La joie ne signifie pas se sentir bien;
la joie signifie pouvoir tout ressentir.
Extrait :
… Lorsque nous sommes en mesure de d’agir à partir de la perception de nos ressentis, nous n’avons nul besoin de loi. Là où il y a amour, il n’existe pas de loi. Lorsque nous pouvons ressentir les conséquences de nos pensées, de nos paroles et de nos actes avant de les mettre en place, nous n’entretenons pas de comportements blessants et réactifs. Nous fonctionnons alors à partir d’un point d’amour authentique et de respect pour toute forme de vie. Personne n’a à nous dire comment nous devons mener notre expérience en ce monde; notre cœur accomplit cette guidance naturellement.
Jusqu’à ce que nous devenions capables de sentir notre propre peur, colère et douleur, nous ne pouvons connaître ce qu’est la joie. Jusqu’à ce que nous soyons capables d’embrasser notre propre mal-être intérieur, nous croyons à tort que la joie est un état émotionnel qui est à l’opposé de notre état d’inconfort. Nous croyons à tort que la joie est “un état émotionnel dans lequel nous nous sentons heureux”.
Il est inexact de penser que la joie est une émotion, en particulier ‘une émotion heureuse’.
La joie ne signifie pas se sentir bien; la joie signifie pouvoir tout ressentir.
La joie c’est permettre à tous les ressentis de pénétrer dans notre conscience sans en censurer certains et en favoriser d’autres. La joie n’est ni le bonheur ni une émotion, la joie est “la relation consciente que nous entretenons avec notre corps émotionnel”. Nous ne pouvons donc connaître la joie authentique que lorsque nous mettons fin à notre relation réactive avec notre corps émotionnel.
Notre volonté de pénétrer avec sensibilité dans une conscience où nos propres peurs, colères et douleurs auront été supprimées est donc un élément crucial du voyage. En nous permettant de ressentir notre peur, notre colère et notre chagrin, nous réveillons notre capacité de ressentir à nouveau - de ressentir profondément. Cette capacité nous permet de sentir ce qu’est véritablement la vie. La vie n’est pas une pensée, un concept ou une idée. Elle n’est pas non plus une circonstance physique. La vie en son cœur est un ressenti.
Nous ne pouvons connaître le sentiment d’être en vie tant que nous fuyons inconsciemment le malaise résidant dans nos cœurs. Nous ne pouvons savoir ce qu’est la vie lorsque nous nous échappons du moment dans lequel nous sommes en croyant à tort qu’il existe quelqu’un ou un lieu autres qui vont nous sauver de ce monde.
Cependant, dès que nous nous permettons à tous les sentiments de nous pénétrer - un processus qui au départ commence par le désir de vouloir consciemment faire face à notre peur, notre colère et notre douleur - nous réveillons la perception de nos ressentis. Grâce à l’expérience de la perception des ressentis, toutes sortes d’aperçus s’éveillent en nous comme un lever de soleil nous délivrant d’une longue et sombre nuit. Une fois que nous cessons de fuir notre malaise intérieur et au lieu de cela y répondons comme un moyen de nous apprendre à ressentir, l’expérience merveilleuse que nous avons tant attendue apparaît à l’intérieur, devant et tout autour de nous…
La suite dans son contexte : LES DONS OFFERTS PAR LA
RESPONSABILITÉ ÉMOTIONNELLE
http://s2.e-monsite.com/…/25/6845702les-dons-offerts-pdf.pdf
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | |||||
3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |
17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 |
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)