Nous traversons une période étrange, inédite, difficile. Le confinement nous pousse dans nos retranchements. Nous ne pouvons plus fuir dans la sur-activité, dans nos relations sociales à outrance, dans la surconsommation… Non ! La vie, notre karma collectif, comme j’en parlais dans mon dernier article « Et si nous étions responsables de l’état du m..., nous propose, par la force des choses, d’arrêter cette course en avant, cette fuite de l’instant présent, d’arrêter notre mode de vie qui perdait son sens. La vie nous propose de nous arrêter.
Combien d’entre nous étaient proches du burn-out mais ne voyaient aucune solution pour stopper ? Combien d’entre nous n’avaient plus le temps ? Plus le temps de lire, plus le temps d’admirer le ciel, les étoiles ou les bourgeons en train d’éclore ? Combien d’entre nous se demandaient au fond si cette course du monde avait encore un sens, si le stress au travail où on leur en demandait toujours plus, était vraiment censé ?
Et si ce virus nous invitait collectivement à un retour à la Source ?
N’est-il pas temps de revenir à la simplicité ? Simplicité dans notre vie, simplicité dans notre manière de consommer (arrêtons de manger des fraises en hiver et de changer de smartphone tous les 6 mois !), simplicité dans notre rythme de vie (pourquoi par exemple les enfants devraient nécessairement faire 2, 3 voire 4 activités extrascolaires plutôt que de faire un jeu avec leurs frères et sœurs ou de la course à pied avec leur père ?)…
N’est-il pas temps pour notre humanité de se rapprocher enfin de la Nature, de la traiter avec respect, de cesser de maltraiter les animaux, de prendre conscience que la Nature nous offre déjà tout ? Qu’avons-nous besoin d’inventer sans cesse de nouveaux gadgets quand la Nature nous fournit tout ce dont nous avons besoin : le calme, le ressourcement, la beauté incroyable, de quoi nourrir en quantité suffisante toute l’humanité, de quoi nous soigner…
N’est-il pas temps pour nous de revenir à la Source au niveau de la médecine, de recontacter en premier lieu notre médecin intérieur, la sagesse de notre corps. N’allons-nous pas trop loin avec nos traitements à vie (parfois donnés dès la plus tendre enfance et qui, évidemment, affaiblissent le corps), les 11 vaccins administrés aux nouveau-nés, l’ibuprofène donné pour un simple mal de dent ou un petit 38 de fièvre ? Avons-nous à ce point perdu notre bon sens que nous nous éloignons toujours plus de la nature en nous et avalons une quantité incroyable de médicaments plutôt que de laisser la Nature en nous faire son travail, comme par exemple laisser la fièvre œuvrer (tout en surveillant évidemment) pour combattre les virus ?
N’est-il pas temps pour nous de revenir également à des relations plus vraies et authentiques ? Car enfin, à quoi nous sert-il d’avoir plein de relations virtuelles, des centaines de like et une liste infinie de contacts si nous n’avons même plus le temps de partager des moments avec nos enfants et nos proches, de les voir grandir… Cela a-t-il un sens ? Le confinement nous force à passer du temps en famille, à prendre le temps d' écouter nos proches !
Et surtout, n’est-il pas temps pour nous de revenir à une vraie relation avec Soi ? Qui, hier, prenait vraiment le temps de se retrouver, de faire une introspection le soir, de passer en revue ses échecs et victoires intérieurs ? Ecoutions-nous suffisamment notre enfant intérieur et ses besoins, nous connaissions-nous en profondeur, avions-nous le temps, jusqu’à aujourd’hui, d’écouter nos blessures profondes, d’apprendre à nous connaitre vraiment ?
Finalement, ce coronavirus ne serait-il pas une opportunité incroyable pour arrêter collectivement notre course folle et partir en quête de soi, en quête du Soi ? Revenir en nous, nous intérioriser, prendre le temps de méditer pour se relier à sa profondeur et au Tout (ou au divin) ? La beauté de l’humain n’est-elle pas au cœur de lui-même ? Demandons-nous si notre vie d’hier nous permettait vraiment d’aller au cœur de nous-même ?
Et si ce coronavirus - virus en couronne - était en réalité une invitation à ouvrir collectivement notre chakra couronne, c’est-à-dire à reprendre contact avec le Tout, le divin ?
Il me semble urgent que notre humanité prenne conscience que, avec notre seule personne, nous ne pouvons rien, mais qu’en nous reliant au Tout et donc à chaque être vivant (humain, animal …) nous pouvons TOUT !
Bon courage à chacun dans les difficultés particulières qui sont les vôtres en cette période de confinement (et tout particulièrement aux soignants, aux malades et à leurs proches, à ceux qui sont dans le deuil) et… bon cheminement !
Sabine
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