La période que nous traversons est déstabilisante. Nous entendons tout et son contraire : le confinement est bon ! Non, il est mieux de ne confiner que les plus fragiles ! Les enfants sont la principale source de contamination ! Pas de soucis, rouvrons les écoles ! Ne vous inquiétez pas, vous serez indemnisés ! Euh… pas grand-chose en réalité ! L’hydroxychloroquine sauve des vies ! Non, elle a été retirée du marché ! etc...
Autant dire que l’on est balloté d’une vérité à l’autre tous les jours et qu’on risque d’y perdre notre latin ! Il est vrai que, pour bien des sujets, nous manquons chacun de compétences spécialisées pour pouvoir nous faire un avis ! Compétences médicales, économiques… en tous cas, pour ma part ! Alors, comment ne pas devenir fou et surtout comment démêler le vrai du faux et ne pas se laisser endoctriner et embarquer par ce que nous disent les gouvernements (dans la langue des oiseaux (1) : gouverne – ment !) ?
Et si la clé était de revenir en nous en profondeur ? Et si l’on écoutait notre cœur ? Et si on faisait confiance à notre bon sens ? Et si l’essentiel était de faire entrer en résonance ce que l’on nous dit avec notre philosophie intime de la vie, avec notre vérité intérieure, avec ce que nous souffle notre cœur, dans le silence de notre être ?
Car enfin, n’est-il pas dangereux de prendre ce qui nous est dit et de le faire nôtre ? Ne faudrait-il pas le faire passer au filtre des trois tamis (2) : cela est-il vrai ? (Remplaçons-le ici par cela est-il censé ?) Cela est-il bon ? Cela est-il utile ? (entendons utile pour le Bien du monde) Ce que l’on nous propose est-il en accord avec l’amour… pour nous, pour l’autre, pour le monde ? Ce à quoi on nous demande de croire est-il sage, censé ? Si je retire l’élément peur et culpabilité qu’on nous fait miroiter, suis-je toujours aussi sûr que cela ait du sens ?
Refusons de donner notre pouvoir aveuglément à l’autorité extérieure ! Ce qui nous est proposé (voire plus tard imposé !), tels que le tracking, les futurs vaccins…, peut être juste… ou non ! Nous savons par expérience que l’homme peut malheureusement se laisser embarquer assez vite à adhérer à des propositions auxquelles il n’adhérait pourtant pas vraiment au fond de lui… telles que nous le montrent les célèbres et déconcertantes expériences de Asch et Milgram (3). L’histoire regorge de douloureux épisodes où nous avons adhéré massivement à ce à quoi on nous suggérait d’adhérer, sans faire passer cela par le filtre de notre cœur, de notre vérité intérieure, de nos valeurs profondes… avec les conséquences désastreuses que cela a entrainé…
Alors, avant d’avoir un avis tranché et d’obéir aveuglément à ce que l’on nous suggère, passons cela dans le filtre de notre profondeur qui, elle, sait ce qui est vrai et censé ! Refusons d’adhérer sans réfléchir à tout ce qu’on nous bassine sans nous demander à qui cela profite, si cela sert le Bien du monde !
Demandons-nous avant de nous démettre de nous-mêmes si vraiment, comme on nous le fait croire, nous sommes coupables si nous nous promenons seul dans la forêt plus d’une heure ou à plus d’un kilomètre de chez nous ? Sommes-nous coupables si nous allons voir notre chéri en EHPAD, derrière la grille ? Sommes-nous coupables de vouloir aller dire au revoir à notre père en soins palliatifs, même s’il habite un peu loin de chez nous ? Est-ce vraiment censé de tomber dans la panique face à ce virus, comme on nous y invite fortement, en oubliant que l’essentiel pour ne pas être contaminé est d’avoir un système immunitaire fort et que l’état intérieur de confiance en est la clé, et la peur son plus grand ennemi ? Sera-t-il raisonnable, d’ici quelques mois sans doute, d’accepter de laisser vacciner nos enfants et nous-même alors qu’on sait pertinemment à qui profite en masse ces mêmes vaccins, dans un système où la santé est aux mains de Bill Gates et des grands laboratoires pharmaceutiques ?
A chacun de nous de prendre nos décisions en âme et conscience ! Mais il me semble qu’il nous faut apprendre à nous faire confiance et être sûr que notre cœur nous soufflera toujours la bonne direction et que, si nous adhérons à une idée après l’avoir faite passer par le filtre des trois tamis, (est-elle censée, bonne pour l’humanité et utile ?), après nous être assuré qu’elle sert le Bien, alors nous sommes assurés, non d’avoir raison, mais d’être en accord avec notre être profond et avec le monde !
Bon cheminement !
Sabine
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