c'est donc la seconde publication concernant un livre que j'aime.  Un livre de la bibliothèque. C'est par le pouvoir des mots  et de toutes les énergies qui me traversent quand je les écris que je viens vers vous aujourd'hui... Je viens vers vous avec dans les mains un livre.

"Médecin du ciel, médecin de la terre", qui raconte la formidable épopée de Madame Maguy Lebrun et de son compagnon... et de ses compagnons de prières, dans une salle où se retrouvent des humains, ensemble, au service d'un travail de purification.

"Médecin du ciel, médecin de la terre", livre dans lequel les médecins désincarnés, le temps d'un soin, prêtent main fortes à nous, qui sommes dans le plan de conscience de la Terre, Notre Mère Gaïa / Urantia.

Un livre rond, simple, d'une grandeur immense. Oserais-je dire d'une immensité...

J'ai trouvé ce livre alors que je commençais  à penser que je voyais le bout du tunnel... J'ai commencé par penser que ce livre pourrait me dire "qui je suis?". Je voulais être de ceux qui ont trouvé leur voie et je me suis dit que c'était une bonne piste que de passer par là. Alors j'ai lu, tous les jours un peu, comme tout le monde, comme vous sûrement, comme vous sûrement quand vous avez le temps...

J'ai lu et j'ai commencé de comprendre que je ne comprendrai pas quelle était ma voie. Alors j'ai cessé de le lire... je l'ai laissé mûrir. Et de jours en jours, j'ai marché. je n'avais pas de travail en ce temps là et j'avais le temps de me balader sur les sentiers d'où je vous écris aujourd'hui. Eh oui, mes amis, quelle ne fût pas ma surprise quand je vis que dans le fond, dans le vrai fond, au moment où je croyais que tout allait se mettre à briller, j'ai sombré. Oh oui, j'ai sombré et le livre ne m'a pas rattrapé. Non pas qu'il n'en avait pas la Force, il en a  Force. Mais parce que j'avais décidé de plonger seul. J'avais senti que là où je me trouverai, je pourrais enfin me mettre à sentir. à Sentir ce que j'avais voulu sentir depuis des années. La liberté. Rien de moins.

Et quand j'ai commencé à remonter à la surface, le livre m'attendait sur la table de chevet, trop petite pour lui. Vous vous rendez compte ? même la table de chevet sembler bouder ce livre. Alors qu'est ce que j'ai fait ? Je lui ai rendu hommage. C'était dur, je l'avais tant négligé. Et il s'est ouvert, à la page que j'avais laissé, peut-être, je ne sais pas. Et pourquoi pas, après tout. Je me suis dit pourquoi pas trouver la réponse là où j'ai décidé qu'elle ne se trouvait pas. Dans ce livre. Précisément là où je l'avais renié. De mon propre chef !

Et voilà... Vous êtes les dignes témoins de ce qui s'est produit ce jour là, un jour sans date, à quoi bon s'en souvenir. C'est comme si je devais vous parler de la mort d'un proche des siècles après sa disparition. On en revient, oui, on en revient. Et la Lumière revient dans le cinéma et vous avez pleuré. Et je pleure aussi, de toute façon. Et pourquoi pas... C'est maintenant à vous de le lire. Je pose un genoux à terre devant vous, mes chers frères et sœurs, et je vous le tends, comme j'ai tendu des trésors. C'est ainsi. C'est vous qui êtes sur le point de le lire, à présent. Plus moi. Je le referme. Je sors d'ici. Et je vous salue.

Encore un mot : fermez bien la page en sortant...