La voie du coeur

 

Le silence :

Le monde de l’intuition est un état plus subtil que celui  des pensées.

Au lieu de chercher et de comprendre par la pensée, faites là taire et écoutez en dedans, dans le silence, pour dépasser les vibrations mentales.

Le long silence méditatif qui est la condition indispensable à la manifestation de l’intuition.

La faculté de l’intuition a son médiateur physique dans la glande pinéale ( épiphyse au milieu des organes cérébraux)  qui elle, a pu être stimulée par les sens ; mais il y a un autre sens intuitif, c’est la région du cœur spirituel ( voisin de la rate) qui est le siège de l’entendement de notre témoin spirituel et du confondement direct avec l’Etre ; c’est le septième sens parce que le plus subtil

Est l’état le plus favorable pour vaincre le mental et développer l’intuition.

la présence sans forme, la voix sans ton ni son ; écoute le silence, ose t’évader de tes arguments, sans penser, sans vouloir, ouvre toi .

Dépasse la zone du  mental pour entrer dans l’état intuitif et devenir connaissance.

Dans cet état de silence attentif où tu pourras prendre contact avec ton maître de Lumière.

La méditation du cœur :

Relaxation totale , la méditation du cœur consiste à concentrer paisiblement son attention sur la région située entre le cœur et le plexus solaire, car c’est le siège physique de notre cœur spirituel ; peu à peu vous arriverez à l’identifier avec le cœur cosmique , qui est notre source de vie et de lumière ; laissez-vous pénétrer par sa puissance pacifiante.

La méditation intellectuelle est la concentration de la pensée sur le sujet que l’on veut approfondir ; tant qu’elle ne met en jeu que les facultés cérébrales, ce n’est pas, à vrai dire, une méditation.

Il ne peut y a voir contact entre l’état spirituel et l’état astral ; imaginatif et cérébral, et que l’on ne peut communiquer avec un état cosmique que par l’état qui y correspond en vous-même; on ne peut pénétrer le monde spirituel qu’avec le conscience du spirituel et pour y parvenir, il faut se libérer de toute interférence astrale et mentale.

Il faut renoncer là la curiosité cérébrale pour connaître par la certitude du cœur.

La méditation spirituelle, qui est le confondement de la tête et du cœur, est l’extrême opposée.

Pour passer dans l’état intuitif, il faut dépassé nos pensées et écouter dans le silence qui se fait.

L’introspection :

L’analyse scrupuleuse de nos réactions est un jeu cérébral de dissection du Moi ; c’est se confiner dans le souci craintif de sa personne et fermer la porte à l’intuition.

La Lumière en soi :

Chacun doit trouver en lui-même sa propre lumière ; ce point est l’obstacle auquel se heurtent les chercheurs qui s’obstinent à comprendre au lieu d’éprouver.

C’est dans notre cœur qu’est le véritable temple ; c’est le sanctuaire où nous prenons contact avec ce qui, en nous, est Puissance divine ; Là notre soif d’amour trouve son légitime objet en notre complément spirituel ; c’est le naos secret, le tabernacle de toute prière et de toute communion, en Esprit et en Réalité.

L’image est une création de la pensée humaine, une interprétation, vous vous y accrochez pour ne pas tomber dans le vide où votre Etre sans forme, libéré de la forme, contacte le Divin.

La connaissance :

C’est le nouveau devoir de connaître ce qu’on adore, et de l’adorer en Esprit et en Vérité ; ce n’est plus la soumission à une croyance imposée sous la responsabilité de ceux qui guident le troupeau ; c’est la connaîssance acquise par l’expérience individuelle d’une re-naissance effective, celle de notre double élément d’immortalité, notre esprit qui est notre témoin spirituel, et notre Vérité qui est notre Témoin permanent. (380)

La voie de Jean :

L'évangile de Jean se limite à ce qui confirme sa voie. Sa voie n'est pas l'effort humain du retour du pécheur vers Dieu (voie de Pierre); ce n'est pas l'effort surhumain de donner
 pleins pouvoirs à ses deux Témoins réintégrés (voie de Paul), c’est l’ état d'Amour absolu où le Divin absorbe et transmue sans cesse l'Humain, sans effort et sans volonté personnelle.
 » La voie de Paul enseigne à former Christ en soi, comme Jésus a formé Christ en lui. Cette formation consiste à réunir dans l'être humain ses deux éléments divins, dont la  conjonction sera la « Réalisation christique ».
 La voie de Jean n'a pas à réintégrer ce qui n'était pas séparé : c'est l'identification du Logos et du Père dès le commencement; c'est la même identification dans les hommes « nés de Dieu », c'est-à-dire dont l'être immortel s'est incarné totalement dès leur naissance.
 Tout chez Jean est identification, sans aucune séparation, pas même de différenciation ni de comparaison; tandis que Paul compare et différencie la voie de Pierre et la voie de la perfection, Jean ne compare pas : il se contente de prêcher le commandement unique de la Puissance Amour, seule capable de réaliser sans désunion le miracle de l'Unité.