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Evolution : la nuit obscure de l'âme

Tout le monde connaîtra la nuit obscure de l'âme
à un moment donné dans sa vie.

Voici un exemple d'utilisation de ces moments sombres pour évoluer et façonner un avenir plus positif.

Sur le chemin de l'éveil spirituel, il y a de nombreux rebondissements.
Il y a des moments de pure révélation, mais aussi des moments d'obscurité remplis de douleur et de perte de direction.

Beaucoup de ces moments impliquent de découvrir les illusions que nous sommes devenus, aveuglé par la création de décisions conscientes de se libérer des choses qui nous retiennent.
Comme nous rompons avec nous-mêmes pour nous construire pour remonter plus fort qu'avant, nous découvrons que ces périodes d'évolution sont les plus essentielles à la croissance de notre âme.

Cette période est connue comme «la nuit obscure de l'âme".
La nuit obscure de l'âme est une période de turbulences extrêmes, où nos vies prennent une tournure pour le pire et notre conscience touche le fond. Chaque être humain connaîtra la nuit obscure de l'âme à un certain moment dans sa vie.

C'est une série d'expériences qui se produisent dans un court laps de temps, planifié par notre âme avant la naissance pour nous conduire à notre période la plus importante du développement spirituel. Cela se produit alors que la racine de nos problèmes les plus profonds les plus intimes viennent à la surface, afin que nous puissions en prendre conscience et nous purifier de l'obscurité en nous pour de bon afin d'accomplir notre but suprême.

L'expérience mystique de la nuit obscure de l'âme est à la fois terrifiante et belle.
Elle nous oblige à prendre un long et dur regard sur nous-mêmes et se retrouver face à face avec les choses dans nos vies qui nous sont maintenant enfoncée et les habitudes qui nous empêchent d'atteindre notre véritable potentiel.

Une personne qui connaît la nuit obscure de leur âme pourrait se sentir avec beaucoup d'émotions négatives telles que l'insécurité profonde, la perte complète de la direction et même des tendances suicidaires. Ils peuvent se sentir pris au piège dans leur esprit, couper la communication avec tout le monde pendant de longues périodes de temps, à défaut de prendre des mesures vers le bonheur, peu importe à quel point ils veulent guérir. Parfois, il peut se sentir comme si tout espoir est perdu, mais en réalité, la plus haute forme de l'espérance est forgée dans le four de notre conscience.

Bien qu'en surface, il peut être considéré comme une malédiction, la nuit obscure de l'âme est en fait une bénédiction déguisée. C'est un nettoyage de notre esprit qui est censé faciliter le niveau maximum de l'évolution spirituelle dans le degré le plus minimum de temps pour nous préparer à la partie la plus importante de nos vies. Elle survient habituellement juste avant que nous soyons sur le point de connaître une période de grand succès, la découverte de notre véritable but de la vie, ou un chemin qui va rediriger notre conscience et nous conduire à notre vie la plus élevée possible.

Une fois qu'une personne endure la douleur qui vient avec elle, elle sort de l'autre côté avec une toute nouvelle perception de tout, plus fort que jamais.

Bien qu'à l'époque elles semblaient être insupportable, ces émotions négatives que nous connaissons sont réellement bénéfiques car elles conduisent à un retracement détaillée de nos parcours, nous donnant une meilleure vue de notre passé afin de mieux créer notre avenir.
Nous prenons un peu de recul et regardons nos vies pour voir comment les événements de notre vie sont tous connectés, créant une perspective plus élevée de notre incarnation actuelle.

Grâce à cette perception, nous gagnons une meilleure compréhension de la direction vers laquelle ces événements de notre vie pointent, et ce que notre véritable but de vie est vraiment. Non seulement la nuit obscure de l'âme nous guide vers notre but dans la vie, mais il nous donne aussi l'outil le plus important dont nous avons besoin pour atteindre ce but, qui est une belle appréciation de notre pouvoir.

Après avoir connu une telle obscurité, nous gagnons une sorte de nouvelle acceptation de la lumière. Nous nous rendons compte combien de choses nous n'avons pas légitimement besoin et combien de peu nous avons besoin pour être réellement heureux. Cela nous donne un niveau de reconnaissance supérieur qui active une abondance illimitée, d'attirer magnétiquement tout ce que nous devons atteindre de notre but de vie ultime et de manière la plus rapide possible.

