Je dis souvent que la Vie nous envoie toujours ce dont nous avons besoin, exactement au moment où nous en avons le plus besoin.
Plus j’avance dans la vie en conscience de qui Je Suis et de ce qui fait Sens pour moi, et plus il m’est donné d’occasions de vérifier que oui, nous recevons ce dont nous avons besoin, pour autant que nous sachions nous-même le définir, et que nous osions en formuler correctement la demande à l’Univers.
La réponse peut prendre la forme d’une rencontre, d’une lecture, ou de tout autre événement dans quel que domaine de la vie que ce soit. Qu’il s’agisse d’une situation qui nous soit agréable, facile légère à vivre, ou au contraire désagréable, souffrante, pesante,toute expérience est bénéfique à l’évolution de notre Être dans toutes ses dimensions.
Souvenons-nous que tout ce qui se manifeste dans notre vie, est la volonté préalable de notre Âme, dont le seul dessein est de nous permettre d’évoluer vers plus d’Amour, de Joie, de Paix, et de Lumière. Mais il nous revient une responsabilité et pas des moindres : celle de décider de comment nous allons accueillir et vivre ces événements.
Ce libre-arbitre dont nous entendons tant parler sans toujours être bien à même de le définir, nous l’exerçons lorsque face à une situation donnée nous décidons de réagir ou d’agir, d’accepter ou de résister à ce qui est, de rendre responsable l’autre ou de prendre notre part de responsabilité , de nous lamenter ou de rester debout et d’avancer, de nous contenter de survivre ou de faire le choix de vivre, de nourrir la colère et la haine ou l’amour et le pardon, de blasphémer ou de louer la Vie et la remercier pour ce qu’elle nous offre chaque jour.
Je crois que si je devais définir ce qu’est l’Éveil de la conscience, je m’arrêterais là. Mais pour moi l’Éveil ne peut se vivre qu’en en faisant l’expérience à travers notre corps, nos émotions, nos pensées, notre Cœur, et notre Âme. Tant que la conscience reste au niveau de l’esprit, du mental, toute transformation ou nouvelle intégration reste en surface et ne peut pénétrer nos cellules en profondeur. Ceci explique en partie pourquoi pour certaines personnes, les bienfaits de soins ou de thérapies ne sont qu’éphémères, et leur laissent parfois un goût d’inachevé.
C’est ce qu’est venu me rappeler une expérience vécue, dont l’intensité, la puissance et la clarté des messages qu’elle portait, m’ont fait toucher du doigt le sens profond du besoin de reconnaissance et du sentiment d’appartenance.
Avant de consacrer mon activité au Développement personnel et spirituel, j’ai eu deux précédentes vies professionnelles qui m’ont amenée à vivre de belles expériences, à faire de belles rencontres, à apprendre, à faire des erreurs, à connaître des succès ; j’y ai vécu des joies, des peines, des doutes, des remises en question, j’ai eu le sentiment d’être utile à quelque chose, à quelqu’un …. , mais jamais je n’ai ressenti que j’étais complète, unifiée, en totale harmonie entre l’intérieur et l’extérieur, dans ma vie professionnelle, comme personnelle d’ailleurs.
Comme si une part de moi n’était pas reconnue, comme si quelque chose me faisait comprendre que je nourrissais certains aspects de mon être, mais que d’autres attendaient patiemment que je m’occupe d’eux.
J’ai passé ainsi de nombreuses années à tenter de combler mon besoin de reconnaissance, comme le font la plupart des personnes en me tournant vers l’extérieur, en espérant être acceptée, vue, entendue, écoutée, aimée, valorisée …., avant de comprendre que cette reconnaissance dont je ressentais le besoin, je n’avais pas à l’attendre de l’extérieur mais à me la donner à moi-même.
Encore fallait-il pour cela que je trouve de bonnes raisons de m’aimer, de me reconnaître de la valeur, et de nourrir ma propre estime.
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