Le jour ou les animaux m'ont demandé d'arrêter de les manger
Cela faisait des années que j’y pensais. A vrai dire depuis toujours. Est-ce normal de tuer pour notre propre plaisir ? Car à notre époque et dans nos sociétés développées, il n’est plus question de survie depuis bien longtemps. Bien souvent, lorsque je regardais le morceau de viande dans mon assiette ou ma tranche de jambon, je me demandais, « est-ce normal » de faire cela ?. Est-ce normal d’avoir retiré la vie de cet être, simplement pour que je puisse satisfaire mon palais, pour que je puisse ressentir un goût que j’aime bien, ou peut-être simplement auquel je me suis habituée, ou encore manger un plat que ma région ou mon pays a un jour (souvent il y a très longtemps) décrété comme « traditionnel » ? Et puis chaque fois les mêmes réponses apparaissaient dans ma tête : « Mais les hommes préhistoriques en mangeaient eux aussi, de tous temps cela a existé, c’est que cela doit être normal, c’est moi qui doit être trop sensible… ». Pourtant, je n’arrivais pas à trouver cela « normal ». Je dirai que j’étais plutôt résignée à faire comme tout le monde même si au fond de moi tout mon être me disait que quelque chose n’allait pas.

La plupart des humains naissent avec un amour naturel pour les animaux (et même pour les autres êtres humains). La haine ou l’apathie ne sont pas naturelles ou innées chez l’Homme, elles se développent ou s’apprennent. Plus on grandit plus on s’aperçoit que la violence envers les animaux est banalisée (au même titre que celle envers les humains). On apprend à se déconnecter de l’animal et à s’en désensibiliser. On apprend à tout de suite faire la part des choses entre les animaux que l’on doit chérir (animaux de compagnie) et ceux desquels on doit totalement se détacher émotionnellement (les animaux que l’on consomme); sachant que ces « règles » varient d’un pays à l’autre. La vache est sacrée en Inde, on ne doit pas manger de cochon dans les pays musulmans, la Chine mange du chien, du chat et du singe, en clair, chacun a déterminé ses propres règles et principes, en fonction de ce qui les arrange économiquement, et imposé cela au règne animal, profitant de leur supériorité physique humaine (les animaux étant nos prisonniers face aux armes que nous avons et n’ayant pas d’autre choix que de subir).
Le sang des animaux a toujours coulé, depuis que l’humain existe. Certains diront que le sang coule aussi dans la nature, mais est-ce vraiment comparable ? Est-ce qu’une seule espèce animale est responsable de plusieurs centaines de milliards de morts d’autres espèces par an ? Est ce que les animaux arrachent la peau d’autres animaux vivants pour se faire des capuches à la mode ? Les utilisent pour leur divertissement ? Leurs perversions ? Leur plaisir de mettre à mort ? Aucun animal dans la nature ne tue par pur plaisir de tuer. Il s’agit toujours de survie. Si l’animal n’est pas en cas de survie, il ne tuera pas. De nombreux lions ont été observés, paisibles en compagnie d’antilopes. Même dans le cas où ils étaient affamés, les recherches ont montré qu’ils étaient capables intentionnellement d’aller contre leurs instincts pour protéger par exemple un petit d’une autre espèce, lorsque sa mère avait été tuée.
Mais l’humain, à l’heure actuelle, lui, tue pour une seule raison : le plaisir et le profit. Si vous lisez cet article c’est que vous avez un ordinateur et que vous avez internet, vous n’êtes donc pas en situation de survie. Vous n’êtes plus un homme des cavernes qui en raison d’un climat aride n’a pas d’autre choix que de sacrifier la vie d’un autre être pour survivre. Il devait donc partir chasser, sinon c’était sa propre mort et la mort de sa famille qui allait se produire. Mais avant cela l’Homme était frugivore. C’est en migrant vers des régions dont le climat ne permettait pas les fruits et légumes qu’il a dû s’adapter et commencer à chasser encore une fois pour survivre. Mais petit à petit il a commencé à associer la chasse à son égo. Il a commencé à associer le fait de ramener un animal comme une fierté, un accomplissement (pouvant nourrir sa famille). Ainsi, de génération en génération cette fierté est restée et l’Homme a continué à cultiver la chasse comme une chose « gratifiante » à accomplir, ce qui a découlé sur tant de traditions horribles basées sur la souffrance ou le meurtre d’animaux (la corrida par exemple qui existe encore toujours plus de 2000 années après Jesus Christ… combien d’années va-t-il nous falloir encore pour comprendre l’horreur d’un tel acte ?).
Nous enfonçons des gros tuyaux dans la gorge d’oies ou de canards (qui souffrent énormément) pour rendre leur foie malade, pour nous en faire des toasts pour Noël. Nous arrachons la peau d’animaux vivants pour nous en faire des pulls ou des manteaux, alors que nous avons des centaines d’autres matières synthétiques à disposition. Nous construisons des entrepots contenant des milliers d’animaux que nous reproduisons de force, de manière démesurée et contre nature, confinés dans des cages, malnourris, maltraités, torturés, à qui on coupe les testicules à vif (porcinets), coupe la queue, lime les dents, coupe le bec (poulets), que l’on broie vivants (les poussins mâles), ou à qui l’on arrache les petits pour prendre leur lait (vaches) et manger leur chair volontairement anémiée pour qu’elle reste appétissante pour le consommateur (veaux)… la liste est bien trop longue. Bon nombre de personnes savent au fond d’eux même que ceci n’est pas « normal ».

