Quand on était petits, à l'école primaire, et qu'on se chicanait avec un autre élève, notre institutrice nous suggérait d'aller ensuite faire la paix avec.
Ça prenait du courage et de l'humilité d'aller vers lui/elle, de tendre la main et de lui dire «Je suis désolé(e) de ce qu'on s'est dit. J'aimerais qu'on fasse la paix», surtout que ça se passait souvent devant d'autres élèves dans la cour d'école, à la récréation.
L'autre réfléchissait alors un peu, la tête basse et les yeux un peu méfiants, puis finissait par tendre la main, dire qu'il/elle était désolé(e)... et on se serrait la main.
Ce petit geste simple avait une grande importance, celle de ne pas rester dans les rancoeurs à se ronger le coeur de colère, de peine ou de culpabilité. Cela faisait aussi comprendre que la chicane était terminée et que, puisque la paix était affirmée, plus question de se chicaner !
Merci à mon institutrice de m'avoir appris ce geste primordial pour la paix en soi et dans le monde...
Dominique Jeanneret
Thérapeute, Québec
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