiration profonde à une vie plus pleine et plus saine pour les hommes et pour la planète. Parmi les traditions qui confluent dans le Nouvel Âge, on peut citer, entre autres, les pratiques occultes de l’Égypte ancienne, la kabbale, le gnosticisme des premiers siècles du christianisme, le soufisme, le savoir druidique, le christianisme celtique, l’alchimie médiévale, l’hermétisme de la Renaissance, le bouddhisme zen et le yoga, etc.15 (…)

2.5. Pourquoi le Nouvel Âge s’est-il répandu si vite et si facilement?

Au-delà des questions et des critiques qu’il peut susciter, le Nouvel Âge est une tentative pour apporter un peu de chaleur dans un monde dur et impitoyable. En réaction contre la modernité, il agit avant tout au niveau des sentiments, des instincts et des émotions. L’anxiété face à un futur apocalyptique fait d’instabilité économique, d’incertitude politique et de changements climatiques joue un rôle important en poussant les individus à établir un rapport différent, résolument optimiste, avec le cosmos. Il y a là une recherche de plénitude et de bonheur, souvent à un niveau expressément spirituel. Ce n’est pas un hasard si le Nouvel Âge a eu un tel succès à une époque marquée par l’exaltation quasi universelle de la diversité. La culture occidentale est allée trop loin dans la tolérance, au sens d’une acceptation passive ou résignée des idiosyncrasies des individus ou des groupes minoritaires, ce qui a entraîné une érosion du respect pour la normalité, considérée comme un concept chargé d’une valence morale et nécessairement lié à des normes absolues. Pour un nombre croissant de personnes, les croyances et les normes absolues trahissent l’incapacité d’accepter le point de vue et les convictions d’autrui. Dans une telle atmosphère, les styles de vie et les systèmes alternatifs ont connu un véritable boom: il est désormais non seulement admis, mais recommandé d’être différent.48

Il faut toujours bien garder à l’esprit que les individus adhèrent au Nouvel Âge de différentes manières et à différents niveaux. Dans la plupart des cas, il n’y pas une véritable « appartenance » à un groupe ou à un mouvement, ni un intérêt particulier pour les principes qui se trouvent à la base du Nouvel Âge. Bien souvent, ils sont attirés par les thérapies ou par certaines pratiques sans se poser de questions sur leurs fondements, ou sont de simples consommateurs occasionnels de produits portant l’étiquette « Nouvel Âge ». Ceux qui ont recours à l’aromathérapie ou qui écoutent de la musique Nouvel Âge, par exemple, s’intéressent surtout aux effets que cela peut avoir sur leur santé ou leur bien-être. Seule une minorité d’entre eux tentent d’approfondir la question et d’en saisir les implications théoriques (ou « mystiques »). Cela s’accorde d’ailleurs parfaitement avec les modèles de consommation propres aux sociétés où le divertissement et les loisirs ont une telle importance. Le « mouvement » s’est parfaitement adapté aux règles du marché, et sa diffusion est due en partie grâce à ses propositions si intéressantes du point de vue économique. Dans certaines cultures, le Nouvel Âge est même considéré comme un produit conçu en appliquant les principes du marketing à un phénomène religieux.49 Il y aura toujours moyen de tirer profit des besoins spirituels des gens. Comme beaucoup d’éléments de l’économie contemporaine, le Nouvel Âge est un phénomène global entretenu et alimenté par les informations des moyens de communication sociale. On peut discuter sur le point de savoir si cette communauté globale a été créée par les moyens de communication, mais ce qui est certain, c’est que les publications destinées au grand public et les communications de masse ont assuré une diffusion rapide et quasiment universelle des notions communes promues par les adeptes et les sympathisants du Nouvel Âge. Cependant, on ne peut affirmer avec certitude ni que cette diffusion rapide des idées est fortuite, ni qu’elle est délibérée, car nous avons affaire à une forme de « communauté » très peu structurée. Comme les cybercommunautés créées par l’Internet, c’est un domaine où les rapports individuels sont soit très impersonnels, soit interpersonnels, mais dans un sens très sélectif. (…)

