Femmes

Tu lis les magazines

A la recherche du bon régime

Et tu tombes dans l’abîme

Tu cherches ton signe astrologique

Tu le trouves unique

Tu fais le test numérologique

Le résultat est magique

Tu coches les cases questions

Hommes, comment trouver le bon ?

Tu l’imagines, grand, beau,

Intelligent, bien dans sa peau,

Brillant en société

Mais ceux là sont déjà prisonniers

Alors, tu découpes les échantillons

Entre deux pages de publicité

Mode, télé, beauté, santé,

Et quand arrive l’instant thé

Avec les copines, les mots déversés

S’étalent sur les étagères de la pensée

Où chaque rangée à sa priorité

Les enfants, l’amant, les parents

Le mari, les amis, les tracas,

Les joies et les dégâts de la vie

Ta maison reste ta protection

Ton lieu d’évasion

Où ton stress se marie avec ivresse

Femme, tu es née curiosité

C’est ce qui te fait avancée

Tu as en toi, le cœur de l’innocence

La fragilité et l’âme de l’enfance

Je t’aime femme

Parce que tu es la vie

Parce que tu donnes la vie

Tu sais ce que c’est la douleur

Quand ton ventre prend de l’ampleur

Sur le lit de la maternité

Après la délivrance

Tu vois ton bébé grimper vers ton sein

Avec le but de faire le plein

Les larmes de bonheur t’inondent

Et moi, je reste pétrifié

Gorge bloquée, jambes liquéfiées

A la recherche d’un son

Où d’une parole à la con
pourtant je me pose des questions

Quand je te vois en tenue d’armée ou de policier

Je suis désarmé

Laisse la guerre aux hommes

C’est leur jouet couleur de sang

L’égalité homme, femme

N’est qu’une idée inventée

D’esprits rongés par la notoriété

De référence au temps changés

Moi, je suis comme c’est vieux moteur

Qui démarre à toute vitesse

Quand après avoir franchi la porte d’entrée

Je t’entends prononcée

Bonsoir, mon amour

Extrait de mon livre les Mots font la Fête

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