Quelle surprise que de constater qu’un scientifique « officiel » admet maintenant que « l’univers est une construction de notre esprit », concluant qu’« En bout de ligne, ce que vous voyez ne pouvait être présent sans votre conscience. »
Ce que tout cela signifie et pour le dire brièvement, rien ne peut exister en dehors de notre conscience. Tout ce que nous expérimentons par la conscience est en nous, est nous.
J’ai deux activités préférées qui favorisent l’absence de réflexion. Couper du bois à la scie à chaîne et corder ce même bois. Des heures de plaisir et de détente. Le langage populaire appelle cela être en mode zen. Quel rapport avec le sujet du crédit planétaire? Le bois, les autres ressources naturelles et la crainte de leur disparition. Par l’entremise de ces activités où je cesse de penser, les idées présentées ici sur l’environnement se sont profilées à ma conscience sans tambour ni trompette.
Par contre, avant qu’un constat se présente, il y a souvent eu un questionnement à sa base qui me turlupinait. Certaines pistes de réponses surviennent de manière naturelle. Une de mes questions avait été de me demander en quoi un arbre coupé qui pourrit dans la forêt et qui est brûlé dans un foyer pour se chauffer pouvait être considéré comme perte à court ou à long terme? J’ai coupé des milliers d’arbres dans ma vie et continue de le faire sans regrets ni remords. Les multinationales, elles, rasent des forêts en quelques jours. Et alors?
Quel que soit l’usage que l’on en fait, une fois coupé, le bois profite à tout le monde et à toute chose. Sa fonction, vivant ou mort, en est une de transformation. La crainte de sa disparition fait donc référence aux usages pour lequel nous l’utilisons. Sa raréfaction est alors associée à un manque, une peur que nous ne puissions plus fonctionner convenablement en son absence, absence qui nous mènerait inévitablement à la mort, en passant et en s’éternisant par une période chaotique souffrante. L’esprit humain est obtus. Il n’arrive même pas à penser qu’il pourrait en être autrement. Tout de suite se présentent les scénarios des pires catastrophes qu’il rejoue en boucle dans sa tête, convaincu qu’il en sera bien ainsi. Normal. Il se débat avec le gavage de nourriture mensongère qu’on lui fait ingurgiter de toute part.
Prenons par exemple les films Le Lorax, Avatar, Elysium, Une vérité qui dérange et une multitudes d’autres. Qu’ont-ils tous en commun? L’environnement. Si ce n’était que cela. Sauf qu’ils se présentent tous sous un angle de coupable, l’être humain immonde, incapable de respect envers la nature, sauvagement détruite. Cet humain qui devient la bête à abattre. Les rôles se sont inversés. Autrefois l’environnement servait l’humain. Maintenant c’est l’humain qui doit servir l’environnement, tout ça parce qu’une propagande nous fait croire en sa possible extinction, comme si la nature était un animal sans avenir.
L’UNESCO devient propriétaire de milliards d’hectares de terrain sous prétexte de protection et de patrimoine. Ce qui signifie que le confinement des sociétés sera de plus en plus à l’étroit, rigide, semblable, pour ne pas dire de véritables enclos, cloisonnés à très forte concentration de gens au mètre carré. Des surpopulations impossibles à déplacer en raison des environnements protégés. Le processus est déjà en branle un peu partout sur la planète. Bref, en nous martelant d’hypocrisie d’une planète à crédit, fallait y penser, s’attaquer à la propriété, au territoire que nous habitons, dernier rempart du droit à la sécurité et au logement, nos peurs viscérales d’anéantissement allaient monter aux barricades pour protester contre toute pollution et effacement de la nature.
Fondés sur des théories farfelues, des hypothèses futuristes, des algorithmes bancales, des mythes invérifiables, un délire d’envergure paranoïaque, les environnementalistes mettent toute leur artillerie lourde au soin de bien programmer la peur que la planète ne saura pas se sortir de l’emprise satanique des humains.
Comment peut-on fabriquer des catastrophes environnementales ou humaines si ce n’est qu’en faisant germer l’idée dans les esprits? Comment prévoir que le futur sera de telle ou telle manière sans le construire au jour le jour selon les points de vue et croyances qui nous nourrissent? En reprenant les thèses de Lanza et Hatem, entres autres, tout ce qui se manifeste sur cette planète n’est qu’affaire d’esprit, le nôtre. Cet esprit a la capacité de créer. Sans limites, infini, et contient tout. Ce Tout s’harmonise ou non, selon ce en quoi nous croyons. Bien que quelque peu difficile à comprendre comme concept, la nature, l’univers, sont en nous et nous les sommes. Ils ne peuvent exister sans une conscience leur permettant d’être. Avant votre « naissance » ou conscience d’être, vous souvenez-vous que quelque chose existait? Aussi loin que l’on remonte dans le passé, dans les souvenirs d’une mémoire active cela ne démontre que la possibilité d’avoir été conscient.
La notion de gaspillage est encore une tromperie, une insignifiante idée à caractère manipulatrice. Puisque la seule réalité est le changement et la transformation de toutes choses et de tous les êtres, l’imposition d’une abstraction philosophique de perte ou de disparition de quoi que ce soit est totalement fausse. La physique quantique, la métaphysique également, démontrent sans l’ombre d’un doute que la constitution de l’animé et de l’inanimé n’a pour principe actif qu’une seule et même énergie. Comme une pâte à modeler elle se modifie au gré des besoins en ajustant sa fréquence vibratoire, soit en l’accélérant soit en la diminuant. Moins elle vibre et plus elle prend une forme matérielle et perceptible. Plus sa vibration est rapide moins elle est perceptible.
Cela étant rendu possible par notre conscience. Notre conscience s’avère être une seule et même énergie manifestée à différents taux vibratoires. Pourquoi s’inquiéter des possibilités de transition que représente l’environnement? Nous mettons en place, pouvoir de création individuel et collectif, exactement ce que nous avons besoin de vivre pour continuer notre évolution. Ainsi on ne peut accorder aucune foi à l’erreur, conception qui culpabilise et atrophie la responsabilité de nos créations.
Les ressources naturelles n’ont aucune date de péremption. Affirmer le contraire c’est cultiver la démagogie, c’est empoisonner volontairement nos jardins intérieurs, c’est semer des graines de mort illusoire dans l’imagination. Les multinationales qui polluent ne peuvent le faire que par notre accord. Dès que nous cesserons de les encourager en achetant leurs produits importés, déformés, dénaturés, leur propension cessera de facto et ce sont eux qui disparaîtront. Nous voulons un monde différent? Repensons nos méthodes de consommation sans chercher un quelconque coupable. Il n’y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que l’on peut faire c’est de changer soi, son regard, ses croyances, avancer en conscience que rien ne se crée, rien ne se perd…
Et pourtant! Nous pourrions penser à l’inverse que personne ne se rappelle, tout le monde répète le modèle uniforme, que la transformation est une impasse tellement que le discours environnementaliste prend de l’ampleur avec ses racines plantées dans l’enfer de la peur. L’énergie libre de Tesla, tout le monde le sait. L’être humain est énergie et il n’est pas (encore) libre. Et tout le monde ne le sait pas. Cette ignorance sert de substance à la peur et à la souffrance.
ÉDITIONS 180 DEGRÉS/Patrice Berthiaume
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)