Pour finir, il convient de traiter brièvement la question très complexe de la promotion concertée du Nouvel Âge comme idéologie. Certains groupes ont réagi au Nouvel Âge en lançant des accusations de conspiration, mais on leur a répondu qu’il s’agit plutôt d’un changement culturel spontané dont le cours est en grande partie déterminé par des influences échappant à tout contrôle humain. Il suffit de souligner que le Nouvel Âge partage avec un certain nombre de groupes influents au plan international l’objectif de supplanter ou de dépasser les religions particulières pour faire place à une religion universelle capable d’unifier l’humanité. Dans cette même perspective, il faut signaler l’effort très concerté, de la part de certaines institutions, pour formuler une éthique globale, un cadre éthique qui reflèterait la nature globale de la culture, de l’économie et de la politique contemporaines.Par ailleurs, la politisation des questions écologiques donne incontestablement une coloration particulière à l’hypothèse Gaia, ou culte de la Terre Mère.

(…)

[Là on passe à quelque chose de totalement différent. Lisez l’article en entier il est pas mal même si y a de la propagande religieuse dedans. Puis lisez ensuite celui là : Le Zodiaque et la Grande Année Platonicienne]

– Notre avenir est-il écrit dans les astres, ou contribuons- nous à le construire?

Le Nouvel Âge qui s’annonce sera peuplé d’être parfaits, androgynes, maîtrisant entièrement les lois cosmiques de la nature. Dans ce scénario, le christianisme doit disparaître pour faire place à une religion globale et à un nouvel ordre mondial.

Les chrétiens sont constamment en éveil, dans l’attente du dernier jour, quand le Christ reviendra. Leur Nouvel Âge a commencé il y a deux mille ans avec le Christ, qui n’est nul autre que « Jésus de Nazareth, le Verbe de Dieu fait homme pour le salut de tous ». Son Esprit est présent et agissant dans le cœur des hommes, dans la « société et l’histoire, les peuples, les cultures et les religions ». En effet, « l’Esprit du Père, que le Fils donne sans mesure, les anime tous ».84 Nous vivons les derniers temps.

Il est évident d’autre part que la plupart des pratiques Nouvel Âge ne semblent pas poser de questions doctrinales à ceux qui les suivent; mais en même temps il est indéniable que ces pratiques communiquent par elles-mêmes, voire indirectement, une mentalité qui peut influencer la pensée et inspirer une vision très particulière de la réalité. Il est certain que le Nouvel Âge crée sa propre atmosphère, et qu’il est parfois difficile de séparer ce qui est innocent de ce qui doit vraiment être contesté. En outre, il faut être bien conscient du fait que la doctrine du Christ qui circule dans les cercles Nouvel Âge s’inspire des enseignements théosophiques d’Helena Blavatsky, de l’anthroposophie de Rudolf Steiner et de l’école ésotérique d’Alice Bailey. Non seulement leurs émules continuent de répandre leurs idées aujourd’hui, mais ils sont en train d’élaborer avec les adeptes du Nouvel Âge une interprétation entièrement nouvelle de la réalité, une doctrine connue de certains observateurs sous le nom de « vérité du Nouvel Âge ».85 (…)

7.2. Glossaire choisi

Androgynie: à la différence de l’hermaphrodisme, qui est la présence des caractéristiques physiques des deux sexes, l’androgynie est la conscience de la présence dans chaque individu d’éléments masculins et féminins. Elle est décrite comme un état d’harmonie intérieure découlant de l’équilibre entre animus et anima. Pour le Nouvel Âge, c’est l’état qui résulte de la prise de conscience de ce double mode d’être et d’exister propre à tout homme et à toute femme. Plus il se répandra, plus il contribuera à modifier les rapports interpersonnels.

