Au fur et à mesure que je chemine, je prends davantage conscience que l’essentiel du « travail » consiste à passer du petit moi au Soi, c’est à dire à se désidentifier de notre personnalité, de nos rôles (de mère, fils, chef d’entreprise…) pour s’identifier de plus en plus à qui l’on est vraiment, ce qui, en psychologie transpersonnelle, est appelé le Soi ou la Supraconscience, ou que l’on peut nommer l’âme, notre Présence, notre Lumière intérieure… peu importe la dénomination du moment qu’elle parle de la partie la plus élevée en nous, celle semblable au divin, immortelle et inaltérable.
La confiance en soi est un thème pour lequel chaque être humain peut se sentir concerné. Il existe plein de méthodes, de livres, d’auteurs qui en parlent. Travailler la respiration, passer en revue ses qualités, s’appuyer sur nos réussites, ancrer par l’hypnose des scènes ressources… Pourtant, il me semble que grandir en confiance en Soi nécessite d’aller bien plus loin, au niveau métaphysique et spirituel. Car comment développer la confiance en Soi si l’on ne connait pas notre Soi ?
Au mieux nous apprendrons à être fiers de nos qualités et de nos réussites. Nous apprendrons à voir nos forces dans tel ou tel métier, nos qualités personnelles… Mais nous ne touchons là pas notre Soi ! Ce qui signifie qu’il nous suffira de perdre notre travail ou que notre chéri nous quitte pour à nouveau nous sentir « nul » ou « indigne ».
Non ! La confiance en Soi, la vraie, ne se conquiert qu’au fur et à mesure que l’on découvre cette part profonde de nous-même, cette part essentielle de nous que l’on ne peut découvrir qu’au-delà de notre « personne », dans le silence de notre cœur et dans le calme du mental. Découvrir notre Soi, peu à peu, est, me semble-t-il la seule et unique façon de pouvoir lui faire confiance.
Pour avoir confiance en Soi, il faut pouvoir se fier à notre Soi et donc, en premier lieu, le découvrir. Entrer en contact avec notre Soi, au-delà de l’apparence de qui l’on est, toucher cet espace en nous où l’on se sent relié et appartenant au Tout, où l’on peut se sentir aimé du Tout, du divin, malgré tous nos défauts et nos limites humaines… et peu à peu, au fur et à mesure de notre engagement sur la voie spirituelle et de nos ascèses (méditations, prières…), le reconnaitre comme l’instance maitre en nous, lui laisser prendre les rênes de notre vie, s’identifier de plus en plus à lui… alors là, pas à pas, nous pouvons grandir en confiance en nous. Nous pouvons réaliser peu à peu que nous sommes chacun unique et sacré, malgré nos imperfections humaines.
Et quand notre petit moi se casse la figure, échoue, ne montre pas le plus beau visage de lui-même, alors nous pouvons « prendre refuge » dans notre Soi et voir notre valeur en essence, au-delà de nos échecs apparents.
Au plaisir de vous retrouver !
Sabine
Commentaires bienvenus
Bonjour, merci beaucoup pour cet article pertinent.
cordialement
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