La fondation sur laquelle repose une vie heureuse, c'est-à-dire un état de complète satisfaction et de plénitude, est la manifestation de la reconnaissance.
Dans notre société actuelle, un grand nombre de nos semblables ne sont jamais satisfaits de leur vie, de leurs conditions de travail, de leurs enfants, de leur conjoint, etc.
Le contraire de la reconnaissance est le mécontentement.
Posons-nous cette question : peut-on espérer bénéficier d’une vie heureuse sur la base du mécontentement, de l’insatisfaction et de la revendication ?
En tout premier lieu, il nous faut prendre conscience qu’il nous est donné de vivre et que tout ce qui est nécessaire à notre existence nous est accordé par la nature.
Rien sur terre n’a été créé par l’homme. Par exemple, nous mangeons chaque jour du pain, constitué de farine et d’eau. L’homme n’a jamais créé un seul grain de blé ni une seule goutte d’eau.
Le cultivateur a semé la graine, entretenu la terre et récolté du blé, lequel est transformé en farine. Cependant, ce dernier n’a pas créé le grain de blé qui est à l’origine du pain.
Nous utilisons chaque jour des dizaines d’objets et de machines fabriqués par des hommes qui ont transformé la matière.
Aussi, nous devrions quotidiennement remercier la nature (le Ciel, Dieu, la force cosmique), ainsi que les hommes qui ont transformé la matière existante, créé des objets et inventé des machines. Nous devrions également « encourager » les objets eux-mêmes en évitant tout gaspillage. Il va de soi qu’avant de recycler ou de jeter un objet, il est plus judicieux de lui donner une deuxième chance. Prenons l’exemple d’un simple prospectus imprimé uniquement sur le recto. Dans un premier temps, nous pouvons utiliser le verso comme brouillon. Il peut ensuite servir pour allumer un feu de cheminée. Prenons pour autre exemple celui d’une bouteille en plastique. Avant d’être recyclée, elle peut-être utilisée à de multiples fins comme un entonnoir ou une boite à clous. A titre indicatif, le verre peut-être recyclé indéfiniment.
Vivre sans manifester de la reconnaissance pour le fait qu’il nous est donné de vivre, c’est se comporter comme un cochon a qui on a donné des perles !
St Mathieu (Chapitre 7, verset 6) : « Ne donnez pas aux chiens les choses sacrées et ne jetez pas vos perles devant les porcs de peur qu’ils ne les piétinent et ne se retournent pour vous déchirer ».
Tout au long de l’année, un certain nombre de jours est consacré à des évènements. Par exemple, la fête de la musique ou encore la journée de la gentillesse. Par contre, il n’existe pas de journée « de la reconnaissance » où, à travers le monde, les hommes pourraient remercier la nature pour sa générosité.
Les êtres humains auraient pu naître en tant qu’animaux à quatre pattes ou rampants et, dans ces conditions, nous aurions du mal à conduire notre voiture.
Lorsque nous prenons conscience de combien nous sommes redevables envers la nature, les difficultés que nous rencontrons au cours de notre vie nous apparaissent insignifiantes. Notre désir d’exprimer notre reconnaissance peut alors s’accroitre toujours davantage.
L’homme bénéficie du libre arbitre : Soit il vit en éprouvant de la gratitude pour tout et alors tout devient possible, soit il reste plongé dans l’insatisfaction en émettant des vibrations telles que les plaintes et le mécontentement. Alors il ne peut rien réaliser de positif et de durable.
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