*personnellement : comment transformer sa vie
Je ne sais pas trop ce qu’il m’est passé par la tête en prenant la décision suivante : faire l’expérience, pendant une semaine, de tester un concept simple, l’honnêteté radicale. Je vous conseillerai de googler le truc, là pour vous dire la vérité, j’ai bien la flemme et il se fait tard. Je devrais sans doute dormir, parce que justement je tombe de sommeil et que ma semaine s’avère chargée à partir de… Aujourd’hui, treize heures. J’ai espoir qu’on me lise un peu, mais percer dans le monde du blog et dans le grand univers d’Internet est quelque chose d’un peu illusoire. Surtout quand on écrit en français, mais je ne suis pas encore assez douée avec la langue de Shakespeare à mon grand regret. J’aimerais, hein, pouvoir vous traduire tout ce beau petit discours dans la langue de The Queen, mais ça me semble impossible.
Après cet interlude very british, reprenons notre belle langue de Molière. Donc, je le disais, aujourd’hui commence ma très belle expérience, peut-être que ceux à qui je confierai l’adresse de ce blog en profiterons pour me poser quelques questions délicates et je m’engage – oui, comme les politiques – à y répondre sincèrement. Quand je lis les articles parlant de ce mode de vie, comment ça simplifie la vie des gens, je me dis que c’est vraiment quelque chose à tenter. Me connaissant, je m’y tiendrais sans doute pas, car avant d’arrêter de mentir aux autres, on va arrêter de se mentir à soi d’abord, hein. Mais au moins, j’essaierai. Je choisis en plus une semaine vraiment délicate pour commencer tout ça. Je pars une semaine à Lyon, hébergée chez une amie, et donc, il s’agira d’être, et bien, poli avec ses parents, et tout et tout, tout en étant très honnête. Je veux dire, sans cette hypocrisie exacerbée qu’on a tous devant les parents de nos potes parce que ce sont les conventions sociales.
Les conventions sociales nous bouffent la vie, l’égo des gens nous bouffe la vie. On ne peut pas se permettre de dire à une fille que la robe qu’elle porte lui va très mal sans passer pour une parfaite salope. On ne peut pas dire à notre professeur que c’est un con, sous peine de se faire virer de cours. On ne peut pas vivre sans ces petits mensonges quotidiens qu’on raconte à tout bout de champ, par pure habitude, par politesse. Et c’est le principe de l’honnêteté radicale : le monde serait plus simple si on arrêtait de mentir. Ouais, je sais, très idéalisé comme concept, ça fait rire, genre, c’est impossible. Mais impossible n’est pas français, alors je tente et advienne que pourra. Je pense sincèrement que ça peut changer beaucoup de chose et rendre la vie plus simple, moins hypocrite. Alors ce sera une semaine. Une semaine où je me suiciderai socialement, où les gens me traiteront peut-être de sale conne, où je regretterai peut-être quelque truc, ou je perdrais peut-être tout ou à l’inverse y gagnerait ? Ma foi.
C’est un truc à vivre, à tenter de vivre, et voilà tout.
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