Nous surprenons parfois furtivement leurs regards et le vertige nous prend tant il est de grandeur et de simplicité. En ces instants nous transpirons toutes nos théories et notre corps sont comme lavés de tout jugement.
Il y a là comme les signes offerts et vivant de la communion…
Ils n’enseignent pas. Leur présence seule suffit.
Ils n’expliquent pas. Car ils savent que la réalité change et évolue à chaque instant, tout comme l’eau du fleuve emportée par le courant de la vie.
Ils ne parlent pas. Ils sont comme l’eau du fleuve, à la fois stable et changeant. Ils peuvent se perdre mais ne se perdent jamais eux-mêmes.
C’est la plante, l’oiseau ou la rivière qui les reconnaissent de simplicité. Là où ils portent leurs regards, la vie suit simplement son cours…
Porteurs de blés sous le fardeau du quotidien, semeurs de possible sous le vent et les tempêtes, je veux parler de ceux qui passent silencieusement… Qui ont vécu milles orages et qui, toujours, gardent le sourire. Ils sont comme habités d’une indicible sérénité sans faille. Ils ne parlent pas car ils savent que le silence est d’or et que la transformation est d’une autre étoffe que celle des mots.
Ils passent tels des anges de silence et lorsque nous fixons leurs regards, nous croisons alors des fragments d’étoiles qui font de nous des petits enfants rêveurs. Il y a dans leurs yeux les signes de notre propre éternité. Et toutes nos belles théories de sable s’effacent sous le souffle étoilé de leur présence. Ils sillonnent le monde et sans raison ni accent, nous ouvrent les portes de la simplicité.
Mais ce n’est pas n’importe quelle simplicité. C’est une simplicité nimbée de clarté. Une simplicité habillée d’essentiel qui fait de nous des êtres de communion et non plus de séparation.
Ils nous apprennent le sens du voyage. Ils nous apprennent à communier avec le monde. Loin des rivalités, des accents aigus et aigris de l’intolérance, ils nous ouvrent aux signes de la fraternité… Le voyage devient alors un hymne à l’amour inconditionnel.
Homme, mon frère, je suis de toi comme tu es de moi, et j’accepte de voir en toi l’écho de ma nature profonde…
Alain
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