Anthroposophie: doctrine théosophique répandue à l’origine par le Croate Rudolf Steiner (1861-1925), qui abandonna la Société Théosophique après avoir dirigé sa branche allemande de 1902 à 1913. Cette doctrine ésotérique entend initier les personnes à la « connaissance objective » dans la sphère spirituelle-divine. Steiner croyait que cela l’avait aidé à découvrir les lois de l’évolution du cosmos et de l’humanité. Chaque être physique possède un double spirituel, et la vie terrestre est influencée par les énergies astrales et les essences spirituelles. On dit que les Chroniques d’Akasha sont la « mémoire cosmique », accessible aux initiés.95

Chamanisme: pratiques et croyances liées à la communication avec les esprits de la nature et ceux des défunts à travers la possession ritualisée (par les esprits) du chaman, qui fait office de médium. Ces pratiques ont séduit les cercles Nouvel Âge parce qu’elles mettent l’accent sur l’harmonie avec les forces de la nature et sur la guérison. Il s’y ajoute l’image romantique des religions indigènes et de leur proximité à la Terre et à la nature.

Channeling: les médiums télépathes affirment servir de canal, en transmettant des informations provenant d’autres êtres, le plus souvent des entités désincarnées vivant sur un plan plus élevé. Ces entités se composent d’êtres aussi différents que les maîtres ascensionnés, les anges, les dieux, les groupes d’entités, les esprits de la nature et le moi supérieur.

Christ: pour le Nouvel Âge, la figure historique de Jésus est seulement l’incarnation d’une idée, d’une énergie ou d’un ensemble de vibrations. Pour Alice Bailey, il faut un grand jour de supplications, au cours duquel tous les croyants créeront une telle concentration d’énergie spirituelle qu’il y aura une nouvelle incarnation qui révèlera aux hommes comment ils peuvent se sauver… Pour beaucoup, Jésus n’est rien d’autre qu’un maître spirituel qui, comme Bouddha, Moïse et Mohammed, etc. a été habité par le Christ cosmique. Le Christ cosmique est aussi connu comme l’énergie christique présente dans tout être et dans tout l’être. Les individus vont être progressivement initiés à la conscience de cet attribut christique qu’ils possèdent tous. Pour le Nouvel Âge, le Christ représente l’état le plus élevé de perfection du moi.96

Conscience planétaire: cette vision du monde, qui s’est développée dans les années 1980, encourage le sentiment d’appartenance à la communauté humaine, plutôt qu’à des nations, tribus ou autres groupes sociaux établis. Elle s’inscrit dans le prolongement des mouvements qui demandent un gouvernement mondial, apparus au début du XXe siècle. La conscience de l’unité de l’humanité s’accorde bien avec l’hypothèse Gaia.

Cristaux: on dit qu’ils vibrent à des fréquences particulières. C’est pourquoi ils sont utilisés en vue de l’auto-transformation, ainsi que dans diverses thérapies, dans la méditation, la visualisation, le ‘voyage astral’ ou comme porte-bonheur. Vus du dehors, ils n’ont pas de pouvoir intrinsèque, mais sont simplement beaux.

Élargissement de la conscience: si le cosmos est la chaîne ininterrompue des êtres, les différents niveaux d’existence minéral, végétal, animal, humain, cosmique et divin sont tous interdépendants. Les hommes prennent conscience de la place qu’ils occupent dans cette vision holistique de la réalité globale en élargissant leur conscience bien au-delà de ses limites normales. Le Nouvel Âge propose une grande variété de techniques pour atteindre un niveau supérieur de perception de la réalité, surmonter la séparation entre sujet et objet dans le processus cognitif, pour parvenir à une fusion totale de ce que la conscience inférieure et normale perçoit comme des réalités séparées et distinctes.

