Depuis des temps très reculés, les « anciens » ont exprimé l’idée qu’il existe des « fils invisibles » qui tissent des liens entre les êtres humains.
Bouddha a appelé ces liens spirituels : « In-nen ».
Bien qu’il soit difficile de traduire le sens profond de ce mot, on peut se risquer à cette définition :
« Cause directe d’une situation ou d’un évènement en fonction d’un certain destin qui les a déterminés ».
Ainsi, lorsque des liens spirituels existent entre des personnes, elles finissent tôt ou tard par se rencontrer « pour le meilleur et parfois pour le pire » !
Cette notion contenue dans les enseignements bouddhistes semble signifier que le hasard n’existe pas.
Dans le livre « Dieu et la science », Igor Bogdanov nous invite à réfléchir à cette notion de hasard :
« … Il est vrai que le calcul des probabilités plaide en faveur d’un univers ordonné, minutieusement réglé, dont l’existence ne peut-être engendrée par le hasard.
Certes, les mathématiciens ne nous ont pas encore raconté toute l’histoire du hasard : ils ignorent même ce que c’est. Mais ils ont pu procéder à certaines expériences … ils ont programmé des machines à produire du hasard. Les lois de probabilité indiquent que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards d’années, c'est-à-dire pendant une durée quasiment infinie, avant qu’une combinaison de nombres comparables à ceux qui ont permis l’éclosion de l’univers et de la vie puisse apparaitre. Autrement dit, la probabilité mathématique pour que l’univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle ! »
Qui d’entre vous n’a pas fait l’expérience de rencontrer une personne de sa connaissance en des lieux très éloignés ou dans des circonstances inattendues?
Personnellement, il m’est arrivé à plusieurs reprises de retrouver des amis de longue date que j’avais perdus de vue et cela à l’autre bout du monde, parmi la multitude de la population locale. Très étonnant !
On retrouve la conception des « fils invisibles » à travers un proverbe japonais qui dit que :
« C'est en relation avec nos vies antérieures que nos manches se touchent ».
En d’autres termes, si dans la rue, la manche de notre habit touche celle d'une personne inconnue, cela signifie, d’après ce dicton, que c'est une personne avec qui nous avons eu des relations au cours de nos vies antérieures.
Au Japon, depuis des temps anciens, on a coutume de dire que la « belle fille » qui entre dans la famille de son mari doit être considérée comme un membre de cette même famille.
Là encore, les anciens japonais considéraient que c’est en raison de la relation spirituelle que les deux époux ont entretenue dans le passé, qu’ils peuvent se rencontrer et fonder une famille.
Il en est de même des liens qui unissent parents et enfants, frères et sœurs ou membres d’une même famille.
On retrouve également cette idée dans St Matthieu (18-18) :
« … Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel… »
Un autre proverbe japonais nous dit :
« Des âmes ayant une relation spirituelle entre elles se rapprochent les unes des autres ».
Je me suis posé la question de savoir si ce principe est également vrai pour les membres d’un site internet, tel que Epanews.
Pour moi, la réponse est oui, sans hésitation.
Nous pouvons donc en déduire que nous participons tous ensemble au développement de cette plateforme car nous avons été rassemblés en raison de notre destinée et en relation avec nos vies antérieures.
Nous pouvons imaginer que nous sommes liés par un destin très fort puisque nous avons tous un seul et même objectif : celui de contribuer au bonheur des autres à travers le développement personnel, l’aide à autrui en partageant des articles et des conseils.
Pour ma part, je pense que sans l’existence de ces « fils invisibles » qui ont été tissés au cours de nos réincarnations successives, nous n’aurions jamais pu nous rencontrer sur ce site et partager nos savoirs.
C’est ce que j’appelle la « piste aux étoiles » en référence à la célèbre émission de télévision française de Gilles Margaritis consacrée au cirque et enregistrée principalement au Cirque d'hiver de Paris.
Un beau spectacle où chaque numéro nous faisait vibrer, rire, trembler à travers l’excellence de chaque prestation.
La notion de partage est parfaitement illustrée par cet anthropologue qui a organisé un jeu pour les enfants d'une tribu africaine. Il a mis un panier de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnerait tous les fruits.
Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps en se donnant la main !
Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense. Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l'un d'entre eux aurait pu avoir tous les fruits, ils ont répondu : « Ubuntu ».
Autrement dit : « Comment l'un d'entre nous peut- il être heureux si tous les autres sont tristes ?"
UBUNTU dans la culture « Xhosa » signifie: "Je suis parce que Nous sommes"
Cela peut se résumer par la formule : « La somme des parties est plus importante que la partie des sommes ».
En prenant en compte cette expérience, il me parait important de développer l’état d’esprit qui consiste à comprendre les autres, leurs sentiments et leurs positions, de les accepter avec indulgence dans leur façon d’être.
Cet aspect de la relation « gagnant-gagnant » fera l’objet de la deuxième partie de cet article.
A suivre.
Commentaires bienvenus
Chère Karen, merci pour votre gentil commentaire. Rassurez-vous, il y aura sans doute des sujets où nous ne serons peut-être pas sur la même longueur d'onde, mais cela n'a pas vraiment d'importance car l'essentiel est de partager des points de vue pour s'enrichir mutuellement. Je suis parce que vous êtes ! Voilà l'essentiel.
Merci également pour votre jolie illustration.
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