Dans l’histoire de notre pays les Ligures furent les premiers habitants de la future Gaule.
Les spécialistes ne sont pas d’accord sur le sens du nom Ligure. Pour certains, il proviendrait du grec « ligue », pour d’autre sa racine serait « liga » qui signifie « marais ».
Je lui préfère le sens d’« Aour », qui exprime la lumière « aurorale » des premiers jours de la création associé à « Lig ». Lig avec les voyelles permutantes devient le dieu Lug des Gaulois qui donna son nom antique à la ville de Lyon (Lugdunum)... la forteresse de Lug qui chaque année le 8 décembre fête la lumière présente en la vierge Marie (le Mère la Mater, la matière) précédant l’étoile de Noël…
En grec le mot Loug devint le Logos. Les Ligures sont donc le peuple du Logos, ce qui fait de la Gaule, véritable capitale de la France, le pays de la « lumière » du Verbe, celui de l’émergence de ce même Verbe, avec un avenir particulier qui demande à être précisé, car le Verbe ou Christ semblerait juif plutôt que liguro-gaulois.
Je voudrais souligner ici en passant que le cardinal catholique lyonnais a pris le titre de primat des Gaules. Il faut relever deux faits essentiels c’est que les Gaules comprenaient la majorité des pays de l’Europe et non uniquement la France. Deuxième point : le titre de Primat des Gaules a été usurpé par l’Église Catholique. En effet, le Primat des Gaule ne saurait être un prélat de l’Église catholique romaine. Ce titre revient à l’Église des Gaules c’est-à-dire à l’Église Gallicane ancienne comme son nom l’indique. Ici l’usurpation est sans ambiguïté possible et l’Église Gallicane est incontestablement spoliée par l’Église catholique.
Dois-je rappeler que le titre de fille aînée de l’Église n’est pas celui de l’Église Catholique de France mais celui de l’Église des Gaules donné par le pape à l’ancienne Église des Gaules qui allait le secourir lorsqu’il était attaqué.
À cela il faut ajouter les apôtres qui débarquèrent aux Sainte-Marie de la mer avec les restes de sainte Anne qu’ils déposèrent à Apt ou ils sont encore, puis fondèrent l’Église des Gaules avant que ne naisse l’Église catholique romaine, ce qui justifie encore le titre de Fille aînée de l’Église ! Car ce fut la première Église « rayonnante par ses grandes saintes et ses grands saints ». Est-il nécessaire de préciser qu’elle n’était pas l’Église Catholique Romaine qui n’existait pas encore !
Si les Bretons demandèrent à Charlemagne des reliques de la grand-mère du Christ et qu’ils la vénèrent particulièrement, c’est pour manifester la dimension celtique de son petit-fils crucifié. D’ailleurs des légendes attribuent une paternité bretonne à la Vierge. Joachin était, pour eux, son « père » adoptif.
Les Celtes, descendant de Japhet, fils de Noé, proviennent d’Asie Mineure et viennent fusionner avec les Ligures en prennent le nom de Gal, Gaël, qui est une inversion du nom « Lag » désignant les Ligures. Cette fusion eut lieu à environ 1600 ans avant notre ère.
La nation gauloise ainsi constituée en un seul grand royaume avait à sa tête le roi Ambigat, très riche, très brave et très puissant. Il gouvernait une immense multitude, nous dit l’historien Camille Jullian dans son Histoire des Gaules, de sa belle ville Avaric, qui était l’une des plus belle et des plus grande du temps (40 000 habitants).
Le roi devint très vieux ses Neveux Bellovèse et Ségovèse levèrent chacun une armée de cent cinquante mille hommes. Ségovèse choisit ses guerriers parmi les Volques Tectosages qui vivaient sur les rives de l’Atax (l’Aude) et partit vers le midi, tandis que Ségovèse partit vers l’Orient.
L’armée de Ségovèse conquit Rome. Ils continuèrent leur avancée en Macédoine puis en Grèce ou ils occupèrent le sanctuaire de Delphes dont il enlevèrent l’immense trésor. Un détachement de guerriers fut chargé de ramener une multitude de chariots emplis d’or au pied des Pyrénées, patrie des Volques Tectosages. Cette colossale fortune aurait été dissimulée, dit la légende, non loin de Rennes le Château. Cet immense dépôt précieux serait à l’origine de la fortune du curé Béranger Saunière et de bien d’autre de ses collègues devenus anormalement riches.
Pendant que le convoi précieux se rendait en Gaule, l’armée de Ségovèse quitta Delphes et poursuivi sa route pour se rendre en Asie mineure où elle établit des colonies portant le nom de Galatie et de Galilée. Il arrivèrent jusqu’à Constantinople ou ils laissèrent la trace de leur passage puisqu’un quartier porte le nom de Galata.
L’établissement des gaulois en Asie est souligné par l’abbé Boudet à la page 106 de son livre La vraie langue celtique et le Chromlech de Rennes les bains :
« Gomer est la souche de la grande famille celtique, et saint Jérôme ainsi que Josèphe n’hésitent pas à appeler ses descendants Gomeriens et Cimmériens. Les Galates établis en Asie appartiennent, d’après saint Jérôme, à la même famille cimmérienne ou cimbrique. La plus grande partie de ces Galates étaient des Tectosages, venus du midi de la Gaule à la poursuite d’aventures guerrières. »
Dans la revue Ave Caesar, éditée en 1900, Boyer d’Agen écrit que les Gaulois étaient descendus jusqu’au pays de Salomon et exploré la Palestine qui avait, par sa végétation luxuriante et le beauté de ses paysages, attirés certains d’entre eux qui s’y étaient établis. Cette colonie gauloise s’appela par la suite la Galilée. Les Galiléens, descendants des Gaulois étaient différents des Hébreux par leurs mœurs, leur vie tranquille de pêcheur sur les lacs de leur pays d’adoption. Leur aspect physique différerait de celui des hébreux puisqu’ils avaient les cheveux blonds et souvent les yeux bleus.