Ennéagramme: (du grec ennéa = neuf et gramme = signe) ce mot désigne un diagramme formé d’un cercle dont la circonférence est marquée de neuf points qui, reliés entre eux, forment à l’intérieur du cercle un triangle et un hexagramme. Employé à l’origine en divination, il est aujourd’hui connu comme symbole d’un système permettant de classer les personnalités en neuf types de caractères standards. Il est devenu à la mode après la publication du livre d’Helen Palmer The Enneagram,97 qui reconnaissait sa dette à l’égard du penseur ésotérique et guérisseur russe G.I. Gurdjieff, du psychologue chilien Claudio Naranjo et de l’auteur Oscar Ichazo, fondateur d’Arica. L’origine de l’ennéagramme reste entourée de mystère, mais certains disent qu’il proviendrait du mysticisme soufi.

Ère du Verseau: chaque ère astrologique, d’une durée d’environ 2146, ans porte le nom d’un des signes zodiacaux, mais les « grands jours » s’écoulent en sens inverse, de sorte que l’ère actuelle des Poissons est en train de faire place à l’ère du Verseau. Chaque ère a ses propres énergies cosmiques. Alors que l’énergie des Poissons en a fait un temps de guerres et de conflits, celle du Verseau sera un temps d’harmonie, de justice, de paix, d’unité, etc. De ce point de vue, le Nouvel Âge admet l’inéluctabilité historique. Certains soutiennent que l’ère du Bélier a été l’ère de la religion juive, que l’ère des Poissons est celle du christianisme, et que l’ère du Verseau sera celle de la religion universelle.

Ésotérisme: (du grec esotéros = ce qui est à l’intérieur) indique généralement un corps ancien et caché de connaissances, accessibles uniquement à des groupes d’initiés qui se considèrent comme les gardiens de vérités cachées à la majeure partie de l’humanité. Le processus d’initiation a pour but de faire passer les individus d’une connaissance purement extérieure et superficielle de la réalité à la vérité intérieure, et ce faisant, d’éveiller leur conscience à un niveau plus profond. Ils sont alors invités à entreprendre un « voyage intérieur » pour découvrir « l’étincelle divine » en eux-mêmes. Le salut, dans cette optique, coïncide avec la découverte du moi.

Évolution: pour le Nouvel Âge, c’est beaucoup plus que l’évolution des êtres vivants vers des formes de vie supérieures. Le modèle physique est rapporté aux mondes spirituels, de sorte qu’une force immanente aux êtres humains les pousserait vers des formes supérieures de vie spirituelle. Les hommes n’ont pas le plein contrôle de cette force, mais leurs bonnes ou leurs mauvaises actions peuvent accélérer ou retarder leur progression. La création tout entière, y compris l’humanité, est dite avancer inéluctablement vers la fusion avec le divin. La réincarnation occupe bien entendu une place importante dans cette vision d’une évolution spirituelle progressive qui débuterait avant la naissance et continuerait après la mort.98

Feng-shui: c’est une forme de géomancie, et plus précisément une méthode occulte chinoise pour déceler la présence cachée de courants positifs ou négatifs dans les édifices et autres lieux, grâce à la connaissance des forces terrestres et atmosphériques. « À l’instar du corps humain ou du cosmos, les sites sont des lieux parcourus par des influx dont le juste équilibre est source de santé et de vitalité ».99

Gnose: au sens le plus général, c’est une forme de connaissance non-intellectuelle, visionnaire ou mystique. Il est dit qu’elle doit être révélée et qu’elle est capable de faire accéder l’homme au mystère divin. Dans les premiers siècles du christianisme, les Pères de l’Église luttèrent contre le gnosticisme, car il était en contradiction avec la foi. Certains décèlent une renaissance des idées gnostiques dans la pensée Nouvel Âge, et effectivement, divers auteurs de la mouvance Nouvel Âge citent le gnosticisme antique. Toutefois, en raison de l’accent mis par le Nouvel Âge sur le monisme et même sur le panthéisme ou le panenthéisme, beaucoup préfèrent le qualifier de néo-gnosticisme, pour distinguer la gnose Nouvel Âge du gnosticisme antique.

