Laissez-moi vous racontez une petite histoire issue d’un conte hindou :
"Un jour, un sage hindou qui se rendait au Gange pour s’y baigner, aperçut sur la rive, des gens d’une même famille en train de crier l’un sur l’autre, emportés par la colère.
Voyant cela, il sourit, se tourna vers ses disciples et leur posa cette question :
« Savez-vous pourquoi les gens en colère crient l’un sur l’autre ? »
Les disciples réfléchirent un petit moment, puis l’un dit :
« C’est parce qu’on perd son calme, que l’on crie ».
« Mais – dit le saint homme – il n’est pas besoin de crier, puisque l’autre est juste à côté de nous ; on peut parfaitement lui dire ce qu’on a à dire, d’un ton doux ».
Les disciples se creusèrent encore la tête, et trouvèrent plusieurs réponses, mais aucune n’était satisfaisante.
A la fin, le saint homme leur expliqua :
« Quand deux personnes sont en colère l’une contre l’autre, leurs deux cœurs s’éloignent énormément l’un de l’autre. Pour couvrir la distance, ils doivent crier pour pouvoir se faire entendre. Et plus ils sont fâchés, plus ils doivent crier fort car plus la distance est grande ».
« Prenez les gens amoureux – continua-t-il – ils se parlent bas, ils murmurent, car leurs cœurs sont très proches l’un de l’autre, et la distance est minime. Même, souvent, ils ne doivent même plus parler ; se regarder suffit ».
Il regarda alors ses disciples et leur dit :
« Donc, quand vous discutez avec quelqu’un, ne laissez pas vos cœurs s’éloigner l’un de l’autre, sinon, un jour viendra où la distance sera si grande que vous ne retrouverez plus le chemin du retour »…"
Imaginez maintenant que je tiens un verre d’eau au bout de bras.
Je vous pose la question de savoir, combien pèse ce verre d’eau.
Vous me répondez : « Entre 8 et 20 grammes ».
Je vous dis alors :
«Le poids absolu n’a pas d’importance. Cela dépend de combien de temps je me tiens dans cette position. Pendant une minute, ce n’est pas un problème. Pendant une heure, j’ai une douleur dans mon bras. Pendant une journée entière, mon bras sera engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je tiens le verre ainsi, plus lourd, il devient. »
La colère dans la vie est comme ce verre d’eau. Pendant un moment rien ne se passe. Si j’entretiens cette colère un peu plus longtemps je commence à avoir mal. Et si j’y pense toute la journée, je risque d’être paralysé et incapable de bouger mon bras.
Commentaires bienvenus
Merci Marguerite.
Joli conte...
Tout le plaisir est pour moi, chère Karen. Il est vrai que ces contes et légendes sont très inspirants. Puissions-nous avoir le courage de mettre en pratique dans notre vie quotidienne ces enseignements si simples et si profonds.
A l’entrée d’un village, un vieux sage se reposait près d’un puits.
Arrive un pèlerin qui veut s’installer dans le village. Il demande au vieux :
« Dis-moi comment sont les gens de ton village. J’aimerais bien m’installer ici. Où j’étais avant, les gens sont méchants et médisants. C’est pourquoi je suis parti. »
« Les gens sont les mêmes ici », répond le sage.
Et le pèlerin passe sa route.
Arrive un second pèlerin.
« Comment sont les gens de ton village ? » demande-t-il à son tour au vieux sage.
« Comment étaient les gens que tu as côtoyés jusque-là ? » demande le vieux sage.
« Très gentils et serviables. J’ai eu de la peine à les quitter » répond alors le pèlerin.
« Les gens sont les mêmes ici. » rétorque le vieux sage.
Un jeune du village a assisté aux conversations et dit :
« Je ne comprends pas, dit-il au sage, à l’un tu dis que les gens sont méchants, à l’autre qu’ils sont bons. »
Le sage lui répond alors :
« LES GENS SONT COMME NOUS LES VOYONS ! »
La suite sur :
http://epanews.fr/profiles/blogs/mes-30-r-gles-d-or-r-gle-d-or-n-27
D'accord avec toi Karen, concernant Colibri. Je souhaite à Colobri,tout comme toi,qu'un nouvel horizon s'ouvre à elle. Michel.
Tout est bon à prendre colibri7 :
Aller voir dans les "blessures" anciennes.
Aller voir l'assertivité.
Allez, encore une pour la route : "une proposition qui me met en colère" :
Tu te rends compte de la puissance de la proposition ?
A moins que ce soit la puissance de colibri7 qui fait qu'une proposition .. insignifiante, devienne une "montagne".
Ne pas laisser aux propositions la puissance de disposer de soi.
Chère Colibri, pour pouvoir vous aidez, il faudrait bien sur, en savoir plus sur votre situation. Je vous propose faute de mieux de lire :
http://epanews.fr/profiles/blogs/mes-30-r-gles-d-or-r-gle-d-or-n-18
J'ai publié également trente règles d'or qui pourraient vous donner à réfléchir. Bien à vous. PAT
Merci Michel pour ce commentaire encourageant.
Oui c'est vrai on peut dire a l'autre ce que l'on a dire sur un ton sinon doux calme
n'empêche qu'aujourd'hui je dois faire face a une proposition qui me met en colère car cela ne va pas dans le sens que je souhaite et cela me met en souffrance!
je vais quant même m'efforcer de m'exprimer avec calme de voir cela comme une solution provisoire même si c'est un provisoir qui se perpétue!
envisager d'autres issues etre créative je n'avais pas besoin de cela en ce moment !
alors comment faire?
Très belle histoire Patrick- Michel Boudrez.
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