Cette constatation que les Gaulois fondèrent la Galilée conduit à cette troublante énigme de l’origine du plus célèbre des galiléen : Jésus ! La question que l’on se pose alors est : Jésus était-il Juif ? n’était-il pas plutôt descendant des Gaëls ?
Cette thèse de l’origine gauloise de Jésus fut soutenue par plusieurs auteurs dont Paul Le Cour dans son livreHellénisme et christianisme ainsi que par M. de Lafont auteur de l’ouvrage Les Aryas de Galilée et les origines aryennes du christianise (1902).
Évidemment les catholiques ne l’entendent pas de cette oreille et protestent contre la pensée que le Christ soit autre chose qu’un juif qui baigne profondément dans la révélation de l’Ancien Testament.
Il faut souligner ici un confusion monumentale, et même inadmissible entre Jésus et le Christ. Je parle ici de l’origine du Christ, lequel n’a pas de nationalité, mais de celle de Jésus.
Il faut souligner encore que saint Paul a précisé que désormais le salut par la foi en Christ remplace le salut par la loi établie pas Moïse.
Soyons clair : Par Moïse les chrétiens sont égyptiens, ce qu’affirment les égyptologues et par Jésus ils sont Gaulois… ce qui bouleverse les règles établies et rabâchée à l’envie par les exégètes qui affirment que nous somme judéo chrétiens. En réalité nous sommes égypto celto chrétiens.
Si Jésus avait été Juif on ne l’aurait pas apostrophé en criant :
« On voit bien que tu es un Samaritain. »
Cette apostrophe est significative. Elle montre la non-appartenance de Jésus aux tribus habitant la Judée. Malgré cela on continuera d’affirmer que Jésus était Juif, sinon par Joseph, qui n’étant pas son père, en dépit des généalogies de Matthieu et de Luc, mais par Marie, alors qu’il n’existe aucun document établissant que Marie était Juive.
Quant aux différentes représentations de la fuite en Égypte ou l’on voit Marie montée sur un âne alors que Joseph est à pied, elles sont totalement étrangères au sémitisme car chez eux c’est l’homme qui est sur l’âne tandis que la femme marche à pied.
Bref, depuis des siècles on nous enseigne que Jésus était Juif et même qu’il fut le plus illustre des Juifs. Ors, il est beaucoup plus logique et raisonnable de penser que Jésus était un descendant de Japhet, c’est-à-dire gaulois volques Tectosage du midi de la Gaule.
Cette particularité explique autant le débarquement des proches du Christ sur la terre de ses ancêtres par Sainte Maries de la mer et aussi le dépôt des restes de sainte Anne en terre méridionale. Associé à cela est le mystère du Graal et aussi celui de Rennes le Château.
Nous rêvons ? Certainement pas car dit la sagesse populaire il n’y a pas de fumée sans feu.
Cette histoire a une suite dont l’alchimie détient les clés car seule apte à décrypter les messages de ceux qui ont vu le ciel ouvert.
Avec toute mon amitié.( texte de Roland Soyer )
Commentaires bienvenus
Bonjour Rigobert ! Mon intérêt pour ce sujet est énorme......... et donc un merci éponyme....
Les dates que vous indiquez, correspondent à l'époque où seraient "apparus" les prêtres qui fondèrent les "écoles des mystères" repris plus tard par Pythagore dans ses écoles.
L'origine de ces premiers prêtres est souvent imputée aux Atlantes, mais votre version, semble beaucoup plus plausible.
En outre, il y a des traces de passages Celtes dans le sud de la France et même dans des endroits très reculés (Alzon, dans le Gard, proche de l'Aveyron, au Nord de l'Hérault. Notre Dame d'Alzon, où siège, derrière la statue un autel de type celtique), mais aussi dans le nord ouest de l'Espagne (Nord de St Jacques de Compostelle).
Tant, les organisations de ces "écoles des mystères" que celles de Pythagore, sont très élitistes et loin de l'enseignement du Christ.
Son message, met en garde contre la propension à l'élitisme dans toute pratique spirituelle, autant chez les juifs, que dans l'église romaine, tout comme la franc maçonnerie (peut être les descendants de ces écoles des mystères ?).
Quid des alchimistes, peut être dilués dans plusieurs "cultes", peut être, en premier celui des Franc Maçons, mais pas seulement.
C'est peut être ce qui doit arriver après le dernier Pape (la fameuse prophétie) : l'avènement du message oublié ou déformé.
Pourtant, l'ambiance à Bougarach est vraiment très paisible, bien plus que celle de Rennes le Château. L'aménagement de l'église par l'Abbé Saunière est, on ne peut plus singulier.
Un vrai petit bijou, cet article. Merci Rigobert.
Merci de ce commentaire Karen. Il convient de ne pas prendre comme "parole d'évangile" tout ce que l'Eglise catholique et romaine ( détail important ) a dit et promulgué pour asseoir son pouvoir....Je vous conseille deux ouvrages que j'apprécie : "Le Christ philosophe" de Frédéric Lenoir et "En relisant l'évangile" d'Arnaud Desjardins, vous y découvrirez la richesse de l'enseignement de Jésus, dégagé des dogmes et de la morale religieuse étriquée dans laquelle l'église catholique l'a enfermé . Les femmes ont beaucoup compté dans la propagation de la doctrine du Christ , mais les prêtres les ont "évacué" de leur "monde " cr trop "dangereuses" à leurs yeux , ils ont fait de la religion une affaire "d'hommes" alors que Jésus prêchait le contraire.
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