Grande Fraternité Blanche: Mme Blavatsky disait être en contact ave les mahatmas ou maîtres, des êtres supérieurs qui forment ensemble la Grande Fraternité Blanche. Elle affirmait qu’ils guident l’évolution de la race humaine et dirigent le travail de la Société théosophique.

Hermétisme: ensemble de pratiques et de spéculations philosophiques et religieuses liées aux écrits du Corpus Hermeticum et aux textes alexandrins attribués à un personnage mythique du nom d’Hermès Trismégiste. Quand il se répandit pour la première fois à la Renaissance, on crut qu’il ressortait des doctrines pré-chrétiennes, mais des études postérieures ont montré qu’il date des premiers siècles de l’ère chrétienne.100 L’hermétisme alexandrin est la principale source de l’ésotérisme moderne, avec lequel il a beaucoup de points communs: éclectisme, refus du dualisme ontologique et affirmation du caractère positif et symbolique de l’univers, idée de la chute suivie du rétablissement de l’humanité. Les spéculations hermétiques ont renforcé la croyance dans une antique tradition fondamentale, ou philosophia perennis, commune à toutes les traditions religieuses. La haute magie et la magie cérémonielle se sont développées à partir de l’hermétisme de la Renaissance.

Holisme: concept-clé du « changement de paradigme », il s’agirait d’un cadre théorique susceptible d’intégrer toute la vision du monde de l’homme moderne. Par opposition à l’expérience de fragmentation croissante constatée aussi bien dans la science que dans la vie de tous les jours, la « totalité » est présentée comme un concept méthodologique et ontologique central. L’humanité se situe dans l’univers comme partie d’un organisme vivant unique, d’un réseau harmonieux de rapports dynamiques. La distinction classique entre sujet et objet, à propos de laquelle Descartes et Newton sont critiqués, est contestée par un certain nombre de scientifiques qui jettent un pont entre science et religion. L’humanité fait partie du réseau global (écosystème, famille) de la nature et du monde, et doit s’harmoniser avec chaque élément de cette autorité quasi transcendante. Quand l’homme prend conscience de la place qu’il occupe dans la nature et dans le cosmos, lui aussi divin, il comprend que « totalité » et « sainteté » sont une seule et même chose. La formulation la plus claire du concept de holisme se trouve dans « l’hypothèse Gaia ».101

Initiation: en ethnologie religieuse, c’est le voyage cognitif et/ ou expérienciel par lequel un individu est admis, seul ou comme membre d’un groupe, à l’aide de rituels particuliers, dans une communauté religieuse, une société secrète (par ex: la franc-maçonnerie) ou une association mystérique (magique, ésotérique ou occultiste, gnostique, théosophique, etc.).

Karma: (de la racine sanscrite Kri = action, fait) notion-clé de l’hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, il a fait l’objet d’interprétations souvent très diverses. À l’origine, à l’époque védique, il indiquait l’acte rituel, en général un sacrifice, par lequel une personne accédait au bonheur ou à la béatitude de l’au-delà. Avec l’apparition du jaïnisme et du bouddhisme (vers le VIe siècle av.-J.C.) le karma perdit sa connotation salvifique: la voie de la libération passait par la connaissance de l’atman ou « soi ». Dans la doctrine du samsara, le karma devient le cycle perpétuel de naissance et de mort des hommes (hindouisme) ou de renaissance (bouddhisme).102 Dans l’optique du Nouvel Âge, la « loi du karma » est souvent considérée comme l’équivalent moral de l’évolution cosmique. Elle n’a donc plus rien à voir avec le mal ou la souffrance, toutes illusions qu’il faut accepter comme faisant partie d’un « jeu cosmique », mais est la loi universelle de cause à effet, qui fait partie du grand mouvement de l’univers interdépendant vers l’équilibre moral.103

