Dualité sexuelle : Selon certains mythes l’humain primordial est indifférencié voire asexué, ou androgyne, et parfois parthénogénétique. Dans l’Absolu le corps ne serait ni masculin, ni féminin, mais tout autant l’un que l’autre. La dualité sexuelle ne serait qu’un aspect d’une Unité Primordiale oubliée… la différenciation sexuelle participerait à la scission entre mental et Conscience et générerait les conditionnements culturels. De cette désunion résulte l’ignorance et la souffrance d’un Moi Je spécifique. La symbolique occidentale des polarités gauche/droite postule qu’elle est psychiquement marquée. Neutre, féminin, masculin existent dans les langues indo-européennes : est-ce la trace d’une mémoire ? Ces trois genres subsistent dans les règnes végétal et animal. Si l’idéologie transsexuelle répond à des besoins individuels, elle est une alternative antagonique à l’Harmonie des polarités naturelles, spirituelles, énergétiques, civilisationnelles ; une subversion culturelle.

Quatre polarités sexuelles principales sont définies dans la philosophie de l’Égypte antique. Le masculin, le féminin, le bisexuel (hermaphrodite), et l'asexuel. Par conséquent, sous la rubrique masculin, nous avons mâle-mâle (mâle hétérosexuel) et mâle-femelle (mâle homosexuel). Sous la rubrique féminin, nous avons femelle-femelle (femelle hétérosexuelle) et femelle-mâle (femelle lesbienne). Sous la rubrique bisexuel, nous avons bisexuel mâle et bisexuel femelle. Pour finir, sous la rubrique asexuel, qui possède aussi une polarité, nous avons les asexuels mâles et asexuelles femelles. Dans le contexte d’un épanouissement holiste, ces "strictes" polarités sont des handicaps mentaux et spirituels si l’Harmonie Yin Yang n’est pas cultivée.

Non dissociation masculin féminin : Même si l’humain est mâle ou femelle avec des caractéristiques physiologiques/psychiques particulières, en Chine antique le Yang et le Yin fusionnaient chez les jeunes guerrières formées pour cultiver la maîtrise de la force vitale, l’agilité des armes, la bravoure, la grâce, la beauté, l’intelligence, l’influence magique, le pouvoir sociopolitique. Similairement les jeunes hommes pouvaient être de valeureux guerriers, des mâles courageux, des érudits, d’une beauté délicate, tout ce qui leurs permettaient d’épanouir leurs Vertus. Arts martiaux, Tao, bouddhisme les instruisaient à la maîtrise et à l’équilibre Yin Yang aux plans physique, mental, émotionnel, spirituel. Femelles et mâles excellaient autant au Kung-fu, ils furent des prototypes éthiques (pour le pire comme pour le meilleur) au plan des lois sociales et religieuses chinoises traditionnelles.

Le sacré est lié aux "dieux" : C’est le terme latin sacrare signifiant consacrer (un culte) à une "divinité" et rendre sacré, de sacer, sacrum. Sacrum s'opposant à profanum. La séparation entre profane et sacré est bien marquée, son caractère ambigu dédié aux "dieux" est chargé d'une souillure ineffaçable. Ce sacré est majestueux et maudit, incitant la vénération et suscitant l'horreur. Cette double valeur est propre à sacer ; elle distingue sacer de sanctus (sanctifier) sans l’affecter. Le sacré appartient à un domaine séparé, inviolable, privilégié par son contact avec la "divinité" et inspirant crainte et respect. Sacrer c'est conférer à un Être, à un objet, un caractère solennel, une intronisation officielle, c’est lui devoir un respect absolu. On comprend dès lors la relation "aux dieux et aux divinités" relatée dans des mythologies narrant l'histoire de la création de l'Humanité par des "dieux" vivants non humains venus du cosmos. Ces "dieux" vivants y sont toujours chargés d'une souillure ineffaçable, ils sont majestueux et maudits, incitant la vénération autant que suscitant l'horreur. Les récits décrivant leurs tribulations en dressent des portraits équivoques où leur Connaissance se confond à leur violence et à leur instinct de domination absolue qui les incitent à se faire la guerre continuellement entre eux et à exterminer des populations entières.