Cheminer… c’est le souhait de beaucoup d’entre nous. Aller au-delà de sa simple vie, des objectifs de carrière, du rôle social… Faire de notre vie sur Terre un chemin sur lequel chacune de nos expériences nous permet de faire un pas de plus vers la lumière, la sagesse, l’amour…
Cheminer est ce qui donne du sens à notre vie… mais ce n’est pas pour autant facile.
Et si l’amour était le moteur le plus précieux sur le chemin ?
Lorsque nos enfants sont en difficulté, nous savons trouver les mots pour les rassurer et leur dire que de toutes façons nous les aimons. S’ils ont raté leur bac, s’ils n’ont pas eu un bon score à leur course d’athlétisme, s’ils n’ont pas été invités par un ami qui a invité beaucoup d’enfants… nous le prenons dans nos bras et nous lui disons que nous l’aimons. Cela ne nous viendrait pas à l’idée de leur dire « Voyons, tu as été nul ! Tu me déçois profondément ! Je ne sais pas si je peux encore t’aimer ! » Cela nous parait même absurde !…
Et pourtant, que faisons-nous avec nous-mêmes ? Lorsque nous n’arrivons pas à être comme nous le souhaitons, si nous n’avons pas réussi à dire à l’autre non alors qu’on s’y était pourtant préparé, si nous n’avons pas su suivre tel objectif que nous nous étions pourtant fixé, si nous n’en sommes pas encore là où nous souhaiterions être, si nous avons compris comment faire mais que nous n’arrivons pas encore à le mettre en pratique… Est-ce que nous nous prenons dans les bras pour nous dire avec amour « Ma petite chérie (mon petit chéri), je t’aime. Je t’aime pour qui tu es, au-delà de ce que tu n’as pas encore réussi à faire. On y arrivera de toutes façons. On va recommencer. » ? Non, le plus souvent, nous nous mettons un coup supplémentaire de chaos sur la tête en nous disant que l’on a été nul, qu’on n'y arrivera jamais, que l’autre aurait fait mieux, que l’on n’est pas à la hauteur…
Croyons-nous vraiment que cela est la meilleure manière pour nous aider à avancer sur notre chemin ? N’oublions pas que sommeille au fond de nous un petit enfant, qui, comme celui (ou ceux) que nous avons peut-être dans cette vie, est bien plus stimulé pour avancer si on lui dit des mots d’amour, si on ne le condamne pas à chaque échec mais qu’on le rassure.
A chaque fois que nous nous tapons un coup sur la tête, nous donnons du pouvoir à la part négative en nous, nous nous freinons dans notre élan pour avancer, nous nous décourageons un peu plus, nous sapons notre confiance en nous-même, nous devenons un peu plus notre propre ennemi… et nous nous alignons avec toutes les forces négatives de l’inconscient collectif.
A chaque fois au contraire que nous nous regardons avec amour et bienveillance, même, et surtout quand nous ne nous sommes pas senti à la hauteur, alors, nous renforçons l’estime de nous-même, la complicité avec nous-même, nous nous donnons de l’énergie pour avancer, nous nous donnons de l’amour inconditionnel qui est la plus grande force sur terre ! Nous nous mettons ainsi en unité avec l’amour universel, nous nous relions ainsi à l’énergie de vie universelle, au Tout et nous en puisons la lumière !
En nous donnant de l’amour même quand nous avons échoué, nous renforçons la part de lumière en nous et nous relions ainsi à la part de lumière de l’univers entier, qui nous donne alors tout son élan.
Lise Bourbeau disait que l’on ne peut pas se défaire d’un défaut tant et aussi longtemps qu’on ne s’est pas accepté avec ce défaut ! Le docteur Bach dit, quant à lui, qu’il nous faut cesser de regarder nos défauts (et donc de leur donner de l’énergie) mais plutôt donner de l’énergie aux vertus opposées à ce défaut… Autant de manières de dire qu’il est bien plus profitable de nourrir la part lumineuse en nous plutôt que de renforcer celle qui est dans l’ombre.
Nous aimer pour avancer… c’est certainement un secret précieux sur le chemin ! Mais attention, l’amour est bienveillant, consolant, doux… mais également ferme et exigeant ! S’aimer sur le chemin ne signifie pas pour autant nous regarder dans nos erreurs en se disant qu’on s’aime et en rester là. L’amour regarde avec amour et bienveillance, sans jugement, mais nous incite à regarder nos erreurs pour les corriger et faire mieux la fois suivante !
Le chemin est long est difficile mais il devient tellement plus léger quand on le fait avec nous-même plutôt que contre nous-même, en nous donnant la main plutôt qu’en la levant contre nous. Osons nous donner autant d’amour à nous-même qu’à n’importe quel petit enfant avec lequel cela nous semblerait pourtant si facile ! Notre enfant intérieur a besoin de notre amour pour avancer et se sentir soutenu !
Osons lui donner cet amour !
Bon cheminement !
Sabine
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