Monisme: doctrine métaphysique selon laquelle les différences entre les êtres sont illusoires. Il existe un seul être universel, dont font partie toute chose et tout être. En affirmant que la réalité est fondamentalement spirituelle, le monisme Nouvel Âge se présente comme une forme contemporaine de panthéisme (il s’accompagne souvent d’un rejet formel du matérialisme, et en particulier du marxisme). Sa volonté d’éliminer tout dualisme ne laisse aucune place à un Dieu transcendant, puisque tout est Dieu. Un autre problème qui se pose pour le christianisme est la question de l’origine du mal. Pour C.G. Jung, le mal est « le côté d’ombre » d’un Dieu qui, pour le théisme classique, est au contraire un Dieu de toute bonté.

Mouvement de Développement du Potentiel Humain: depuis ses débuts (à Esalen, en Californie, dans les années 1960), ce mouvement a développé un réseau de groupes qui entendent libérer la capacité innée de créativité de l’homme au moyen de l’auto- réalisation. Les techniques de transformation personnelle sont utilisées par un nombre croissant d’entreprises dans le cadre de leurs programmes de formation au management, et ce pour des motifs d’ordre exclusivement économique. Les Technologies Transpersonnelles, le Mouvement pour l’Éveil Spirituel Intérieur, le Développement Organisationnel et la Transformation Organisationnelle se présentent tous comme des mouvements non-religieux, mais en réalité il est arrivé qu’une ‘spiritualité’ venue d’ailleurs soit imposée aux employés de ces entreprises, dans des conditions qui posent le problème de la liberté personnelle. Les liens entre la spiritualité orientale et la psychothérapie sont évidents, tandis que la psychologie junghienne et le Mouvement de Développement du Potentiel Humain ont beaucoup influencé le chamanisme et certaines formes « reconstruites » de paganisme, comme le druidisme et le Wicca. En général, « la croissance personnelle » peut être considérée comme la forme que prend le « salut religieux » dans le mouvement Nouvel Âge, qui se dit capable de libérer les hommes de leurs souffrances et de leurs faiblesses en développant leur potentiel humain, pour qu’ils soient un contact toujours plus étroit avec leur Dieu intérieur.104

Musique Nouvel Âge: c’est une industrie florissante. Cette musique, qui est souvent présentée comme un moyen pour trouver l’harmonie avec soi-même et avec le monde, est en partie « celtique » ou druidique. Certains compositeurs Nouvel Âge soutiennent que leur musique est capable de jeter un pont entre le conscient et l’inconscient, mais c’est probablement le cas surtout quand, à côté des mélodies, il y a répétition méditative et rythmique de certaines phrases-clés. Comme d’autres phénomènes Nouvel Âge, certaines de ces musiques sont destinées à insérer encore davantage les personnes dans le mouvement Nouvel Âge, mais la plupart d’entre elles sont purement commerciales ou artistiques.

Mysticisme: le mysticisme Nouvel Âge est plus une concentration sur soi-même qu’une communion avec un Dieu « totalement autre ». C’est une fusion avec l’univers, un anéantissement total de l’individu dans l’unité du tout. Et puisque l’expérience du moi équivaut à l’expérience du divin, c’est en soi qu’il faut regarder pour découvrir la sagesse, la créativité et le pouvoir authentiques.

Néo-paganisme: un titre souvent rejeté par ceux auxquels il est donné, et qui se réfère à un courant qui court parallèlement au Nouvel Âge et interagit avec lui. Dans la grande vague de rejet des religions traditionnelles, et en particulier de l’héritage judéo-chrétien de l’Occident, beaucoup sont retournés aux anciennes religions autochtones, traditionnelles et païennes. Tout ce qui est antérieur au christianisme est considéré comme plus conforme à l’esprit du pays ou de la nation, comme une forme inaltérée de religion naturelle en contact avec les forces de la nature, souvent matriarcale, magique ou chamaniste. L’humanité sera plus épanouie si elle revient au cycle naturel des festivités (agricoles) et à l’affirmation de la vie en général. Certaines religions « néo-païennes » sont des reconstructions récentes et leur lien avec les formes originaires est douteux, surtout lorsqu’elles sont dominées par des éléments empruntés aux idéologies modernes tels que l’écologie, le féminisme ou même, dans certains cas, les mythes de pureté raciale.105