Comme je l’ai déjà évoqué dans beaucoup d’autres de mes articles, tout ce qui existe, de visible ou de non visible a une énergie, une vibration : que ce soit les plantes, les animaux, les humains, les objets… tout ce qui existe dans cette réalité physique mais également tout ce qui est non physique par exemple les sons ou alors nos pensées, et les autres entités invisibles qui peuplent notre Terre et ses autres dimensions.

Qu’y-a-t-il de plus puissant que d’être en alignement avec soi-même et avec ses valeurs ? Arrêter de consommer la souffrance et la mort ne peut qu’être libérateur et transformateur pour l’être humain. Nos cellules se renouvèlent chaque jour avec ce que nous mangeons. Comment pouvons nous nous renouveler avec la mort ? Comment pouvons-nous rayonner le beau, le bien et la pleine Santé si en nous circulent la souffrance, la peur et la mort ? Comment pouvons-nous prétendre aimer les animaux si à chaque repas nous les trahissons et nous sommes tachés de leur sang ?
Est-ce un hasard si la plupart des grands maîtres spirituels sont végétariens ? Gandhi, Omraam Mikhaël Aïvanhov… et même tous les plus récents, les enseignants de Yoga, etc, ne mangent pas d’animaux. C’est tout simplement que plus notre conscience s’élève, plus il nous est impossible de réaliser certains actes et nous aligner vibratoirement avec des pensées/ actions/ aliments à basse vibration… Nous recherchons plutôt l’amour, l’énergie positive et la lumière et à causer le moins de souffrance possible autour de nous. Nous encourageons la vie et la beauté, et non la mort et la noirceur.
Puisque nous créons notre réalité, à partir de notre énergie, de notre vibration, alors nous comprenons pourquoi avoir une vibration élevée / positive est la chose la plus importante. Nous comprenons également pourquoi le fait d’arrêter de manger de la viande nous propulse souvent dans une autre réalité, étant donné que, comme une montgolfière qui aurait lâché du lest, nous avons lâché un gros paquet de vibrations négatives qui nous maintenaient en « bas ». C’est ainsi que beaucoup de personnes qui arrêtent de manger des animaux se transforment réellement à tous niveaux, physique, mental et spirituel et ont réellement l’impression de devenir de nouvelles personnes. C’est parce que c’est réellement le cas, et c’est leur vie entière qui sera transformée, rayonnant maintenant une autre vibration intérieure.




*Ne laissez pas votre silence tuer.

Commentaires bienvenus
Bonjour à Tou(te)s
Même sans m'intéresser à mes ancêtres, les coutumes de Bougeoir me paraissent sages; bien que "d'élever" 1 ou 100 000 poulets peut se faire dans les mêmes conditions, il me msemble.
Donc, Bougeoir a très bien digéré son dernier beefsteak, ce qui n'est pas le cas de Soleil rouge; intéressant !
Je me permets de faire 2 hypothèses :
1° il vaut mieux varier sa nourriture de viande que de manger de la viande avariée.
2° La variété de la viande ou qu'elle soit avariée (faisandée) ne sont pas des critères déterminants pour la digestion, mais mon état d'esprit.
A BéatriceV et à Tou(te)s: après quelques jours de jeûne involontaires, l'impossible, est possible, voire probable :
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/20-decembre-1972-bie...
Bon appétit à Tou(te)s.
Merci pour vos commentaires...
Je ne mange plus d'animaux, le dernier souvenir d'un morceaux de viande , m'est resté sur l'estomac (bien malade )
A chacun et chacune de voir la Terre et ce qui y vit dessus
merci pour ce bel article sur les animaux et l'homme. Merci pour la citation de Victor Hugo.
Moi cela fait très longtemps que j'ai eu cette conscience et pour renforcer cela j'avais lu un livre "le grand massacre" (qui ne doit plus être édité") qui en autre parlait des camps de la mort dans les élevages quelqu'ils soient. Et là mon coeur et mon âme n'ont pas pu supporté de participer à ce grand massacre et je suis devenue végétarienne. J'ai appris à remplacer cette nourriture sans énergie qu'est une telle viande et j'en ai fait bénéficier mes enfants également. ...cela fait maintenant 35 ans (déjà) !
Bonsoir
Ce sera un fait, lorsque nous saurons, à partir de la table de Mendeleïev, fabriquer toute notre nourriture, quels qu'en soient, la composition, la forme, l'aspect, le goût.
Mieux encore que dans la nature; car dans la nature, la qualité des aliments est disparate.
Reprenons le texte (entre autres):
"Mais l’humain, à l’heure actuelle, lui, tue pour une seule raison : le plaisir et le profit. ".
Aïe, aïe, aïe !
C'est la multiplication de la seule raison !
Est-ce bien raisonnable ?
Est-ce bien raisonnable "d'en faire" de trop ?
Ceci ne même pas en enfer; mais amène à décrédibiliser la cause défendue.
Sans faire part de la multitude d'inepties dans ce texte (manipulations de langage).
Et, pour les Eskimos, dur, dur le végétalisme.
Mais avec le réchauffement climatique, le climat sera plus doux.. pour les végétaux …
.. et , les végétaux : j'ai un vague souvenir (de jeunesse), que certains m'ont demandé d'arrêter de les manger !!
La mort n'est rien; c'est la souffrance qui est insupportable, perverse.
Manger peu de viande, nous nous en portons mieux; et, d'animaux qui n'ont pas souffert .. mais ceci a un prix (au kg) !!
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