En nous guidant simultanément sur notre but de vie et en nous bénissant avec un nouveau sens d'appréciation, la nuit obscure de l'âme nous prépare pour le moment le plus excitant de notre vie, qui est l'accomplissement de notre très haute cause et la raison que nous avons d'abord d'être incarné sur Terre.

Nous découvrons la beauté de la dualité, et comment pour chaque nuit noire froide il y a une belle journée ensoleillée juste derrière.

Nous abandonnons notre ego pour nous connecter à notre plus haute estime de nous-même.
Nous apprenons à cesser de chercher en dehors de nous des réponses et commençons à regarder à l'intérieur, devenir un avec nous comme jamais auparavant.
Les leçons les plus importantes de la nuit obscure de l'âme sont les concepts de gratitude et de l'ordre du divin.

Nous gagnons un nouveau sentiment de satisfaction qu'accélère notre niveau de succès et de voir comment chaque événement dans notre vie devrait arriver exactement, de la façon dont cela se produit dans le but de créer le chemin de la croissance spirituelle qui est la plus appropriée pour notre propre évolution.

Grâce à ces réalisations, nous nous préparons pour la période la plus extraordinaire de nos vies avec une nouvelle perception, sans crainte ni doute.
Cette nouvelle compréhension de notre chemin de vie nous permet de venir à faire la paix avec notre passé et de créer un avenir sans vains espoirs. Nous arrivons à comprendre la beauté et la possibilité de la vie avec une plus grande confiance dans le plan que l'Univers a en réserve pour nous.

Traduction et arrangements par Sam's pour Samstory.free.fr

Sources :
Mai, Gerald. Dark Night Of The Soul. Zondervan, 2009. 224 pages

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Commentaire de Sam's le 3 Avril 2016 à 14:44: Super ChristineL et suis heureux que cela résonne en toi.

Dans cette épreuve, il n'est pas évident de trouver des repères dans ce qui est vécu et ressenti, on se sent souvent bien seul et démuni. Connaitre le processus de la nuit obscure de l'âme ne règle pas les tourments de cet état mais au moins, soulage de savoir que c'est une étape importante de notre évolution.

Belle exploration et bon toujours ;-)

Commentaire de Lovyves le 21 décembre 2015 à 20:36: Je ne comprends pas pourquoi S'âme commence son commentaire par "mais" ?

Commentaire de Sam's le 21 décembre 2015 à 20:09: Mais l'eau vive est aussi porteuse d'informations !

Elle use autant qu'elle transporte et qu'elle transforme

Commentaire de Lovyves le 20 décembre 2015 à 18:04: Comment l'eau vit ?
Elle coule (des jours heureux) en contournant les rochers.
Et avec le temps elle use les rochers.

Commentaire de Sam's le 20 décembre 2015 à 13:16: Merci Marie pour le partage de ta traversée actuel et qui rejoint ce qui m'a accompagné durant le sevrage de mes addictions. Il ne pouvait en être autrement et ce fut fut finalement une bénédiction.

Merci aussi à tou(te)s de vos commentaires qui encourage à ce que tout puisse couler comme l'eau vive.

Cordialement et bon toujours ;-)

Commentaire de Lovyves le 20 décembre 2015 à 11:30: Bonjour à Tou(te)s
Notre avenir à Tou(te)s est de mourir; l'on nait pour mourir un jour.
Et, ce jour peut être demain, dans X années, dans quelques secondes; ce temps est dérisoire.
Pendant que nous sommes vivants, nous avons, plus ou moins, selon les individus, des maladies, qui nous semblent hasardeuses.
Et des moments de tristesse, de joies, d'anxiété, d'enthousiasme, ceci n'est pas hasardeux, c'est le "fruit" de notre "éducation" (conditionnement, domestication) et de ce que nous en avons fait. Toutes nos émotions sont de la pensée, ont de la pensée comme source.