Occultisme: la connaissance occulte (cachée) et les forces occultes psychiques et naturelles sont à la base de croyances et de pratiques s’inspirant de la « philosophie pérenne » présumée secrète, synthèse de magie et d’alchimie de la Grèce antique d’une part, et du mysticisme juif de l’autre. Un code de secret est imposé aux initiés des groupes et des sociétés chargées de conserver ces connaissances et ces techniques, afin qu’elles restent cachées. Au XIXe siècle, le spiritisme et la Société théosophique introduisirent de nouvelles formes d’occultisme qui ont influencé à leur tour certains courants du Nouvel Âge.

Panthéisme: (du grec pan = toute chose et théos = Dieu) croyance que tout est Dieu, ou parfois aussi que tout est en Dieu, et que Dieu est dans tout (panenthéisme). Chaque élément de l’univers est divin, et la divinité est également présente en toute chose. Cette vision ne laisse pas de place à Dieu comme personne distincte, tel que le conçoit le théisme classique.

Parapsychologie: elle traite des phénomènes tels que la perception extrasensorielle, la télépathie, la télékinésie, le traitement psychique et la communication avec les esprits par l’intermédiaire d’un médium ou channeling. En dépit des critiques acharnées des scientifiques, la parapsychologie ne cesse de se renforcer et s’accorde bien avec l’idée répandue dans certains milieux du Nouvel Âge selon laquelle les hommes possèdent des capacités psychiques extraordinaires, généralement à l’état latent.

Pensée positive: conviction que les individus ont la faculté de changer la réalité physique ou les circonstances extérieures en modifiant leur attitude mentale par des pensées positives et constructives. Dans certains cas, il s’agit de devenir plus conscient de certaines croyances nourries inconsciemment qui déterminent notre vie. Les adeptes de la Pensée positive croient que leur attitude leur donnera la santé et le bien-être, souvent la prospérité, et parfois même l’immortalité

Penser Nouveau: mouvement religieux fondé aux États-Unis au XIXe siècle. Il prend sa source dans l’idéalisme, dont il devint une forme très répandue. Dieu est totalement bon, et le mal n’est qu’une illusion. La réalité fondamentale est la pensée. Et puisque la pensée est la cause des événements de la vie, chacun est responsable, en définitive, de tous les aspects de sa condition.

Psychologie des profondeurs: école de psychologie fondée par C.G. Jung, un ancien élève de Freud. Jung reconnaissait que la religion et les questions spirituelles ont une grande influence sur le bien-être et la santé des individus. Sa méthode se base principalement sur l’interprétation des rêves et l’analyse des archétypes. Les archétypes sont des formes appartenant à la structure héréditaire du psychisme humain, et qui apparaissent dans les motifs récurrents ou les images des rêves, rêveries, mythes et contes de fée.

Rebirthing: Au début des années 1970, Léonard Orr a décrit le rebirthing comme un processus permettant à l’individu d’identifier et d’isoler les domaines non-résolus de sa conscience qui sont à l’origine de ses problèmes actuels.

Réincarnation: dans le Nouvel Âge, la réincarnation est liée à la notion d’évolution ascendante vers le divin. À l’opposé des religions indiennes ou de celles qui s’en inspirent, le Nouvel Âge voit la réincarnation comme une progression de l’âme individuelle vers une plus grande perfection. Ce qui se réincarne est essentiellement la partie la plus immatérielle ou spirituelle de la personne, et plus précisément c’est sa conscience, cette étincelle d’énergie qui participe de l’énergie cosmique ou « christique ». La mort n’est alors que le passage de l’âme d’un corps à un autre.

