À l’époque où j’ai commencé à inclure les Noeuds lunaires dans les analyses de thèmes (vers 1985), l’astrologie karmique faisait peur. Pour beaucoup de personnes, derrière le mot karma se profilait l’idée de destin incontournable, de dettes, voire même de châtiment. Depuis, cette peur a disparue mais elle s’est transformée en méfiance. Pourquoi?
Parce que certaines personnes culpabilisaient leurs consultants en leur parlant avec moult détails de leurs vies antérieures, précisément lorsqu’il s’agit d’un “astrologue-médium” ou d’un “voyant-astrologue”. Il est normal de critiquer ces pratiques qui peuvent induire ou influencer autrui.
Les membres de l’association
Jupitair partagent cet avis, puisque chaque cours met en garde contre le côté folklorique de l’Astrologie karmique, véhiculé principalement par les astrologues de la première génération. Mais la génération suivante a très vite dépassé ce côté primaire et a compris où résidait l’essentiel: qu’importe si nous avons été Marie-Antoinette, Napoléon ou un balayeur, l’important est ce que nous sommes dans cette vie. De même, peu importe si nous avons violé ou tué dans une vie antérieure (nous avons tellement de vies derrière nous), ce qui est capital c’est de canaliser notre tendance à la violence afin qu’elle ne nuise à personne ou qu’elle ne se retourne contre nous-mêmes. En ce sens, il est vrai qu’il n’y a aucun moyen (en utilisant l’Astrologie) de connaître la vie antérieure d’une personne. Seules les techniques de
guérison du passé (thérapie de l'âme) peuvent s'en approcher mais cela nécessite une
formation sérieuse et de nombreuses années de pratique.
Mais alors, pourquoi pratiquer l’Astrologie karmique?
Tout d’abord, parce que l’intérêt pour les vies antérieures est l’arbre qui cache la forêt. La première réaction des néophytes vis à vis de l’astrologie karmique est semblable à celle des personnes qui entendent parler de l’astrologie pour la première fois: “Ah bon, vous croyez aux horoscopes?”
Mais dès que l’on dépasse le côté folklorique, on s’aperçoit que l’on peut acquérir, grâce aux indices karmiques, une vision d’ensemble de la Carte du ciel et, en même temps, lui donner un sens. Centrée autour de l’axe des Noeuds lunaires, l’analyse karmique de la Carte du ciel permet de mieux comprendre comment les énergies planétaires s’articulent, quelles sont celles qui freinent l’évolution du natif, et surtout quelles sont celles qui lui permettent de parvenir à un mieux être.
Or, cette pratique demande deux choses:
- d’avoir travaillé dans ce sens sur son propre thème. C’est à dire d’avoir remis en question certains traits de caractère qui bloquaient l’évolution (une psychothérapie bien menée peut également y contribuer).
- de développer l’intuition et le ressenti. Car si la première s’acquiert par la pratique, le second demande d’être à l’écoute de son coeur (si l’on écoute son coeur, il est difficile de culpabiliser autrui!).
Le concept de réincarnation répond également aux questions primordiales: d’où venons-nous? que faisons-nous sur cette Terre? où allons-nous ? Le concept du karma nous éclaire sur ce que l’esprit occidental a du mal à expliquer: pourquoi naît-on aveugle ou infirme? pourquoi untel a-t-il de la chance en amour et un autre de la malchance en affaires? De plus, on comprend que la fatalité et le déterminisme n’existent que pour les esprits étroits ou faibles, que le libre arbitre existe et avec lui un chemin d’évolution menant au salut de l’âme (le dharma).
Tel est le propos de l’Astrologie karmique telle que je la pratique: déterminer - sans jugement aucun - dans quelle mesure les actes et les comportements antérieurs d’un natif ont contribué à le rendre heureux ou malheureux. C’est tout. Ensuite, lui seul est responsable de sa vie, de sa capacité à éviter les schémas négatifs du passé, et
a fortiori de son dharma, c’est à dire de la voie qu’il suivra pour évoluer vers le salut de son âme.
Patrick Giani
Lisez l'essentiel de votre chemin de vie en astrologie karmique:
http://www.giani.fr/astrologie_karmique_gratuit.htm
Suivre des cours d'astrologie karmique:
http://www.jupitair.org/
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