"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté." Winston Churchill.

Il est indispensable de croire en soi, en ses projets et  ses idées car cela facilite la mise en pratique des stratégies mises en place pour atteindre un objectif.

L’obstacle principal de notre réussite c’est nous-mêmes.

En d’autres termes, nous sommes notre propre ennemi.

Aussi, je le répète, il est indispensable de croire en soi.

Les symptômes qui montrent que l’on doute de soi peuvent s’exprimer en ces termes :

« Je ne l’ai jamais fait, j’ai déjà échoué, je n’y arriverai pas, je ne sais pas comment faire, mon entourage me dit que ce que je souhaite n’est pas raisonnable, etc. ».

Les personnes qui souhaitent enrayer ces doutes pour développer un état d’esprit positif doivent avoir le courage de faire face à leurs zones d’ombre et les analyser sans se culpabiliser.

Il est nécessaire de transformer ses souhaits, ses intentions. Pour cela nous devons nous transformer en metteurs en scène (en metteurs en actions).

« Ce n'est pas parce que c'est difficile que je n'ose pas, mais parce que je n'ose pas que c'est difficile ! »

Nous devons considérer que « l'échec » est formateur.

De plus, notre société concurrentielle nous pousse à être sans cesse performants.

Pour cela, il faut positiver. Mais attention, positiver ne veut pas dire tout réussir car nos difficultés et nos zones d’ombre nous délivrent des enseignements précieux.

Etre positif est indispensable mais pas suffisant !

Baloo  enseigne la loi de la jungle à Mowgli en chantant :

« Prenez la vie du bon côté, riez, sautez, dansez, chantez, et vous serez un ours très bien léché. »

Cependant, mon expérience de vie m’amène à penser que, dans un certain nombre de cas, la pensée positive ne permet pas de s’ajuster à la situation présente et peut être considérée comme « un déni de réalité ».

En d’autres termes, pour ne pas être confronté à ce qui nous menace ou nous fait peur, nous refusons de voir ce qui existe dans le réel. Oui, nous refusons de voir la réalité en face.

Nous l’édulcorons pour être, provisoirement, en paix.

Nous avons beau nous dire que la route est droite, s’il y a un virage, nous risquons de finir dans le décor.

Un sage indien (Swâmi Prajnânpad) nous dit :

«Toute action juste passe par dire oui à ce qui est ».

En effet, il me semble nécessaire de considérer la situation telle qu’elle se présente pour trouver les ressources adéquates et faire des choix pertinents.

Pour « être dans le vent » aujourd’hui, il faut à tout prix « positiver », faire bonne figure.

Mais attention, car cette « zen attitude » permet aussi parfois de museler toute contestation.

C’est le fameux « Ne m’apportez pas de problème, donnez-moi des solutions », malheureusement répété par nombre de dirigeants.

Avec, en embuscade, ce reproche caché : "Faites des efforts, soyez performants, flexibles, rebondissez !"

En d’autres termes : « bougez-vous le cul ! » et tant pis pour votre vie de famille ou votre bien-être personnel !

Et en final le risque d’un « burnout ».

Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel.

Tous les travailleurs qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique. Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité. La grande majorité a une charge de travail élevée à laquelle s’ajoutent l’une ou l’autre des sources de tension suivantes :

  • Manque d’autonomie : ne participer à aucune ou à peu de décisions liées à sa tâche.
  • Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaire, estime, respect, etc.).
  • Faible soutien social : avec le supérieur ou entre les collègues.
  • Communication insuffisante : de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise.

Les pensées positives comme négatives peuvent être deux voies dangereuses.

Dans les premières, nous sommes du côté de la toute-puissance, tout est rose, tout est possible et nous risquons de nous épuiser même si le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Dans les secondes, nous sommes du côté de l’impuissance, du défaitisme et nous risquons d’être passifs, en ne construisant rien de valable.  

Aujourd’hui la mode est « à la positive attitude » et il est vrai que les pensées positives sont extrêmement importantes car elles nous permettent de faire face à l’adversité. 

Vivre en mode « Titanic » n’est donc pas recommandé !

Cependant, il y a beaucoup de moments dans notre vie où il est impossible de positiver à 100% car nous sommes amenés à vivre des évènements trop douloureux.

Il faut donc laisser un espace aux émotions négatives, à l’angoisse et  à la colère.

Taper du point sur la table ou mettre les points sur les « i » de temps en temps, ça ne fait pas de mal et souvent ça soulage !

Laisser jaillir notre colère, notre peine, etc. peut jouer le rôle salutaire de « bouchon de cocotte-minute » et ne pas refouler nos sentiments intimes est souvent « corrosif ».

« Chien qui aboie n’est pas méchant », nous dit le proverbe.

Oui, je vous invite à aboyer de temps à autre et à libérer ainsi vos sentiments négatifs, vos colères et vos coups de gueule.

Une façon simple d’éviter « de se faire de la bile » ou « de se faire du mauvais sang » !

Le bon fonctionnement psychologique repose, à mon sens, sur un équilibre très judicieux :

Une émotion négative pour quatre émotions positives.  1 POUR 4 !

Ou bien si vous préférez, quatre émotions positives pour une émotion négative. 4 POUR 1 !

Alors positif, oui mais !

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