Rose-Croix: groupes occultes occidentaux qui pratiquent l’alchimie, l’astrologie, la théosophie et l’interprétation kabbalistique des Écritures. La Fraternité de la Rose-Croix a contribué au renouveau de l’astrologie au XXe siècle, et l’Ancien et Mystique Ordre des Rose-Croix (AMORC) liait le succès à une capacité présumée de matérialiser les images mentales de santé, richesse et bonheur.

Spiritisme: Si les tentatives pour contacter les esprits des défunts ont toujours existé, le spiritisme du XIXe est un des courants qui ont conflué dans le Nouvel Âge. Il s’est développé dans le sillage des idées de Swedenborg et Mesmer, au point de devenir une nouvelle sorte de religion. Madame Blavatsky était un médium, et le spiritisme avait une place importante dans la Société théosophique, bien que l’accent soit mis sur le contact avec les entités d’un passé lointain plutôt qu’avec les personnes décédées récemment. Allan Kardec contribua beaucoup à la diffusion du spiritisme dans les religions afro-brésiliennes. On trouve également des éléments spirites au sein de certains Nouveaux Mouvements Religieux japonais.

Théosophie: terme ancien qui, à l’origine, désignait un type de mysticisme. Attribué aux gnostiques et aux néoplatoniciens grecs, à Maître Eckhart, à Nicolas de Cuse et à Jacob Boehme, il fut repris par la Société théosophique fondée en 1875 par Helena Petrovna Blavatsky et d’autres. Le mysticisme théosophique tend à être moniste, puisqu’il insiste sur l’unité essentielle des composantes spirituelle et matérielle de l’univers. Il s’intéresse aussi aux forces cachées qui rendent possible l’interaction entre matière et esprit, pour que l’esprit humain et l’esprit divin puissent se rencontrer finalement. En cela, la théosophie offre la rédemption mystique ou illumination.

Transcendantalisme: mouvement apparu au XIXe siècle en Nouvelle Angleterre, réunissant des écrivains et des penseurs qui partageaient un ensemble de croyances idéalistes dans l’unité essentielle de la création, la bonté innée de la personne humaine, la supériorité de l’intuition sur la logique et l’expérience pour découvrir les vérités cachées. Son principal représentant fut Ralph Waldo Emerson qui, après avoir abandonné le christianisme orthodoxe au profit de l’unitarisme, passa à un nouveau mysticisme de la nature qui intégrait certaines croyances hindouistes à des tendances plus proprement américaines tels que l’individualisme, la responsabilité personnelle et la nécessité de réussir.

Wicca: ce vieux terme anglais pour désigner les sorcières a été donné à un renouveau néo-païen d’éléments de magie rituelle. Il fut lancé en Angleterre en 1939 par Gerald Gardner qui, en se basant sur des documents d’archives, soutenait que la sorcellerie européenne du Moyen Âge était une ancienne religion de la nature persécutée par le christianisme. Appelé aussi « the Craft » (l’art),ce mouvement essaima rapidement aux États-Unis dans les années 1960, où il rencontra le courant de spiritualité féminine « Women’s spirituality ».

 

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Commentaire de yann dallemagne le 22 Septembre 2016 à 2:57

ça c'est de la synchronicité ! J'ai justement ouvert un groupe sur l'ère du verseau à Rennes sur Epanews ! Suggestion bien reçue... merci !

Commentaire de yann dallemagne le 21 Septembre 2016 à 19:17

Merci isabelle ! Moi aussi c'est un thème qui m'intéresse beaucoup ! j'aurais aimé assisté à ta conférence mais c'est un peu loin de Rennes ! lol

Commentaire de yann dallemagne le 21 Septembre 2016 à 16:38

de rien c'est la mission que je me suis fixé ! informer sur l'ère du verseau... donc merci à toi de t'y intéresser :

Commentaire de Albatros le 21 Septembre 2016 à 12:42

Merci Yann pour toutes ces explications qui me permettent d'y voir plus clair ....

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