Instant présent .. je suis (encore) vivant, alors est ce que je vis pleinement, intensément cet instant, comme certain(e)s disent : suis-je en amour en cet instant?
Il n'y a que cet instant présent de réel, de vrai.
Oui, Marie, écoutons nous, tant que nous sommes vivants, pleinement vivants, même malade; là est la supériorité de l'esprit sur la matière, le corps.
Pensées bienveillantes à Tou(te)s

Commentaire de Marie Nelson le 19 décembre 2015 à 0:29: merci S'âme pour ce texte qui me touche beaucoup et merci aussi à Katy

cette nuit obscure a commencé pour moi il y a un peu plus de deux ans. j'avais identifié que de nombreuses choses n'allaient pas dans ma vie,j'avais l'impression sincère de tenter d'y remédier et pourtant...il a fallu l'annonce d'un cancer pour que IL, ELLE, ON, DIEU tape du poing sur la table et me dise:çà suffit! les illusions, dire que tout va bien, le bonheur formaté qui fait semblant...alors mon corps mon esprit m'ont lâchée plusieurs mois durant.mes repères étaient alors"techniques": chirurgie, soins, radiothérapie, consultations, IRM, scan...

je me suis aperçue que je n'étais pas immortelle, ce sentiment qui m'habitait mais dont je n'avais pas conscience m'empêchait paradoxalement de vivre vraiment puisque, immortelle j'avais toute la vie devant moi pour réaliser ce que je souhaitais, autrement dit de m'en occuper un jour peut-être...alors vous imaginez ce que j'ai ressenti quand j'ai appris que le cancer est une maladie de cellules immortelles! j'ai été assez ravagée!

je n'ai pu faire autrement que me laisser prendre en charge et tenir le petit bout de souffle de vie qui restait, un rayon de soleil, un sourire

en fait, j'ai toujours eu confiance (un peu du feu d'immortalité positive pour le coup!), confiance en quoi, pourquoi, comment, je n'en sais rien

ce ralentissement extrême puis la très lente "reconstruction" ont montré d'autres voies d'être; je tombe assez souvent mais je me relève, c'est dur. dans ces moments "noirs", je les appelle "tunnels", je deviens automate puis des signes arrivent:un chat vient me voir, je rencontre une fleur, un sourire anonyme...

comme l'a écrit Katy, cela ne prend pas fin d'un coup!

cette forme de "paix" imposée radicalement comme si j'avais été "débranchée" me pacifie intérieurement, je commence à mieux connaître qui je suis

cette expérience d'une certaine proximité avec la mort me fait me sentir "mort-vivant" et aide à m'écouter plus.

ma mortalité n'est plus une menace.

Bien amicalement à tous

Commentaire de savapasmaletoi le 18 décembre 2015 à 22:46: Comme un disque rayé, cela ne s'arrête pas même si les situations changent....

Courage..... tant qu'il y a de l'amour tout ceci reste une belle évolution...

Merci S'âme pour cet article intéressant....quoi que l'on puisse en dire...ça fait travailler....

Je prendrais le temps de lire chaque commentaire plus tard

Commentaire de Katy le 18 décembre 2015 à 21:57: "Oui, c'est tout à fait ça Euquinorev et durant ces douloureux moments de solitude et d'isolement, l'occasion nous est donné de nous confronter à nos plus grandes peurs, et cet isolement ... nous amène en face de l'une d'entre elles, celles liée au mystère de la mort."

Je crois que c'est ça, on se retrouve face à cette sorte de gouffre que tout ce que l'on vit et vivait (faux self, "rôle joué", identité, je suis ceci, cela), masquait. Toutes les sources d'angoisses qui peuvent jalonner une vie se présentent presque en même temps.

D'ailleurs la société des hommes n'aurait-elle pas cette fonction ? Masquer cet infini si difficile, ne serait-ce qu'à envisager pour l'homme. Comment les animaux s'en débrouillent ? Personne ne peut le dire en étant certain.

Pour une période courte, je dirais comme Domi, cela prend plusieurs années pour atteindre un paroxysme (ou une sorte de "fond du supportable" et qui n'est même pas le fond du gouffre), dans la solitude (choisie ou subie, de toute façon, à ce moment, il n'y a plus grand chose à dire à qui que ce soit), de toute façon, on craint de tout et de tout le monde (pour diverses raisons. Les sentiments, émotions, sensations, sont soit totalement émoussés, soit au contraire exacerbés au maximum du supportable).

J'ai l'impression que je sors à peine de cette période sombre (encore un pieds dedans).

Et effectivement, toute "sa légende" comme il est dit dans la Prophétie des Andes, devient claire, en tout cas, le passé éclaire le présent en informations, alors que celui-ci, est observé sans la complaisance (auto-complaisance) habituelle (se trouver des "excuses" ou des "raisons" à telle ou telle attitude), ni complaisance avec son entourage (celui que l'on a pris l'habitude d'épargner) sans pour autant condamner sans appel.

Dire (si possible) les choses comme elles sont, ou plutôt en fonction de l'impact qu'elles ont sur nous (je me suis disputée avec un proche, il y a peu, en fait, je lui ai dit ce que j'avais à lui dire depuis des années. Il ne s'agit pas de condamner, la personne a ses raisons, et de bons côtés, mais, il me paraissait important qu'elle sache que je pense de certaines attitudes).

Sans perdre de vue sa propre responsabilité et ses propres "manques" vis à vis de ce qui est reproché à l'autre (en fonction des gens, il est possible de le signifier. Certains étant capables de faire la part des choses, d'autres, ne vivent qu'en fonction de leur narcissisme, même s'ils s'en défendent -forcément-, il n'est pas possible de leur confier quoi que ce soit, à moins d'avoir fini ce chemin obscur et se trouver au clair avec soi).

Et pour le reste, oui, progressivement, autre chose, apparaît, comme si l'infini changeait de couleur et passe du noir corbeau à la lumière intense, mais cela ne semble pas de réaliser d'un seul coup, mais peu à peu : il arrive que le "noir obscur" revienne, semble s'attarder, puis une "trouée" permet d'apercevoir que le "ciel bleu" et la lumière sont toujours là, et attendent les visites.

C'est très difficile à décrire, mais ce que j'en retiens c'est cette sensation de se trouver au bord d'un gouffre (la souffrance morale est intense, c'est vrai), puis de lumière intense et de clarté sur soi et les autres (leur "je" conjugué à tous les "jeux").

Je ne saurais dire courage à Domi, parce que la couleur de l'ambiance, interne et externe finira par changer peu à peu, mais les moments "pénibles" seront moins lourds, en tout cas, plus aisés à surmonter ou à supporter (jusqu'à l'apaisement inévitable, que l'épreuve dure ou pas).

Car l'autre "bonne nouvelle" est qu'après, l'endurance aux épreuves semble bien meilleure (pour l'instant je n'en ai pas vécu des énormes, mais l'évocation de telle ou telle situation -qu'il s'agisse de gens lointain, ou proches- ne me remplis plus d'effroi intense, comme il y a un an).

En tout, cas, j'ai l'impression que "ça ne prend pas fin" d'un coup.

Ne vous inquiétez pas Domi et tenez le coup, ne vous suicidez pas (car dans ce cas, ça finira forcément mal), car dans ce cas, vous ne pourrez pas savoir que ce passage obscur, finira bien.

Commentaire de Lovyves le 18 décembre 2015 à 20:58: Bonsoir à Tou(te)s
Pourquoi faire simple, lorsque l'on peut compliqué ?
Et, de plus est, que le compliqué plait à presque tout le monde.

Comme je n'ai pas le besoin de plaire à tout le monde; cependant, si ceci était, ce serait bien, pas mieux, aussi.

Vers la fin de l'article :" Bien qu’à l’époque elles semblaient être insupportable, ces émotions négatives que nous connaissons sont réellement bénéfiques car elles conduisent à un retracement détaillée de nos parcours, nous donnant une meilleure vue de notre passé afin de mieux créer notre avenir.".

Donc, nous savons, dorénavant, que toutes émotions (+ ou -) sont très bénéfiques.
Alors "au diable "âme, "réincarnation" et autres subterfuges (superficielles ou en profondeur).
Face à chacun événement de la vie, accueillons le comme .. un événement.
Et comme tout événement est très bénéfique, alors je ne peux avoir qu'émotions de satisfaction, de gratitude et de bonheur.

Je n'ai même pas eu besoin de l'âme pour y penser, juste une déduction logique.
Désormais, qu'à chaque fois qu'une émotion (tristesse, par exemple) m'envahit, point d'âme à aller chercher, juste une pensée : "A quelle niaiseries (idéologiques ou affectives) je m'accroche ?